Le quotidien le Progrès a rapporté, dans ses éditions des 25 et 26 juin, et du 9 juillet, les graves désordres qui ont eu lieu dans la piscine de Rillieux, au cours desquels une jeune femme a été blessée.

Tout d’abord, je tiens à préciser que, lorsque des jeunes gens – entre 13 et 20 ans – s’en prennent à un maître-nageur – qui ne fait qu’appliquer le règlement, en leur demandant de ne pas faire de saltos dans les bassins, pour des raisons de sécurité envers les autres baigneurs – jettent à l’eau le médiateur qui tente d’intervenir, insultent le public qui prend la défense de ce dernier, et finalement frappent trois fois à la tempe une jeune femme qui se baignait avec son fils de trois ans – elle restera inconsciente une « bonne » dizaine de minutes et depuis souffre de migraines – on ne saurait parler ni « d’incidents », ni « d’incivilités », mais de troubles graves à l’ordre public !

Il faut savoir appeler un chat un chat, et en finir avec les termes édulcorés du politiquement correct, dont les médias ont le secret !

Pour mettre fin à ces désordres, il a fallu faire venir les CRS et évacuer la piscine. Depuis l’accès est contrôlé par des policiers et il faut présenter sa carte d’identité pour entrer.

Ces désordres – dont ni le Maire, ni le personnel de la piscine ne sont responsables, mais qui sont le fait de voyous difficilement contrôlables – traduisent hélas un manque de respect pour la « res-publica » ou le « bien public » – qui a donné notre « République » – de la part d’une certaine jeunesse qui n’accepte aucune contrainte et veut imposer sa loi.

Dernièrement, étant dans le bus, j’ai vu deux jeunes filles cracher par terre, entre deux fauteuils, et ensuite poser leurs pieds sur ces fauteuils. Je leur ai fait remarquer, et leur ai demandé si elles faisaient cela chez elles. Elles m’ont ri au nez ! Un tel comportement aurait mérité d’être pénalisé…

Tel est le résultat du laxisme qui sévit en France depuis des années. Où les jeunes sont rois. Où les gendarmes, les policiers, les militaires sont méprisés. Où les professeurs n’ont plus la loi, ni le soutien des familles…

Les jeunes auraient tort de ne pas en profiter, quand je vois une députée « insoumise », Danièle Obono, se vanter d’avoir signé une pétition – au nom de la liberté d’expression ! – en faveur de la chanson « Nique la France ! » du Groupe ZEP ! Et dire qu’elle a le soutien d’une partie des médias !…

Pauvre France ! Oui, pauvre France pour la Liberté de laquelle tant de nos anciens ont fait le sacrifice de leur vie !…