La chronique ci-dessous est longue – trois pages ! Mais j’ai tenu à rappeler toutes les transgressions des règles de bioéthique, dont nos dirigeants se rendent coupables, et les dangers gravissimes que ces transgressions risquent d’entraîner pour notre civilisation.

Cependant, chaque partie étant séparée de la précédente par des points de suspension, le lecteur pourra lire ce texte à petite vitesse.

Non contents de déconstruire notre France pluriséculaire, Emmanuel Macron et son gouvernement s’attaquent aux fondements les plus profonds de notre civilisation judéo-chrétienne.

C’est ainsi qu’il a « applaudi » quand, en septembre 2021, la PMA (Procréation Médicalement Assistée) – initialement réservée aux couples hétérosexuels, dont un des membres est stérile – a été autorisée aux femmes homosexuelles et aux célibataires.

Il est vrai que, pour lui, un enfant, aujourd’hui, n’a pas besoin de « père ». Il brise ainsi le lien fondamental de la famille, qui est celui de toute société. Et il fait d’un enfant un objet de consommation qu’une femme seule, ou qu’un couple de femmes homosexuelles, peuvent acquérir, comme elles prendraient un animal de compagnie !

Comment pouvons accepter une telle mesure, contraire à toutes les lois de bioéthique ?!

Et prenons garde ! Demain ce sera l’autorisation de la GPA, dans laquelle une femme, moyennant finances, porte pendant neuf mois l’enfant d’une autre femme.

Cet enfant, auquel elle est bien évidemment charnellement attachée, lui est arraché à la naissance. Cette pratique – inhumaine – se fait déjà dans certains pays étrangers, dans lesquels des femmes françaises se rendent pour y avoir recours, et des associations LGBT et autres demandent qu’elle soit autorisée en France !…

Il s’agit donc là d’une marchandisation du corps humain vers laquelle, du fait de la permissivité de notre société, nous allons tout droit en France !…

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Nous pourrions parler également des lois, maintenant en vigueur, à propos des transgenres. Ce qui devrait être une exception, pour laquelle les choix devraient se faire après maintes réflexions et informations, sur leurs caractères irréversibles, devient maintenant une pratique courante.

Dans les écoles, des enfants sont invités à changer de prénom, sans consulter leurs parents, puis, plus tard, à changer sexe de façon irréfléchie, ce qui entraîne la plupart du temps un mal-être profond – voire de graves maladies – et conduit parfois au suicide !…

Quelle époque ! Quelles mœurs !…

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Nous parlerons maintenant des couples traditionnels, c’est-à-dire hétérosexuels, composés d’un homme et d’une femme, selon les lois éternelles de la Nature.

Jusqu’à présent, ces couples pouvaient revendiquer la paternité et la maternité de leurs enfants, mais désormais ce droit leur est arraché.

En effet, jusqu’à présent, lorsqu’ils remplissaient un formulaire officiel ou autre, ils étaient fiers de pouvoir noter, avant les noms et prénoms de leurs enfants, les mentions « Père » et « Mère » !

Désormais, ils sont obligés, à la place de ces deux mentions de filiation naturelle, de noter : « Parent 1 » et « Parent 2 » !…

Voilà qui nous plonge encore davantage dans la décadence !

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Mais ce n’est pas tout. Alors que Simone Veil a autorisé les avortements – selon un nombre de semaines de grossesse limité et pour mettre fin aux recours aux « faiseuses » d’anges – le législateur a porté de 12 à 14 semaines la possibilité d’avorter, sans préciser qu’à ce stade la tête du fœtus est ossifiée, et que pour sortir le fœtus du ventre de sa mère, il faut le démembrer !…

Et voilà qu’en septembre 2020, un amendement a été ajouté à cette loi sur l’avortement – loi qui ne devrait s’appliquer que dans des cas exceptionnels, vu toutes les méthodes de contraception possibles –, amendement autorisant une interruption médicale de grossesse (IMG) jusqu’au 9ème mois pour « détresse psychosociale » !!!…

Appelons les choses par leur nom : il s’agit là, ni plus ni moins, d’un « infanticide » !…

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Enfin, n’ayant jamais caché sa volonté de légaliser l’euthanasie et le suicide assisté, Emmanuel Macron a tout lieu de se réjouir, car une loi pour les autoriser, doit être votée à l’automne ! Peut-on qualifier une telle loi d’un autre adjectif que de « criminelle » ?!…

Il est vrai que ceux qui sont à la tête notre pays – pour beaucoup voire pour la plupart – ont perdu toute notion de sacré et de transcendance. Les idéaux, d’entraide, de générosité, et de dévouement, qui ont prévalu pendant des siècles dans notre pays, qui ont tissé entre nous tous, des liens profonds de fraternité, ont laissé place, bien souvent, aujourd’hui, à des idéaux de facilité, de moindre effort, et d’égoïsme.

Il faut se rappeler que l’homme est entré dans l’humanité, le jour où il a commencé, voici environ 100 000 ans, à prendre soin de ses morts.

Et en plus, nous le savons aujourd’hui, voici environ 80 000 ans, il a commencé à s’occuper de ses blessés et a refusé de les abandonner. En effet, on a retrouvé des squelettes d’handicapés – ne pouvant plus se déplacer – et dont les os avaient commencé à se recalcifier, preuve que le groupe, dont ils faisaient partie, avait pris soin d’eux.

Quelle belle leçon de vie, à une époque où la chirurgie et ses miracles n’existaient pas !…

Aujourd’hui, la médecine et la chirurgie ont des moyens fantastiques, pour soulager les souffrances, guérir les maladies et prolonger la vie dans les meilleures conditions possibles.

Et voilà que des hommes comme Emmanuel Macon et sa clique de ministres, veulent autoriser de pseudos médecins, à donner la mort. Que l’on soit croyants, athées, agnostiques, ou autres, nous devons reconnaître le caractère sacré de la vie, et que l’homme se distingue de l’animal par une âme, qui lui est propre.

Cette interdiction de donner la mort est rappelé dans la Bible et avec ce serment d’Hippocrate, que prêtent les médecins, au terme de leurs études. Et il faut bien avoir conscience de tous les périls, que connaîtrait notre civilisation, si ce tabou venait à disparaître.

D’ailleurs 80 000 soignants en France ont déclaré qu’ils refuseraient de donner la mort à des patients.

Malheureusement, notre gouvernement qui se moque des principes élémentaires de morale et d’éthique, veut refuser aux soignants, la « clause de conscience » !

Rappelons l’existence des soins palliatifs, pour les personnes en fin de vie, qui hélas ! manquent ou sont insuffisants, dans un certain nombre de départements.

Notons toutefois, pour être honnêtes, qu’en attendant la présentation du projet de loi sur l’aide active à mourir, une instruction ministérielle du 21 juin dernier, publiée au Bulletin officiel de la santé du 17 juillet, détaille « la poursuite de la structuration des filières territoriales de soins palliatifs dans la perspective de la stratégie décennale 2024-2034 ».

Mais ne nous faisons pas trop d’illusions ! Au point de vue économique, une piqûre létale, coûte moins chère, que de prodiguer des soins et d’entourer physiquement et moralement, une personne en fin de vie, pour qu’elle puisse entrer sereinement dans le Mystère de l’Eternité ! Aussi, il est très probable que le gouvernement validera cette première solution !

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Voilà donc, en quelques pages, les périls civilisationnels auxquels la France est exposée, du fait d’un chef d’Etat, d’un gouvernement et de la complicité de pseudos-médecins, dépourvus de tout souci d’humanité, de toute morale, et ne croyant qu’aux dogmes du matérialisme, et qu’aux lois du marché !

L’Amour fraternel, qui doit unir tous les membres de notre société, ne semble donc plus avoir sa place pour nos dirigeants. On va donc assister, dans un proche avenir, à la mort de cette civilisation dont nous avions hérité de la part de nos Anciens, et nos descendants risquent d’être privés à jamais des idéaux de solidarité que nous avaient transmis nos pères !

Enfin, il faut avoir conscience que toutes les mesures mentionnées ci-dessus, risquent de nous reconduire aux périodes les plus sombres du nazisme et de l’eugénisme…