Génocide des Arméniens : retour à la pensée unique !…

Pour des raisons purement électoralistes – les Arméniens sont environ 500 000 en France et leurs voix peuvent assurer la victoire à celui qui les obtiendra – Nicolas Sarkozy ramène la France aux périodes les plus sombres de la pensée unique.

Au IIIe siècle de notre ère, le prêtre Alexandre Arius nia la nature divine du Christ. L’empereur Constantin défendit de lire ses ouvrages et ordonna des les détruire. « Si quelqu’un est surpris ayant caché un livre d’Arius et ne le brûle pas sur-le-champ, il subira la peine de mort. Le supplice capital suivra immédiatement la découverte de la faute. »

Nous avons tous en mémoire les massacres de l’Inquisition et les luttes sanglantes entre catholiques et protestants.

Nous savons tous à quels excès mène aujourd’hui l’intolérance de fanatiques, d’exaltés et d’extrémistes.

La loi votée par le Parlement vendredi dernier, 23 décembre, en condamnant à un an de prison et 45 000 euros d’amende ceux qui nient le génocide des Arméniens par les Turcs en 1915, procède de la même intolérance.

Championne dans le domaine de la législation, la France décide désormais de ce qui est vrai en histoire.

Or cette question n’appartient pas aux gouvernants mais aux historiens, et à eux seuls, chacun ayant la liberté de les croire ou non.

Cette loi du 23 décembre nous rappelle les heures dramatiques de l’URSS, sa pensée unique et ses goulags…

Un Etat qui nie la liberté de pensée commet un crime.

Personnellement, mes connaissances en histoire me laissent penser que les Turcs ont effectivement commis un génocide envers les Arméniens en 1915.

Mais la France n’a pas à condamner ceux qui le nient.

Il appartient aux historiens – et non à la Justice – de faire de façon apaisée toute la lumière sur ce drame.

L’intolérance de Nicolas Sarkozy – qui ferait bien de balayer devant sa porte – risque – sous de fallacieux prétextes de défense des droits de l’Homme – de nous brouiller avec la Turquie et discrédite gravement la diplomatie française.

En imposant cette loi, le président Sarkoy et en la votant, le Parlement, droite et gauche confondues, ont fait faire à la France, terre des droits de l’Homme, un bond de plusieurs siècles en arrière…

 

Chrétiens et musulmans en France…

Dans mon article « Mosquées : deux poids, deux mesures », du 28 mai dernier, je déplorais que les musulmans de France aient toute liberté pour pratiquer leur culte, tandis que les chrétiens d’Algérie sont réduits à la clandestinité.

Un de mes lecteurs me met le commentaire suivant : « Les islamistes ont tout pouvoir sur notre sol – la France – qu’ils aillent dans leur pays faire leur loi et nous laissent tranquilles ! »

Chercheur de Dieu, chrétien d’avant l’Eglise et des chemins de Galilée, chrétien de cœur, je veux voir en tout homme un frère et refuse un renvoi massif et arbitraire de tous les musulmans de France.

Mais je pense que ceux qui ne veulent pas respecter nos lois, qui nous imposent tous leurs dicktats, que ces femmes qui nous provoquent avec leurs burkas moyenâgeuses – quand des femmes dans les pays musulmans risquent leur vie en refusant de porter le voile ! – devraient effectivement être expulsés de notre sol.

Malheureusement, le laxisme et la démagogie l’emportent depuis des années en France, et seule une Marine Le Pen, dont je condamne l’extrémisme et le populisme, propose de telles les mesures.

Quand donc des hommes politiques gardiens de nos libertés, auront-ils le courage tout en restant modérés, nuancés, humains, de faire respecter nos droits de pays de tradition humaniste et chrétienne, et oseront condamner ceux qui bafouent ostensiblement nos lois ?…

L’expulsion de quelques extrémistes et provocateurs ferait sûrement réfléchir tous les musulmans de France qui, dans leur grande majorité, ne demandent qu’à vivre en paix et auxquels nous accorderons toujours la liberté de pratiquer leur religion aux seules conditions qu’ils respectent les nôtres et la tradition laïque de notre République, ainsi que nos us et coutumes…

Viol et assassinat d’Agnès Marin : fiction et réalité…

Le petit village du Chambon-sur-Lignon et la France tout entière sont bouleversés par le viol et l’assassinat d’Agnès Marin, cette collégienne de 13 ans. Une famille connaît un deuil cruel.

Mathieu, le meurtrier, un jeune collégien de 17 ans, avait déjà été inculpé pour un viol sur mineure en août 2010.

Ce drame soulève une nouvelle fois la question des lenteurs de la justice et du maintien liberté de certains criminels : pourquoi ce jeune, qui avait été inculpé en août 2010, n’avait-il pas encore été jugé et placé dans un centre de détention adapté ?…

Il soulève également la question de la récidive et des expertises psychiatriques. On pose aux psychiatres des questions auxquelles nul ne pourra jamais répondre : comment savoir si un criminel n’est plus dangereux, est guéri et ne recommencera pas ?…

Enfin, nous savons tous que les suivis psychiatriques imposés à certains, très souvent ne se font pas, faute de moyens.

Nos responsables politiques devront répondre à ces questions, mais je voudrais ici en poser d’autres.

Je veux parler de la violence des jeux vidéo, de nombreux films, et de la banalisation de la pornographie. Dès leur plus jeune âge, les jeunes baignent dans cette atmosphère immorale, malsaine et pernicieuse.

Au point qu’ils ne font plus la différence entre la fiction et la réalité, au point qu’ils ne sont plus retenus par la moindre barrière morale.

Les parents et les éducateurs ont une lourde responsabilité dans les crimes que nous rapportent chaque jour les journaux.

Mais plus que les parents encore, les responsables d’un grand nombre de dérives de nos adolescents, sont ceux qui commercialisent ces jeux, ces films, et tous les médias qui rapportent chaque jour des crimes et des scènes de guerre.

Nous avons deux petits-enfants de 5 et 3 ans. Ils viennent souvent chez nous. Là nous jouons avec eux au jeu de l’oie, aux petits chevaux, aux dames. Nous leur lisons ou racontons de saines histoires et, quand nous leur mettons des dessins animés, c’est pour regarder « Choupi et Doudou », la « Panthère rose », « Boule et Bill », « Tintin au Tibet » et autres.

Bref, des dessins animés dans lesquels il n’y a pas de scènes de violence, ni de viol. Pas des scènes de guerre. Pas de sang.

D’aucuns diront que nous sommes ringards. Je ne crois pas.

La personnalité du petit l’homme se forge dès ses premières années. Et c’est en baignant dès le plus jeune âge dans une atmosphère harmonieuse d’amour et de fraternité, qu’il deviendra un être droit, honnête et respectueux des autres.

Bien évidemment cela n’empêchera pas certains de sombrer dans la délinquance, la drogue et le crime. Il est, hélas, des adultes qui rejettent les valeurs apprises dans leur enfance. C’est là la rançon de la liberté.

Mais cela limitera le nombre des dérives à l’heure de l’adolescence.

Au nom de la sacro-sainte liberté, la censure est interdite et pourtant tout n’est pas bon pour les enfants. Loin de là.

Il appartient bien sûr aux parents de faire cette censure. Mais, bien souvent – trop souvent ! – pris par le temps et la fatigue, ils adoptent la solution de facilité et laissent leurs enfants jouer à la guerre sur leurs consoles ou regarder n’importe quoi à la télévision.

Et il y a de plus en plus de familles monoparentales dont le responsable n’a plus le temps de veiller aux activités de ses enfants.

Je prétends donc que les créateurs de jeux violents, les producteurs de certains films qui banalisent la cruauté et la barbarie, les médias – TV et radios – qui se repaissent de scènes morbides ou qui incitent à la débauche avec des numéros de téléphone où joindre des prostituées, ont une grande part de responsabilité dans les drames de notre triste époque !…

Pour finir, je rappellerai que les habitants de ce petit village du Chambon-sur-Lignon si cruellement marqué aujourd’hui, ont sauvé un très grand nombre de juifs pendant la dernière guerre.

C’est cette image de dévouement aux autres, avec tous les dangers qu’il comportait, que je veux garder. Et qu’il faut garder. C’est cet exemple de fraternité courageuse qu’il faut avant tout rappeler.

L’Espérance.



Il y a longtemps. Bien longtemps.
Quand tous les maux se furent échappés
de la boîte de Pandore,
la guerre qui déchire le monde,
la jalousie, l’envie, la colère
la vengeance stérile
la méchanceté, la folie
l’amour non partagé,
et aussi la maladie et la mort,
alors, quand tous ces maux
se furent répandus sur la terre,
apparut du fond de la boîte maudite
l’Espérance !

Ah ! l’Espérance !…
Petite flamme fragile
qui accompagne les hommes
tout au long de leur vie.

L’Espérance qui brise les chaînes
du prisonnier.
L’Espérance plus forte que la raison.
L’Espérance qui donne le succès
quand tout semble perdu.
L’Espérance plus forte que la maladie,
plus forte que la mort.
L’Espérance qui assure toujours
le triomphe de la Liberté.

Ah ! quelle Espérance et quelle Foi,
fallait-il à nos pères et à nos mères,
dans la nuit de l’Occupation,
dans les souffrances et l’obscurité
des cachots
pour savoir qu’un jour
la Liberté et la Paix triompheraient.

Gardons toujours l’Espérance
au fond de nos cœurs !
C’est le bien le plus précieux
que nous ayons sur cette terre,
et personne ne peut nous l’arracher.

Dans un monde où il est si tentant
de céder au désespoir.
Dans un monde où les médias
se complaisent à nous dire
tout ce qui va mal,
gardons,
enracinée au plus profond
de nous-mêmes,
l’Espérance qui triomphe de tout.
L’Espérance avec laquelle nous construirons
ce monde d’Amour, de Justice,
de Liberté et de Paix,
dont nous rêvons tous !

Dans la paix d’un cimetière militaire…

Cimetière militaire de la Doua
dans la paix d’un nouveau printemps

Là, dans le silence d’un cimetière militaire,
chrétiens et musulmans
dorment d’un sommeil paisible.

Une simple croix ou une simple stèle
se dresse sur un tapis d’herbe verte
caressé par le vent frais
d’un nouveau printemps.

Non loin, quelques tombes juives
et quelques tombes protestantes de soldats anglais
témoignent de cette fraternité retrouvée
dans l’Au-delà.

Dormez, mes frères, d’un sommeil tranquille.
Vous qui êtes tombés
pour la France, pour la Liberté et pour la Paix !

Donnez-nous la force,
l’intelligence et le cœur
de vivre fraternellement !
et de suivre le chemin d’Amour
que nous indique notre Dieu,
que nous l’appelions Christ, Allah
ou Jehova
ou que nous nous croyons
les fruits du seul Hasard.

N’attendons pas la mort sans retour
pour mettre un terme à nos vaines querelles

Tous ces morts emportés au printemps de la vie
et que les frissons d’un nouveau printemps
ne font plus frémir,
d’une seule et unique voix,
nous crient :
Plus jamais la guerre !