Monsieur,

Quand vous déciderez-vous à descendre de cet Olympe où vous vous êtes autoproclamé « roi des Dieux » ?

Vous qui prétendez être le « maître des horloges », je me permets de vous rappeler que Jupiter, lui-même, n’était pas tout-puissant mais était soumis à l’inexorable Destin.

Vous avez cru que vous pouviez indéfiniment et impunément charger d’impôts et de taxes le peuple et notamment les plus pauvres.

Le résultat est là. La France est à la veille d’une révolution, voire d’une guerre civile. Avec des « si » tout est possible. Cependant je reste persuadé que « si » vous aviez abandonné cette taxe sur les carburants voici trois semaines, tout serait rentré dans l’ordre. Malheureusement vous vous êtes entêté, et nous en payons aujourd’hui les conséquences.

Oui, le résultat est là. Au lieu de lâcher quelques milliards de recettes fiscales pour l’Etat, ce sont vraisemblablement de nombreux milliards que l’Etat – c’est-à-dire, au final, les contribuables ! – va devoir débourser pour rembourser tous les dégâts matériels et humains de ces violences, et pour financer toutes les primes et les hausses de salaires qu’il va falloir accorder au monde du travail !

Pour finir, je vous rappelle que vous vous êtes vraiment moqués des retraités : vous vous étiez engagé, lors de la campagne présidentielle, à ne pas toucher à leurs retraites et vous les pressurez maintenant avec la hausse de la CSG. Avez-vous conscience des milliards d’économies que les retraités font faire à l’Etat, en aidant très souvent financièrement leurs enfants et leurs petits-enfants, et s’investissant dans d’innombrables associations ?…

La vérité, Monsieur Macron, c’est que – comme Jupiter – vous n’aimez pas les hommes et vous les méprisez. Ce dernier, en effet, n’aimait dans l’humanité que les belles mortelles, bien « moulées » qu’il poursuivait de ses ardeurs.

Je vous salue