France : après le découragement, le désespoir…

Quels signes d’espoir en l’avenir les Français peuvent-ils trouver actuellement ?…

Les médias – appuyés par les climato-gauchistes – ne cessent de nous harceler avec une écologie punitive, sont contre tous les grands projets, prônent la décroissance et finalement annoncent l’apocalypse…

Les politiques sont loin d’être vertueux et exemplaires. Quel spectacle lamentable que les débats entre parlementaires à l’Assemblée nationale ! Que d’insultes et de grossièretés, entre les députés et que de votes dictés pour des raisons partisanes, sans tenir compte de l’intérêt de la France !…

Comment ne pas être désespérer encore, en voyant un islam radical s’imposer de plus en plus, au mépris de nos racines judéo-chrétiennes et au mépris des lois élémentaires de la laïcité ?… Cela avec la complicité de l’Etat qui laisse fleurir les mosquées, et oblige les chrétiens à déboulonner ou déplacer leurs statues souvent séculaires !…

Que dire encore de l’Education nationale, avec à sa tête un ministre, Pap Ndiaye, adepte du wokisme, qui met sous cloche l’enseignement fondamental des savoirs et privilégie – dès le plus jeune âge des élèves – des idéologies tournées vers la sexualité, les informations sur les transgenres, l’homosexualité, etc., avec le concours de personnes LGBT ?!…

Parlons encore de l’arrivage massif et sans contrôle de migrants, que nos dirigeants sont incapables de renvoyer dans leurs pays d’origine. Beaucoup de ces migrants viennent de pays en guerre et ont vu leur équilibre gravement perturbé, par des scènes de violence et de barbarie inouïes – quand ils n’en ont pas été eux-mêmes les acteurs – et présentent donc les plus graves dangers pour notre société !… Il suffit pour s’en convaincre de voir tous les attentats, tous les meurtres, dont les Français sont régulièrement victimes de la part de migrants et que les médias – à la solde du gouvernement – occultent les plus possible !…

Parlons également de la faillite complète des gouvernements successifs, dans d’innombrables domaines, comme ceux de la santé, de la désertification de certains territoires, etc. Rappelons l’abandon tragique de la psychiatrie. Un grand nombre de Français – notamment à la suite du confinement dû au Covid – souffrent de problèmes psychiques et – faute de psychiatres – ne peuvent être soignés ! Il en est de même de nombreux détenus dont la place serait davantage dans des asiles, où ils pourraient recevoir des soins appropriés que dans des établissements pénitentiaires !…

Rappelons les mirages funestes du mondialisme et d’une Europe sans frontières !… La France, cette France que nos pères avaient construite avec courage, dont ils étaient fiers, et qu’ils nous avaient léguée florissante aux prix d’innombrables sacrifices, cette France pluriséculaire est désormais réduite à un espace sans âme, au milieu d’une Europe dans laquelle elle n’a plus aucun pouvoir !

L’amour de la Patrie, le sens de l’honneur, l’altruisme, l’abnégation, le souci des autres, ont bien souvent laissé place à un matérialisme et un individualisme désespérants ! Nos pères s’efforçaient de construire une société, dans laquelle chacun aurait sa place, serait respecté, quelles que soient sa condition sociale, sa situation. Tout cela a disparu, et a laissé place à une société sans unité, faite de mélange de populations sans aucun lien, sans idéaux, ni valeurs communes !

Le drame c’est que tout cela conduit, non pas au découragement mais au désespoir !

Le découragement, en effet, on peut s’en remettre, à force de volonté, et en se retroussant les manches. Tandis que le désespoir est un chemin qui conduit aux pires lendemains, en détruisant les démocraties et en ouvrant la voie à de redoutables régimes dictatoriaux.

Rappelons-nous : c’est le désespoir de la jeunesse qui – en 1933 – a contribué à l’ascension du nazisme incarné par Hitler. Bilan : la Seconde guerre mondiale, le conflit le plus coûteux en vies humaines de toute l’histoire de l’humanité !

Veillons à ce que le désespoir que nous connaissons actuellement ne soit pas suivi des mêmes conséquences !…

Anniversaire

2014-09-09 débarquement Normandie

 

 

 

 

 

 

Sous un ciel chargé de nuages, le vétéran contemple l’océan et ses vagues qui,
depuis des millions d’années et pour des millions d’années encore,
viennent s’écraser sur la plage sauvage…

Là, il y a un soixante-dix ans – une infinitésimale fraction de seconde dans l’histoire de l’Univers ! –
il débarquait avec les soldats de la plus grande armada de tous les temps !
Il pense à tous ses camarades disparus dans les flots au cours de l’opération,
Ou abattus au moment où ils touchaient le rivage.
Des hommes, au printemps de la vie, comme lui, fauchés, emportés pour toujours avec leurs rêves,
leurs espoirs, les amours de leurs vingt ans…

Une indicible tristesse l’envahit. Pourquoi, oui pourquoi, tous ces morts ?!…
La vie est courte. Si courte. Avec ses peines, ses souffrances inévitables, ses chagrins,
alors pourquoi rajouter l’horreur, la barbarie, la violence des guerres et leurs déchirures
que rien ne peut effacer, pas même le temps ? Le temps qui pourtant atténue tant de peines…
Indicible tristesse devant cette fatalité à laquelle semble inéluctablement soumise l’humanité…

Les marées et les années ont emporté le sang versé de tous ces jeunes,
et les ennemis qui se sont entretués hier ont fait la Paix
Mais le temps emporte les amours et les haines.
Du lointain des âges retentit le cri d’Ajax :
« On ne doit haïr son ennemi qu’avec l’idée qu’on l’aimera plus tard,
et pour l’ami, il faut l’assister, le servir qu’avec l’idée qu’il ne restera pas notre ami à jamais… »

Cruelle et implacable alternance des sentiments, des passions !
Panta rhei ! Tout passe ! comme disait Héraclite d’Ephèse, voici vingt-cinq siècles…
Pourtant, plus grands que la tristesse, plus bruyants que le tumulte des flots,
résonnent la fierté du devoir accompli et l’Honneur qui l’accompagne !
Quel plus beau sacrifice que de donner sa vie pour la Justice, la Liberté, la Paix !
Dormez en paix et soyez fiers, soldats de tous les temps,
qui avez versé votre sang pour la Liberté de tous !

Les vagues viennent mourir sur la plage. Aujourd’hui comme il y a soixante-dix ans.
Au seuil de l’Eternité, ce vétéran pense à ses camarades morts sur cette plage hier,
et à tous nos soldats dans le monde qui, aujourd’hui encore,
risquent et donnent parfois leur vie pour la Liberté.
Dans un monde où l’Honneur ne compte plus guère, ou l’individualisme est roi,
soyez fiers, soldats de France de vos sacrifices !
La France profonde, la France éternelle, la France qui se redresse toujours quand on la croit perdue,
ne vous oublie pas et sait tout ce qu’elle vous doit.

Hommage au major Franck Bouzet

Une cérémonie aux Invalides. Une autre à Varces, siège du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins et, l’actualité chassant l’actualité, le Major Franck Bouzet, 88ème soldat français tué en Afghanistan, sera vite oublié des médias, de même que le soldat infirmier Olivier de Vergnette de Lamotte blessé en lui portant secours.

Resteront cependant la peine et les larmes d’une veuve et de trois orphelins, et de tous ses frères d’armes, en France et sur tous les théâtres d’opérations du monde.

Une question m’oppresse : pour quoi, pour qui cet homme est-il mort ?

Cette guerre d’Afghanistan qui apporte chaque semaine – chaque jour ? – son lot de blessés, de morts, d’attentats, d’horreurs est pour beaucoup lointaine, inutile et perdue d’avance. Alors pourquoi donner sa vie là-bas ?

En s’engageant dans l’armée comme simple soldat, en 1984, Franck Bouzet savait que le soldat a le redoutable et terrible pouvoir de donner la mort, et le risque aussi grand de la recevoir. Cela au nom de valeurs supérieures telles que la Liberté, la Paix, la Fraternité.

Franck Bouzet ne se battait pas en Afghanistan pour asservir un peuple, pour imposer une domination, mais pour le libérer.

Nous le savons tous, les Talibans veulent imposer aux Afghans et aux Afghanes une véritable dictature. Leur imposer l’obscure et inhumaine charia avec ses voiles, ses burqas, l’oppression des femmes, la lapidation de la femme adultère, etc.

C’est contre tout cela que l’adjudant-chef France Bouzet se battait.

Il est mort par fidélité à un devoir supérieur qui dépassait sa propre vie.

Je sais que l’Honneur n’est plus guère prisé de nos jours. J’affirme cependant qu’il est mort dans l’Honneur, pour l’Honneur, et pour la France.

« L’Honneur est la colonne vertébrale de nos armées, le pilier indispensable qui les tient droites et dignes. Une armée sans honneur n’est rien de plus qu’une milice, une bande de terroristes sans foi ni loi. » (Général Henri Bentégeat – Aimer l’Armée – 2012)

« Honneur et Patrie », tels sont les deux mots inscrits en lettres d’or sur nos drapeaux, sur ces drapeaux qui ont accompagné les derniers hommages rendu à ce major à titre posthume. Quelle fierté pour tous les siens, par delà la cruauté de ce deuil !

D’aucuns diront que les 88 militaires français qui sont tombés en Afghanistan sont morts pour rien, nos troupes quittant ce pays sans que la paix y règne. Rien n’est plus faux. Leur sacrifice fait la fierté de la France et des soldats afghans qui luttent eux aussi, héroïquement pour la Paix dans leur pays. Leur sang versé trace un chemin, une trajectoire et indique une marche à suivre.