Vu lundi « Le discours d’un roi ». Quel bonheur que ce film dans notre monde de désespérance !

Il nous montre les récompenses de la volonté, de la ténacité, de la persévérance, avec ce roi, Georges VI (Colin Firth), père de l’actuelle Reine Elisabeth II. Il souffre d’un handicap terrible : il est incapable de parler en public, il bégaye aussitôt et est inaudible.

Sa femme, Elizabeth (Helena Bonham Carter) le soutient de son amour magnifique, ne doute pas de sa guérison, et l’épaule de sa confiance.

Quel homme admirable, enfin, que Lionel Logue (Geoffrey Rush) ce thérapeute du langage, insolite, d’une habileté et d’une finesse remarquables ! Des désaccords l’opposeront à George VI, mais l’amitié sera la plus forte, la volonté de le guérir l’emportera, et il l’accompagnera dans tout son parcours de roi.

J’ignorais tout de ce grand roi, qui refusa de fuir au Canada lorsque la guerre éclata en 1939, tint tête à Hitler et se montra si près de son peuple dans l’épreuve de la guerre…

Ce film de Tom Hooper a reçu quatre Oscars dimanche soir, et Colin Firth a été sacré meilleur acteur pour son incarnation du roi bègue. Mon seul regret est que Geoffray Rush n’ait pas reçu de prix, lui qui incarne si bien ce thérapeute du langage qui sauve le roi de son infirmité.