Enseignement de l’arabe dès le « CE1 »

     Il m’a toujours semblé que l’un des premiers devoirs d’une personne ayant décidé de vivre dans un pays étranger, était d’apprendre la langue de ce pays, et – soit dit entre parenthèses – de se plier à ses us et coutumes.

     Tel ne semble pas l’avis, hélas, de nos plus hautes têtes de l’Etat.

     En effet, le 30 avril dernier –à l’insu de tous ou presque tous, en pleine pandémie, alors que l’attention des Français était centrée sur le confinement et sur la crise sanitaire – le Président de la République, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères, ont officiellement signé le décret qui valide l’accord passé en mars 2017; entre le gouvernement de la Tunisie et la ministre française de l’Education nationale de l’époque; Najat Vallaud-Belkacem !…

     De quoi s’agit-il ?… Ni plus, ni moins de l’organisation, pendant le temps scolaire d’un enseignement de l’arabe, à raison d’une heure et demie par semaine, de la classe de CE1 à celle de CM2 ! Certes, cette inscription sera facultative mais les résultats obtenus par les élèves dans le cadre de cet enseignement seront pris en compte dans l’appréciation générale de leur travail scolaire. Cet enseignement fera référence à la culture arabe, notamment à des éléments de la culture tunisienne, et sera diffusé par des professeurs tunisiens, payés par la Tunisie.

     Voilà une curieuse façon de lutter contre le communautarisme et d’encourager l’intégration de la population arabophone, au moment où il conviendrait que toute cette population – parents et enfants – maîtrise parfaitement notre langue !…

     Comment avoir encore la moindre confiance dans les têtes de notre Etat !!!…

Communautarisme : remplacement des jours fériés chrétiens en Outre-mer !…

Ainsi les démolisseurs et les pourfendeurs de la chrétienté avancent insidieusement leurs pions. Dans l’ombre et dans le silence. Dans l’ignorance – ou l’indifférence ? – du plus grand nombre. Et un matin, la France se réveillera ayant perdu toutes ses racines chrétiennes, vieilles de deux mille ans !

De quoi s’agit-il ?

Tout simplement d’un amendement dans la loi Macron demandé par la députée de la Réunion Ericka Bareigts, et permettant aux départements d’Outre-mer de célébrer des fêtes musulmanes ou hindoues, en échange de jours fériés chrétiens.

Amendement passé inaperçu et adopté en catimini par l’Assemblée nationale, le 14 février, dans un hémicycle presque vide !…

Qu’on ne s’y trompe pas. Ce sont aujourd’hui les départements d’Outre-mer, mais ce sera demain la métropole !

La loi permet de remplacer tous les jours fériés – à l’exception des jours fériés républicains (1er et 8 mai, 14 juillet et 11 novembre). On ne parle ni de Noël ni de la Saint-Sylvestre …

Ainsi, le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint perdent leur statut de jours fériés. Ils pourraient être remplacés par l’Aïd-el-Kebir, qui célèbre la fête d’Abraham et marque la fin du pèlerinage à La Mecque ; par le 14 avril, le jour de l’an tamoul, ou par le Divali, « la Fête de la lumière »…

Nous voici donc de plus en plus loin de cette République « Une et indivisible » construite par nos pères. Voici, non pas un encouragement mais une rampe de lancement, pour le communautarisme qui brise notre unité nationale !

Attention : je respecte toutes les religions dans la mesure où elles prônent la fraternité entre les hommes et se montrent respectueuses des croyances de chacun. Mais la France a une culture et un passé judéo-chrétiens qu’on ne saurait gommer et jeter aux oubliettes de l’histoire.

La France s’est bâtie sur cette culture, et nos iconoclastes sont en train de couper ses racines et de détruire par là, le ciment qui nous unit.

L’idée n’est pas nouvelle. Madame Eva Joly, en 2012, voulait supprimer deux fêtes catholiques pour les remplacer par le Yom Kippour et l’Aïd-el-Kébir, juif et musulman.

La France est un Etat laïc. Cela veut dire qu’elle est neutre en matière de religion, mais respecte toutes les croyances. Elle ne saurait donc encourager un communautarisme qui ne peut être que funeste.

Voilà tout ce dont sont capables nos femmes et nos hommes de gauche. Briser l’unité nationale forgée au cours des siècles. Et pendant ce temps ils se montrent totalement incapables d’endiguer et de réduire le chômage et la précarité qui explosent !…