Chacun est libre de penser ce qu’il veut de l’Eglise et de ses dogmes – Eglise à laquelle on peut reprocher de s’être enfermée dans une morale culpabilisante -, mais la vérité est qu’elle n’a pas été fondé par Jésus-Christ mais par les hommes.

Pendant les trois ans de sa vie publique, Jésus a partagé sa vie dans la JOIE, avec ses disciples et tous ceux qu’il rencontrait – les pauvres, les pécheurs, les prostituées, les riches -, ne jugeant et ne condamnant personne, témoignant d’un cœur ouvert à tous. Et il nous a transmis un message d’Amour, de tolérance et de pardon, valable pour tous les temps.

Ses paraboles avec leur clarté et leur justesse, étaient comprises par tous. Mais en prétendant tenir ses pouvoirs de Dieu, son Père et, crime suprême, en remettant les péchés, il s’attira la haine des Grands prêtres, qui décidèrent de le faire périr. Après qu’il eut été condamné à mort et crucifié, ses disciples, Saint-Paul, d’innombrables convertis, etc., ont affirmé qu’il était ressuscité au petit matin de Pâques. Cette Résurrection est un Mystère qui échappe à la raison et appartient au domaine de la foi.

Les lois juives comportaient des kyrielles de prescriptions et d’interdits, cependant Jésus ne les condamna pas. Dans le Discours sur la Montagne, il déclara : « Je ne suis pas venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »Matthieu 5, 17 et tout au long de sa vie publique il montra que l’Esprit passait avant la lettre. Que l’Amour transcendait tout.

Quant à nous, nous avons le devoir de mettre nos pas dans les siens, de suivre son exemple et les valeurs de générosité, de dévouement, de partage, de don de soi, qu’il nous a transmises. Là se trouvent les sources de la JOIE et du bonheur les plus profonds.

Quant à la France et à l’Europe, elles sont profondément judéo-chrétiennes : pas une ville – grande ou petite – pas le moindre village qui n’aient son église, son abbaye, son monastère élevés par la foi sans limite de bâtisseurs portant dans leurs rêves, des édifices qu’ils ne verraient jamais achevés.

Alors oui ! revenons au christianisme des origines, la plus belle des religions, qui nous invite à retrouver notre âme d’enfant, qui nous a transmis des valeurs éternelles, et dont les paraboles de Jésus, illuminent à jamais notre monde des splendeurs divines de l’Amour.

Faisons nôtre le plus beau commandement donné par Jésus : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Ayez de l’amour les uns pour les autres. Alors tout le monde saura que vous êtes mes disciples. » (Jean 13, 34-35)

Enfin, comme l’écrivait Pierre Bockel, aumônier de la Brigade Alsace-Lorraine, commandée par le colonel Berger – alias André Malraux : « Le propre de la foi n’est-il pas de croire possible l’impossible et de tout tenter jusqu’au don de la vie pour faire arriver l’invraisemblable ? »[1]

[1] Cf : L’enfant du rire -Pierre Bockel – Grasset – Les cahiers rouges.