N’oublions pas la guerre israélo-palestinienne…

Le séisme que la France connaît aujourd’hui – à la suite, disons-le, d’un coup de folie d’Emmanuel Macron ou plus exactement de son orgueil et de son narcissisme – ne doit pas nous faire oublier le conflit israélo-palestinien, dramatiquement relancé le 7 octobre dernier.

D’autant plus que l’antisémitisme sévit à nouveau en France, du fait d’un Mélenchon et de ce Front populaire qui n’est qu’un ramassis d’islamo-gauchistes, qualifiant le Hamas de « résistants », poussant les Français contre nos forces de l’ordre – « la police, tue ! » -, déchaînant les musulmans contre les Juifs, contre Israël, etc., etc.

C’est pourquoi je veux essayer de présenter brièvement, ici, l’origine de ce conflit entre les Israéliens et les Palestiniens – qui fait les « choux gras » du Front populaire – et dire, malgré un avenir si sombre, mes espoirs de voir une accalmie ses dessiner.

Sans remonter à ses origines lointaines, on peut dire que l’antisémitisme a atteint son paroxysme avec la shoah et ses six millions de morts, sous le régime nazi. Quant au conflit chronique en Palestine, on peut le faire remonter en 1947, quand les Juifs, éparpillés ici et là dans le monde – diaspora – ont commencé à se regrouper sur ce territoire.

Rappelons que de 1516 à 1916, ce pays fut occupé par les Ottomans. Et qu’à la fin du XIXe seuls 24 000 Juifs occupaient la Palestine contre 500 000 Arabes (musulmans, chrétiens ou druzes) soit 95% de la population.

A la suite de la Grande Guerre, la Conférence de la Paix de janvier à août 1919, plaça la Palestine sous mandat britannique, et il fut décidé de créer un Etat juif, alors que les Arabes souhaitaient être rattachés à la Syrie. Les drames, qui s’enchaînent depuis, viennent en grande partie de-là.

Le 29 novembre 1947, l’ONU propose un partage en trois de la Palestine : un Etat juif, un Etat palestinien et la mise sous contrôle international de Jérusalem. Les Arabes et les dirigeants des pays voisins refusent.

Or depuis près de 80 ans la situation en Palestine n’est qu’une suite de guerres, de traités jamais respectés, d’assassinats, et d’innombrables morts.

Pour résumer, rappelons que 4 guerres ont opposé Israël aux pays Arabes voisins. Israël les a toutes gagnées mais aucune n’a abouti à une paix durable. La première guerre d’Israël contre ses voisins, en 1949, a entrainé fuite de 750 000 Palestiniens.

Nouvelle guerre en 1956, à la suite de la violation du droit international du président égyptien Nasser, ayant tenté de nationaliser le canal de Suez.

Le 8 mai 1964 : création de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine)

Du 5 au 10 juin 1967 : 3ème guerre israélo-palestinienne – ou guerre des six jours – à la suite d’un blocus déclenché par l’Egypte contre Israël et des menaces d’autres pays arabes. Israël s’empare alors du Sinaï, du plateau, du Golan, de la bande Gaza et de la Cisjordanie.

Du 6 au 25 octobre 1973, 4ème guerre israélo-arabe – ou guerre du Kippour – déclenchée par le président égyptien, Anouar el Sadate – avec le soutien de la Syrie. Victoire d’Israël.

En 1977, premier cabinet de de Menahem Begin, avec la coalition politique de droite du Likoud, fondée en 1973.

Le 17 septembre 1978 : accords de Camp David entre Sadate et Begin.

Le 6 octobre 1981, Sadate est assassiné, au Caire, par un groupe de dissidents de Frères musulmans.

Le 6 juin 1982, Israël attaque le Liban pour éliminer les bases de l’OLP et repousser les Syriens qui soutiennent ces bases. Septembre : massacres dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, près de Beyrouth, perpétrés, lors la guerre civile libanaise par les milices chrétiennes des phalangistes, avec – semble-t-il – la complicité d’Israël. Entre 700 et 3 500 civils palestiniens tués…

Décembre 1987 – septembre 1993 : 1ère intifada (dite des pierres) – mouvement populaire palestinien massif et non armé contre l’occupation.

13 septembre 1993 : accords d’Oslo entre Yasser Arafat et Ytyzhak Rabin.

4 septembre 1995 : assassinat de Rabin par un terroriste juif.

Septembre 2000 – février 2005 : 2ème intifada (Al-Aqsa).

Août 2005 : fin de la présence militaire et civile israélienne dans la bande de Gaza. Le Hamas en prend le contrôle en 2007.

2008 : loi fondamentale définissant Israël comme « Etat nation du peuple juif ». L’ambassade des USA est installée à Jérusalem.

Et nous arrivons au 7 octobre dernier, avec cette série d’attaques coordonnées, du Hamas, dans le sud d’Israël. Aucun mot n’est à la hauteur de cette barbarie : 1 200 Israéliens ou binationaux trouvent la mort au cours de ces attaques, qui s’accompagnent de viols, de meurtres d’enfants, de femmes éventrées, et de la prise d’otages de plus de 240 personnes, etc.

Depuis Israël mène une guerre de représailles contre le Hamas, dans la bande de Gaza, pour éliminer tous les terroristes, qui s’y cachent. Plus de la moitié des 2,3 millions habitants de l’enclave ont fui vers le Sud et s’entassent désormais à Rafah, non loin de la frontière égyptienne.

Le plus terrible peut-être, c’est que les chefs du Hamas sont à l’abri au Qatar, et que ce sont donc les femmes et les enfants gazaouis qui sont les victimes innocentes de ces représailles, qui auraient entraîné la mort de plus de 37 000 Palestiniens. Et combien de blessés ? De veufs et de veuves ? D’orphelins ?…

Quant aux 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues comme otages à Gaza, et 41 seraient mortes, selon l’armée. Israël pose comme condition préalable pour tout cessez-le-feu, la libération des otages encore en vie.

Bien sûr, toutes les associations qui défendent les droits de l’homme et les membres du Front populaire, passent sous silence les atrocités dont ont été victimes les Israéliens le 7 octobre 2023 et condamnent ces représailles. Je ne saurais dire que je les approuve mais je les comprends. Ce qui me désole ce sont toutes ces victimes palestiniennes dont, n’oublions pas, le Hamas est responsable des souffrances, qu’elles subissent aujourd’hui. Il faut bien remettre « les pendules à l’heure » et rétablir une vérité occultée par tant de mensonges !

Que conclure sinon que nous assistons à une escalade de la haine et de la violence, dont on ne voit pas la fin. Des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans obéissent à des extrémistes et s’entretuent, alors que les principes de base de toute religion, devraient être de rassembler tous les hommes dans un même respect et une même humilité, face à « l’Innommable ».

J’ajouterai deux choses encore à propos des Juifs et des Sionistes, à l’origine peut-être de ces guerres qui n’en finissent pas. Les Juifs et les Sionistes ont dit à propos de la Palestine : « Nous y revenons » au lieu de dire : « Nous y venons. », se référant aux promesses faites au peuple hébreu, par les prophètes et sans tenir compte des Palestiniens qui se trouvaient déjà sur ce territoire.

De même, ils ont eu pour slogan : « La terre pour un peuple sans terre », alors que cette terre n’était pas vide.

Enfin, au terme de cette chronique, je veux dire la tristesse, qui m’a envahi dernièrement, en voyant dans une revue, la photo d’un Arabe pleurant devant un portrait d’Ytzhak Rabbin, assassiné deux jours plus tôt, par un Juif extrémiste. Nul ne peut refaire l’histoire mais cet assassinat a mis fin à la lueur d’espoir entrevue avec la poignée de main que ce dernier avait échangée, près de deux auparavant, avec Yasser Arafat.

     Puisse un jour des hommes de bonne volonté, accéder au pouvoir et ramener les peuples à la Paix !…

Guerre en Ukraine : l’illusion du « devoir de mémoire »…

Né en1947, j’ai eu la chance de ne pas connaître les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, mais tous ceux qui l’on connue – comme les anciens de 14-18 – pensaient que ce serait la dernière guerre.

Pour nous prémunir de toute nouvelle guerre, nos contemporains ont inventé le « devoir de mémoire » et tous pensaient que l’Europe serait désormais épargnée de tout nouveau conflit. La guerre en Ukraine, à nos portes, nous montre, hélas, qu’il n’en est rien !

Oui, la guerre est à nouveau à nos portes – une guerre qui n’impacte pas que l’Europe, mais le monde entier – et qui peut nous laisser penser que la violence et la haine sont dans les gènes de l’homme et que rien ne peut les arrêter !

Mais leur origine profonde vient, peut-être, de la façon dont les enfants sont éduqués dans leur petite enfance – privés d’un amour qui les responsabilise – et de la facilité avec laquelle, à l’adolescence, ils deviennent les proies de dictateurs qui les rassemblent autour d’ennemis tout désignés, et les poussent à la guerre.

Ce fut le cas à la fin des années 1920, au cours desquelles Hitler enrôla les jeunes, les dota d’uniformes dont ils étaient fiers, les fit participer à des cérémonies exaltantes, et désigna les Juifs comme les responsables de la défaite de 1918. Puis ce fut le cas de toute la population allemande qui le suivit comme des moutons de Panurge.

Bien que la vie à l’intérieure de la Russie échappe en grande partie aux Occidentaux, il est permis de se demander si Poutine ne fait pas tout pour galvaniser la population contre l’Ukraine qu’il accuse, entre autres, de nazisme.

Et de même, il est permis de se demander si le président ukrainien Zelinski – que la plupart des Occidentaux soutiennent sans réserve mais dont on sait que régime est profondément corrompu – n’envoie pas ses hommes combattre de façon inconditionnelle, emportés par sa propagande guerrière…

Je sais que tout cela mérite d’être nuancé, mais le but de cette chronique est double :

– Montrer l’illusion du « devoir de mémoire » qui n’empêche pas le retour des guerres.

– Montrer que, bien souvent, les peuples qui n’ont pas acquis un minimum de maturité dans leur jeunesse – parce que privés d’amour pendant les premiers mois de leur vie et à leur adolescence – sont prêts à suivre, aveuglément, n’importe quel dictateur et à donner sa vie pour lui.

Dites-moi pourquoi…

Dites-moi pourquoi les Turcs, qui viennent de se décider à bombarder les positions de Daesh, bombardent également les postions des Kurdes, qui luttent eux aussi conte Daesh ?… Et cela avec la bénédiction des Américains et de l’OTAN…

Dites-moi pourquoi les Occidentaux font tous, soudain, la cour à l’Iran après avoir voué ce pays aux gémonies ? La France, après avoir interdit toute exportation vers l’Iran, envoie, en grande pompe, notre ministre des Affaires étrangère, essayer de trouver marchés, comme si nous étions de vieux amis. Un accord est survenu sur le nucléaire, me direz-vous… Mais personnellement je ne crois guère à ces alliances de circonstances…

Dites-moi pourquoi la Communauté Internationale, condamne la Russie et son annexion de la Crimée ? A ma connaissance, la Crimée est russophone depuis quatre siècles, et il me semble que sa place est davantage en Russie qu’en Ukraine. Pourquoi, en tout cas, en voulant donner des leçons de morale à la Russie, la France se prive-t-elle de débouchés importants dans ce pays, et notamment de la vente des deux navires de guerre Mistral ?…

Dites-moi pourquoi Bachar el-Assard et son régime sont les pestiférés du monde entier ? Certes, ce ne sont pas des modèles de démocratie, comme nous les entendons en Occident, mais ils maintiennent – ils maintenaient ? – un équilibre dans la Syrie et dans tout le Proche-Orient, entre toutes les communautés religieuses, politiques et ethniques. Les tristes expériences du renversement de Saddam Hussein en Irak, de Kadhafi en Lybie, et le chaos qui s’en suit, n’ont pas servi de leçon.

Dites-moi, enfin, pourquoi les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans, qui prétendent adorer le même Dieu, se déchirent à ce point, dans le monde et à Jérusalem, leur lieu saint ? Les vestiges du Temple qui devraient les rassembler dans une même prière, dans une même adoration, avec son mur des Lamentations, son Esplanade et autres sanctuaires, sont sources d’affrontements quasi quotidiens. J’avoue, personnellement, avoir beaucoup de peine à croire en la Justice d’un Dieu, qui a donné un territoire à un peuple au détriment de ceux qui s’y trouvaient auparavant. Et j’avoue également, être de plus en plus sceptique, au vu des massacres perpétrés par les islamistes, quand j’entends des responsables musulmans prétendre que l’Islam est une « religion de paix » !…

Une nouvelle fois je pose des questions sans apporter de réponses. Mais je pense que tous nos politiques qui veulent se mêler de tout, et qui ne cessent de donner des leçons de morale à tous, feraient bien de balayer devant leur porte. Quant aux religions je voudrais qu’elles soient un facteur de paix et de rassemblement, dans une même recherche du sens de la vie et de la mort. Mais, là-encore, je rêve…

Où nous conduit le sarkozysme…

En ces jours sombres où selon un sondage inquiétant, 65% des français approuvent l’expulsion des Roms, il devient urgent de voir où nous conduit la politique de Nicolas Sarkozy, de son gouvernement et de toute sa clique d’inféodés.

On ne peut empêcher les fleuves de courir vers la mer. On ne peut empêcher ceux qui n’ont rien de se tourner vers les pays riches.

Je pense, comme beaucoup qu’on ne peut soulager toute la misère du monde et qu’il faut essayer, le plus humainement possible de l’endiguer et d’essayer de traiter le mal à sa racine, c’est-à-dire en donnant les moyens aux pays les plus pauvres de se prendre en charge. Chose complexe, hélas, les aides apportées aux pays pauvres étant souvent détournés par les politiques…

Quoi qu’il en soit, on ne saurait rendre responsable de tous nos maux, une communauté – les Roms – et les renvoyer massivement en Roumanie où ils seront condamnés à survivre en fouillant dans les poubelles. Il y a une limite à ne pas franchir.

Non les Roms ne sont pas responsables de tout ce qui va mal en France et Nicolas Sarkozy en fait des boucs-émissaires et essaie – avec succès ? – de récupérer tout un électorat qui considère l’étranger comme un ennemi potentiel.

Prenons garde ! Cette politique me rappelle trop celle de Vichy qui livra à Hitler, en 1940, les réfugiés antinazis, qui commença par interdire de nombreuses professions aux Juifs, qui retira la nationalité française à un grand nombre de ceux qui étaient d’origine étrangère et qui finalement aboutit à l’extermination de 80.000 juifs français dans les camps de la mort.

Oui, prenons garde à la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy et de ses vassaux, qui, utilisant les fibres les plus viles qu’il y a dans l’homme, soumet 800.000 ou 900.000 Français chaque année aux gardes à vue pour les motifs les plus futiles, qui fiche chaque citoyen, qui fait nous faire croire en permanence que l’alourdissement des peines ramènera la sécurité, qui condamne non seulement les coupables mais ceux qui peuvent l’être, qui fait juger les fous !

Oui, prenons garde ! Notre démocratie est en danger. La France est en train de perdre son âme comme aux heures les plus sombres de l’histoire de Vichy et demain il sera trop tard. Et notre belle devise : « Liberté – Egalité – Fraternité » ne sera plus qu’un souvenir que nos enfants devront reconquérir au péril de leur vie comme nos aînés voici soixante-dix ans !…