« Si je savais quelque chose qui me fût utile… »

Montesquieu écrivait :« Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je la rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l’Europe ou bien qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime. » (Mes pensées)

Tous ceux qui divulguent sans la moindre retenue des informations confidentielles feraient bien de s’en inspirer.

Pauvre France où il n’y a plus de secret professionnel, où tout est étalé dans la presse !

Pauvre France qui se gargarise d’affaires putrides et nauséabondes !

Pauvre France où il faut pour connaître la vérité passer par des indics, des taupes, des balances, des délateurs, etc. Appelons les choses par leur nom !

Sans doute suis-je trop droit, trop honnête, pour comprendre ce monde de trahisons, de compromissions, de mensonges où l’enjeu ce n’est plus l’intérêt de la France, ma Patrie, mais l’intérêt de clans, la dissimulation de fortunes, l’accumulation de pouvoirs…

Toute société humaine, pour vivre, a besoin de la fidélité et de l’honnêteté de tous ses membres. Et à notre magnifique devise « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE » la France ferait bien d’ajouter le mot « LOYAUTE » dont elle a tant besoin!