J’apprends que nos technocrates et eurodéputés de Bruxelles, ont donné naissance à un agenda 2010-2011, tiré à plus de trois millions d’exemplaires et destiné aux écoles secondaires. Excellente idée, direz-vous. Un seul bémol : si les fêtes religieuses juives, hindoues, sikhs et musulmanes y figurent en bonne place, les fêtes chrétiennes ont purement et simplement été supprimées.

Ainsi la fête de Noël, célébrée dans toute l’Europe, par les chrétiens comme par les non-chrétiens, a tout simplement été gommée.

On a là, une nouvelle fois, la volonté de nos dirigeants européens, de couper l’Europe de ses racines, de nier son passé.

Non seulement, ils construisent une Europe des lois et des règlements de plus en plus pointilleux qui entravent la liberté du plus grand nombre, mais en plus ils s’attaquent à son âme.

C’est d’abord une Europe des cœurs et des esprits qu’il faut construire, une Europe dans lequel le passé de chaque nation sera rappelé, et une Europe invitée, à la lumière de ce passé, à mettre tout ce qu’elle a de meilleur pour faire de son immensité, une terre d’échanges et d’enrichissements culturels.

Cet agenda montre que nous n’en prenons pas le chemin.