Une amie m’envoie des photos récentes du site de Sivens, où les écologistes et les « zadites » ont empêché la construction d’un barrage, qui selon eux allait gravement endommager la nature.
C’est bien connu, les écologistes sont contre tout ce qui peut améliorer les conditions de vie et de travail des hommes.
C’est un choix que je regrette profondément et qui, s’il avait été celui des siècles et des millénaires passés, aurait laissé l’humanité à l’âge de la pierre. A ma connaissance, les écologistes n’hésitent pas profiter de tous les progrès acquis au fil du temps. Je n’en connais pas qui refusent de prendre l’ascenseur pour monter chez eux, ou de prendre l’avion pour faire de longs voyages…
L’état dans lequel ils ont laissé le site de Sivens montre à quel point ils ne sont pas en conformité avec leurs idées. Le site de Sivens, qu’ils ont abandonné après des mois d’occupation, n’est plus qu’un vaste bidonville après un tremblement de terre. Un amas de tôles et de détritus jonchent le sol, des cabanes à moitié détruites pendent dans les arbres, etc.
De la part de personnes qui prétendent défendre la nature c’est pour le moins paradoxal.
Et le malheur, c’est que ce sont aujourd’hui tous ces écologistes et ces « zadistes » qui font la loi. Aucun de nos dirigeants n’a le courage de les contrer !…
On pourrait croire, en lisant ces quelques lignes, que je n’ai aucun souci de la nature et de l’environnement. Rien ne serait plus faux.
J’ai conscience que l’homme, au XXème siècle a gravement endommagé une nature qu’il faut respecter. Et je pense qu’il faut trouver un équilibre entre les besoins d’une humanité de plus en plus nombreuse et le respect de cette nature.
Il me semble que chaque espèce, sur cette terre, a sa place et qu’il faut éviter d’éradiquer complètement celles qui semblent nuisibles. Je comprends ainsi que l’on veuille sauvegarder les loups. Mais, qu’on le fasse intelligemment ! Que l’on n’en protège qu’un petit nombre, sévèrement encadrés et qui n’iront pas attaquer les bergers et les troupeaux dans leurs alpages !
Tout est question d’équilibre et de mesure. Or ce que je reproche à la plupart des écologistes, ce sont leurs excès, leur incapacité à faire la part des choses.