Je lis dans le commentaire d’une internaute et dans des courriers échangés avec elle, beaucoup de désespérance et le sentiment qu’avant tout était mieux.

« Il n’y a plus de tolérance… Notre époque est celle des excès… Aujourd’hui on ne croit à rien. On ne vit que pour l’argent et surtout on a perdu la fierté de son pays. Douce France, cher pays de mon enfance, où es-tu ? Etc. »

Cette désespérance est hélas partagée par beaucoup aujourd’hui et, comme me dit cette internaute : « Positiver est bien dur dans cet océan de négativité. »

Il est vrai que notre époque est marquée par un matérialisme et un individualisme profonds. Et il est vrai que la crise économique et financière dramatique que nous connaissons ne conduit pas à l’optimisme. Mais doit-on pour autant baisser les bras et s’abandonner au découragement ?

Je ne crois pas à l’âge d’or et toute époque a son lot, plus ou moins grand, de souffrances. Il y a soixante-dix ans la France et l’Europe étaient sous la botte nazie et la vie – ou la survie – était encore plus difficile qu’aujourd’hui.

Et les Français d’alors furent loin d’être tous des héros ou des salauds. La plupart furent attentistes et opportunistes.

Mais grâce au courage, à l’abnégation, au sacrifice d’un petit nombre, la France et l’Europe ont retrouvé la Liberté et la Paix. Nous sommes les héritiers de ces hommes et de ces femmes courageux qui ont refusé la fatalité et on espéré contre tout espoir. Et nous avons le devoir de sauvegarder leur héritage.

Aussi nous devons refuser le matérialisme et l’individualisme qui ne mènent à rien, et refuser le nihilisme ambiant.

Ce ne sont pas les majorités mais les minorités qui font l’Histoire. Soyons fiers de nos aînés qui ont donné leur vie pour la France et suivons le chemin qu’ils nous ont tracé !

Je ne sais pas si la Vie a un sens, mais je sais que nous pouvons lui en donner un. Il y a des valeurs supérieures qui nous dépassent et auxquelles nous pouvons consacrer notre vie.

Ces valeurs ont pour nom l’Amour, la Générosité, la Solidarité, le Respect, la Justice, la Liberté, la Paix. Dans un monde où tout passe, ces valeurs sont éternelles.

Cessons de dire que tout était mieux dans le passé, et défendons dans nos actes ces valeurs. Je crois en leur contagion et je fais mienne cette pensée du philosophe Héraclite d’Ephèse qui disait, voici 24 siècles : « Sans l’Espérance, on ne trouve pas l’inespéré ».

L’Espérance c’est le refus de la fatalité. Il dépend de nous que cette flamme, cette toute petite et fragile flamme, ne s’éteigne pas !

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