Monsieur Macron,
Je ne saurais vous appeler « Monsieur le Président de la République » car vous êtes totalement indigne de cette fonction et vous êtes le déshonneur de la France.
Quelle honte que cette rencontre avec Donald Trump, le Président de la première puissance mondiale, et cette familiarité dont vous avez fait preuve avec lui !…
En voyant cette amitié surjouée qui vous a réunis, faite de rires, de tapes dans le dos et de clins d’œil, j’ai pensé que Charles de Gaulle et François Mitterrand devaient se retourner dans leur tombe.
S’il est vrai que vous n’êtes qu’un gamin immature, qui avez plongé la France dans un des plus profonds abîmes de son histoire, et que sa prospérité et son prestige mondial vous importent peu, je viens cependant vous adresser ici une requête à laquelle vous êtes le seul à pouvoir répondre.
Comme vous le savez, le grand écrivain et humaniste, Boualem Sansal, est emprisonné depuis trois mois, dans les geôles algériennes. Il souffre d’une grave maladie, est privé de soins, a commencé une grève de la faim et est en danger de mort. Son épouse est hospitalisée en France et il risque de ne pas la revoir vivante. Vous seul pouvez le faire libérer.
Vous avez le devoir et le pouvoir d’exiger de votre homologue algérien, le Président, Abdelmadjid Tebboune, qu’il le libère immédiatement.
Et, s’il ne s’exécute pas sur le champ, il est inutile que vous vous lanciez dans des menaces dont il se moque royalement, car il sait qu’elles n’ont jamais été mises à exécution. Vous avez le devoir de supprimer aussitôt aussi la kyrielle d’avantages exorbitants dont profite l’Algérie et les Algériens depuis plus de cinquante ans.
Jusqu’à présent les diplomates se sont opposés à des telles mesures. Ce sont cependant les seules qui permettront la libération de Boualem Sansal.
Je vous en prie, usez de ce pouvoir qui vous appartient. La communauté nationale et internationale vous en sera infiniment reconnaissante.
Bien respectueusement.