Emoi dans les milieux scientifiques et dans les médias : l’intelligence artificielle est-elle sur le point de supplanter l’intelligence humaine, après la victoire de l’ordinateur AlphaGo contre le Sud-Coréen Lee Sedol, n°3 mondial de go ?

Sur le plan des calculs, de la rationalité, il n’y a aucun doute : l’homme ne fait pas le poids par rapport aux machines qu’il arrive à créer.

Mais l’homme n’est pas seulement un être de calculs et de rationalité. C’est aussi un être de sentiments, d’émotions, un être de chair et de sang, en un mot, un être de cœur. Un être qui a une conscience et dont la conduite obéit – ou désobéit – à des règles morales.

Les robots les plus perfectionnés resteront toujours incapables de prendre des décisions que seule une conscience évoluée peut prendre.

C’est ainsi qu’on cite l’exemple de cette voiture sans chauffeur – Google-car – qui a provoqué un accident pour ne pas avoir su déroger au code de la route au moment où il aurait fallu le faire, et où un être humain responsable l’aurait fait.

Non ! la machine ne remplacera jamais l’homme, mais il convient cependant que l’usage des robots soit limité et sérieusement encadré.

Qu’adviendrait-il si un robot – après une série d’analyses poussées et d’une logique implacable – décidait de lancer une bombe atomique contre un ennemi menaçant et risquait de provoquer une nouvelle mondiale qui détruirait toute la planète ?…

On le voit, avec ce dernier cas, rien ne peut remplacer l’intelligence humaine, sa capacité à peser le bien et le mal et son art de négocier dans les situations les plus tendues. Nous le savons, l’informatique raisonne par oui et par non. Or l’être humain est beaucoup plus complexe et ne peut se satisfaire de ces seuls raisonnements binaires…