J’ai une mémoire très sélective et oublieuse. Je ne retiens pas les jours qui passent. J’ai beaucoup de mal à me rappeler le lendemain ce que j’ai fait la veille, et encore plus quand il s’agit des semaines et des mois précédents.
Je note donc pour mémoire, dans mes tablettes, que nous connaissons depuis plus d’un mois une canicule écrasante avec des températures dépassant souvent les 35 degrés. A l’automne ou dans l’hiver, il y a de fortes chances que je ne m’en souvienne plus !…
Cette canicule touche toute la France et je serais curieux de savoir quelles sont les conditions climatiques dans les autres pays du monde. Sommes-nous un cas isolé ?…
S’agit-il du réchauffement climatique ou d’une simple coïncidence ? Le réchauffement climatique est indéniable. Tous les curseurs le confirment. L’homme a vraisemblablement une part de responsabilité dans ce phénomène. Mais quelle est-elle ?
Depuis des millions et des millions d’années, la Terre, notre bonne vieille Terre, ne cesse de se réchauffer et de se refroidir, sans que l’homme n’y soit pour rien. Il y a des mécanismes qui lui échappent et qui lui échapperont toujours. Qu’il ne maîtrise pas et qu’il ne maîtrisera jamais. Ne seraient-ce que des explosions inhabituelles sur le soleil, le réveil d’un volcan ou autre.
Il est bien évident que la pollution de plus en plus importante que nous connaissons, n’arrange pas les choses.
Le problème, je l’ai souvent dit, c’est le nombre. Nous sommes actuellement plus de 7 milliards sur terre et nous serons plus de 9 milliards en 2050.
Je pense qu’il est possible – au point de vue alimentaire – de nourrir une telle population. Mais ce grand nombre engendre des besoins énergétiques considérables et impose une discipline, une éthique, des lois que notre monde, hélas – j’en ai bien peur – n’aura jamais.
Et alors qu’il importe plus que jamais de partager les richesses, de mettre en commun les découvertes et les progrès scientifiques et techniques, je crains que le monde continue à être victime de l’égoïsme et de l’individualisme du plus grand nombre, et des guerres que ces maux génèrent.