Choisir son camp !…

En octobre dernier, la ministre aux armées, Florence Parly, déclarait : « Si des djihadistes tombent aux mains des forces syriennes, ils dépendront de la juridiction des forces syriennes. »

Mais dernièrement, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet,    nuançait cette déclaration et disait : «  Bien entendu, s’il y avait une question de peine de mort, l’Etat français interviendrait. »

Le procureur de la République de Paris, François Molins, fait état de 676 Français qui seraient encore présents dans les zones de combats en Syrie ou en Irak. Parmi eux, il y a aurait 295 femmes.

Personnellement, je pense que ces djihadistes, hommes et femmes, ont trahi la France, n’ont pas hésité à prendre les armes contre elle, et que nous n’avons pas à avoir d’états d’âme à leur égard.

Il faut avoir le courage d’assumer ses choix. Il est trop facile d’en changer quand le vent tourne.

Ces traitres – homme et femmes – manifesteraient du repentir ! Repentir – après combien de crimes ! et dont je doute de l’authenticité -, quand on sait que les djihadistes se vantent de pratiquer la « taqîya » (dissimulation) pour tromper les « mécréants ». Aussi il ne fait aucun doute que leur retour en France constituerait une grave menace pour notre sécurité.

Ces criminels – français et françaises -, s’ils sont jugés en Irak ou en Syrie, risquent la peine de mort. C’est terrible. J’en conviens. Mais c’est le juste prix à payer de leurs crimes inexpiables et nous n’avons pas à faire de sentiments. Nous sommes en guerre, et nous devons accepter les lois terribles de la guerre, face à des ennemis qui ne reculent devant rien.

Ce qui me tourmente, je ne le cache pas, c’est le sort de ces enfants que ces femmes, qui ont trahi la France, ont mis au monde. Que vont-ils devenir ?…  Ils ne sont pas responsables des crimes de leurs mères. Que doit-on faire d’eux ?… Je n’ai pas de réponse.

A propos des « migrants » et des « sans-papiers »….

Particulièrement attaché à cette « fraternité » figurant dans notre devise républicaine, je suis également très attaché à la Justice.

Je pense que chacun, sur cette terre, a droit à sa place au soleil – ou à l’ombre, serais-je tenté de dire en cette période de canicule !…

Le monde est profondément injuste, et je m’attriste en voyant les guerres qui déchirent certains pays, et la misère dans laquelle beaucoup sont plongés.

Mais je refuse de céder à cette compassion facile, lancée par certaines ONG et relayée par certains journalistes et médias, envers ces milliers de « sans-papiers » et de « migrants », pour lesquels on abuse injustement – et dangereusement – de notre sensibilité !

Il serait bon, tout d’abord, à propos de tous ces migrants, de s’interroger sur la façon dont ils ont payé leurs passeurs. Ces derniers leur demandent des sommes exorbitantes, aussi tout laisse à penser qu’ils sont en fait des terroristes en herbe, financés par des réseaux islamistes, et dont le but est de semer la guerre en France et en Europe.

Certains penseront que je noircis le tableau. Alors pourquoi y a-t-il si peu de femmes et d’enfants dans ces arrivages ? Et pourquoi tous ces hommes, dans la force de l’âge, ne restent-il pas dans leurs pays, et ne s’efforcent-ils pas de renverser les dictateurs qui les oppriment ?…

Autre question : alors que les chrétiens et les juifs sont les premiers persécutés dans les pays musulmans, pourquoi y en-a-t-il si peu parmi les migrants ? Et pourquoi ces musulmans qui arrivent en masse ne vont-ils pas chercher refuge dans les pays de leur confession ?…

Admettons que ces migrants n’aient pas d’intentions belliqueuses – ce qui reste à démontrer… – est-il juste de leur accorder, sans la moindre contrepartie, toutes les aides de l’Etat dont ils bénéficient ?

Alors qu’un grand nombre de nos compatriotes – après avoir travaillé toute une vie – ont des retraites de misère et n’ont droit à aucune aide de l’Etat, il faut avoir le courage de dénoncer les soins gratuits (AME), la CMU, les allocations pour handicapés, les aides au logement, et tutti quanti, auxquels ont droit la plupart des « migrants » et « sans-papiers », sans avoir travaillé, et qui ruinent notre pays.

Alors, mesdames et messieurs les journalistes, cessez de nous faire pleurer et de nous culpabiliser sur cette masse d’arrivants, qui viennent ou pour porter la guerre sur notre sol, ou pour vivre à nos dépens !

Et vous, les élus, ayez le courage de dénoncer ces scandales, et de mettre en place des politiques de retours au pays massifs pour tous ceux qui viennent illégalement sur notre sol.

La France responsable de la rafle du Vel’ d’Hiv’ ?…

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la France n’est pas une et indivisible et contrairement à ce qu’a prétendu Emmanuel Macron, le 16 juillet, dans le sillage de ces prédécesseurs Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ce n’est pas « la » France qui est responsable de la rafle du Vel’d’Hiv’ et, aussi odieux que soit ce crime, elle n’a pas à faire de repentance.

La France – et plus particulièrement entre 1940 et 1945 – a souvent été « multiple » et « divisée », et l’on ne saurait voir dans Vichy qu’une « seule » et « unique » France responsable de tous les péchés du monde.

S’il y a eu dans cette France de Vichy – si souvent et si injustement décriée – des salauds et des traitres, il y a eu aussi beaucoup de grands Français. Ainsi, au gouvernement – à côté des opportunistes de tous les temps – il y eut des hommes qui la servirent avec courage, et dont certains finirent déportation.

Osons le dire : le maréchal Pétain fut un sauveur en juin 1940 ; les Français le plébiscitèrent et en firent un Dieu. Puis – à tort ou à raison – le vouèrent gémonies et le condamnèrent à mort cinq ans plus tard ! Emmanuel Macron, qui s’apparente à Jupiter, ferait bien de se méfier de ces retours de l’Histoire…

Dans cette France de Vichy, il y avait l’armée de l’armistice dont la plupart des hommes – contrairement à ce qui est souvent prétendu – s’étaient courageusement battus en mai et juin 1940. Armée qui préparait le retour de la France dans la guerre, en dissimulant du matériel et en dressant des listes pour une mobilisation à venir. Nombreux furent les hommes de cette armée qui s’engagèrent dans l’ORA (Organisation de la Résistance de l’Armée), quand les Allemands envahirent la Zone Libre, et payèrent de leur vie leur engagement.

Il y avait aussi la France des chantiers de jeunesse – du général de la Porte du Theil – véritable « pépinière » de résistants, qu’une lecture sectaire et partisane de l’Histoire fait passer pour « collaborationniste », alors que ces jeunes gens s’entraînaient à la guerre, avec des moyens de fortune, et que beaucoup s’engagèrent dans les armées de la Libération.

Il y avait aussi ces maquisards, véritables héros au service de la patrie ou… bandits de grands chemins pillant, tuant, violant celles et ceux qu’ils rencontraient…

Il y avait aussi, outre-Rhin, ce million de prisonniers de guerre, malchanceux et malaimés… Et ces enrôlés du STO (Service du Travail Obligatoire), victimes pour la plupart de la propagande allemande…

Et l’on ne peut oublier, bien évidemment, dans « ces » Frances de 1940 à 1945, tous ces hommes de la France Libre, poussés par le formidable espoir donné par le général de Gaulle ; et ces quarante millions de Français, pour la plupart attentistes, victimes des restrictions, risquant d’être pris en otages et d’être fusillés, quand de pseudo-résistants abattaient inutilement un soldat allemand.

Pour en revenir aux juifs, rappelons que les trois quarts d’entre eux furent sauvés grâce au courage de milliers de Français qui les cachèrent, quand dans d’autre pays d’Europe la quasi-totalité fut exterminée.

Si l’on veut faire porter à la « seule » et « unique » France – la nôtre, celle de tous les temps, la France « éternelle » – la responsabilité de la rafle du Vel’d’Hiv’, et ainsi la culpabiliser, il faudrait lui reprocher, également, la révocation de l’Edit de Nantes, en 1685, et la fuite de dizaines de milliers de Protestants qu’elle entraîna ; l’assassinat de Louis XVI et de Marie-Antoinette, crime odieux que l’on soit royaliste ou républicain ; le génocide vendéen de 1793-1794, et tutti quanti.

Il faut raison garder, et en finir avec cette maladie de la repentance actuelle. Aussi odieuses que furent la rafle du Vel’d’Hiv et les persécutions des juifs entre 1940 et 1945, je le dis haut et clair, la France n’en fut pas responsable ! Certains Français dévoyés et qui la trahirent, oui. Mais pas la France tout entière ! Pas la France « éternelle » !

En écrivant cela je vais à contre-courant de la pensée unique contemporaine, issue d’une réécriture de l’Histoire, et que nos politiques, relayés par les médias à leur botte, essaient de nous imposer. Je ne prétends pas détenir « La » Vérité. J’essaie seulement de l’appréhender. Peut-être me trompé-je. Le lecteur jugera. Mais, en tout cas, je m’insurge contre ce nouvel acte de repentance, dans lequel nous entraîne le Président de la République – après celui, honteux, d’Alger, quand il était candidat, le 16 février dernier !

Piscine de Rillieux : « incivilités » ?…

Le quotidien le Progrès a rapporté, dans ses éditions des 25 et 26 juin, et du 9 juillet, les graves désordres qui ont eu lieu dans la piscine de Rillieux, au cours desquels une jeune femme a été blessée.

Tout d’abord, je tiens à préciser que, lorsque des jeunes gens – entre 13 et 20 ans – s’en prennent à un maître-nageur – qui ne fait qu’appliquer le règlement, en leur demandant de ne pas faire de saltos dans les bassins, pour des raisons de sécurité envers les autres baigneurs – jettent à l’eau le médiateur qui tente d’intervenir, insultent le public qui prend la défense de ce dernier, et finalement frappent trois fois à la tempe une jeune femme qui se baignait avec son fils de trois ans – elle restera inconsciente une « bonne » dizaine de minutes et depuis souffre de migraines – on ne saurait parler ni « d’incidents », ni « d’incivilités », mais de troubles graves à l’ordre public !

Il faut savoir appeler un chat un chat, et en finir avec les termes édulcorés du politiquement correct, dont les médias ont le secret !

Pour mettre fin à ces désordres, il a fallu faire venir les CRS et évacuer la piscine. Depuis l’accès est contrôlé par des policiers et il faut présenter sa carte d’identité pour entrer.

Ces désordres – dont ni le Maire, ni le personnel de la piscine ne sont responsables, mais qui sont le fait de voyous difficilement contrôlables – traduisent hélas un manque de respect pour la « res-publica » ou le « bien public » – qui a donné notre « République » – de la part d’une certaine jeunesse qui n’accepte aucune contrainte et veut imposer sa loi.

Dernièrement, étant dans le bus, j’ai vu deux jeunes filles cracher par terre, entre deux fauteuils, et ensuite poser leurs pieds sur ces fauteuils. Je leur ai fait remarquer, et leur ai demandé si elles faisaient cela chez elles. Elles m’ont ri au nez ! Un tel comportement aurait mérité d’être pénalisé…

Tel est le résultat du laxisme qui sévit en France depuis des années. Où les jeunes sont rois. Où les gendarmes, les policiers, les militaires sont méprisés. Où les professeurs n’ont plus la loi, ni le soutien des familles…

Les jeunes auraient tort de ne pas en profiter, quand je vois une députée « insoumise », Danièle Obono, se vanter d’avoir signé une pétition – au nom de la liberté d’expression ! – en faveur de la chanson « Nique la France ! » du Groupe ZEP ! Et dire qu’elle a le soutien d’une partie des médias !…

Pauvre France ! Oui, pauvre France pour la Liberté de laquelle tant de nos anciens ont fait le sacrifice de leur vie !…

Lettre ouverte à François Fillon…

Monsieur,

J’ai voté pour vous à la primaire de la droite et j’ai vu, en vous, un homme capable de relever une France, que cinq ans de socialisme ont ruinée sur tous les plans.

Je ne vous cache que j’ai été déçu par certaines révélations de la presse, au sujet des rémunérations accordées à certains membres de votre famille. Déception d’autant plus grande, que vous vous présentiez comme un cavalier blanc, pur et sans tache…

J’ai continué cependant à vous soutenir, pour la bonne raison que les fautes, que vous avez pu commettre, ne vous ne empêchaient pas de faire un bon président, et pour la bonne raison, que ceux qui vous les reprochent, sont coupables, bien souvent, de fautes bien plus graves.

J’estime aujourd’hui que vous êtes avant tout victime d’une gauche exécrable, qui veut par tous les moyens, même les plus vils, empêcher la droite d’accéder au pouvoir. Les médias, à la solde de la gauche s’acharnent injustement sur vous, et occultent tous les passe-droits, et toutes les compromissions des politiques de ce camp.

Je partage votre avis sur la partialité de la Justice, et j’ai envie de rire – ou plutôt de pleurer ! – quand j’entends un François Hollande prendre la défense des magistrats, après avoir dit ce qu’il a dit sur eux dans son livre : « Un président ne devrait pas dire ça ».

Oui, Monsieur Fillon, je vous ai soutenu jusqu’à ce jour, et comme je l’ai dit, je considère que vous êtes la victime injuste d’un déchaînement médiatique, rarement vu contre un homme politique.

Cela dit, il me semble que la sagesse, aujourd’hui, dans l’intérêt de la France, et pour donner encore une petite chance à la droite de gagner les présidentielles, est que vous jetiez « l’éponge ». Vos soutiens les plus fidèles se retirent et cette base, sur laquelle vous fondez tous vos espoirs, ne vous permettra plus, à mon avis, de remporter la victoire.

Les choses sont allées trop loin. Un point de non-retour a été franchi.

En vous retirant de la compétition, vous ne vous déshonorerez pas. Vous laisserez simplement une petite chance à la droite encore de l’emporter, et vous éviterez que la France ne tombe dans les dérives de l’extrême droite ou ne replonge dans un socialisme utopique, dont nous venons de connaître les dramatiques méfaits.

Vous êtes un homme intelligent, Monsieur Fillon. Vous aimez la France comme des millions de Français. Alors, je vous le demande : retirez-vous. Je crois exprimer ici l’opinion de très nombreux Français et me faire l’interprète de la voie du bon sens.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes très respectueuses salutations.