A propos du racisme…

Je pense que nous sommes tous différents et complémentaires. Et qu’il n’y a pas de « races » supérieures aux autres.

Le racisme c’est les jugements de valeur, la hiérarchie que l’on établit entre les différents individus, les différentes ethnies, les différentes religions, etc., en qualifiant de supérieures celles auxquelles on appartient, et d’inférieures toutes les autres.

Cela dit, je suis surpris de la facilité avec lequel on traite de « racistes », aujourd’hui, des personnes qui ne font qu’énoncer des vérités.

Est-ce du racisme que de dire que dans un groupe humain de même langue, de même culture, de religions identiques ou voisines, de même passé, en un mot de mêmes racines, est-ce du racisme que de dire que, pour la vie harmonieuse de l’ensemble, il y a des quotas d’étrangers à ne pas dépasser ? Qu’un trop grand nombre d’étrangers risque de casser l’équilibre du groupe ?…

Est-ce du racisme que de dire que le voile, la burka – qui ne sont en rien des prescriptions du Coran -, la viande hallal, les véritables casse-têtes des responsables de cantines scolaires ou d’hôpitaux, les prières dans les rues, les réservations de piscines certains jours aux femmes musulmanes, le refus pour les femmes musulmanes de se faire examiner par des gynécologues hommes, etc., tout cela est contraire aux traditions de la France éternelle et finit par empoisonner la vie quotidienne d’un grand nombre de gens qui ne se reconnaissent pas dans ces usages ?…

Est-ce du racisme que de dire que d’abandon en abandon, de tolérance en tolérance, la France est en train de perdre son âme ?…

De tradition profondément chrétienne, je considère tout être humain comme mon frère et ai pour lui le plus grand respect. Et je pense n’être supérieur à aucun.

Mais, pour l’équilibre harmonieux de la société, je pense qu’il faut que tous respectent les mêmes lois, se plient aux mêmes usages et que chacun se montre discret si ses coutumes, ses traditions ne sont pas celles du pays qui l’accueille.

Est-ce le cas dans la France d’aujourd’hui ?…

Je souhaite une France accueillante et hospitalière. Mais, elle ne peut accueillir le monde entier et il convient qu’elle accueille en priorité ceux dont la vie est menacée dans leur propre pays. Et il convient aussi que tous ceux qu’elle accueille se plient à ses lois, respectent ses traditions et n’imposent pas les leurs. Tel n’est pas toujours le cas, hélas !

Tout cela me semble découler du bon sens et n’appelle pas de débat particulier. Les politiciens qui réclament avec insistance un débat sont trop souvent inspirés par la haine et en font un instrument pour se maintenir ou accéder au pouvoir. Il n’y a pas besoin de débat, il suffit d’appliquer les lois !…

J’ajoute que l’idéal est que nous apprenions aux étrangers que nous ne pouvons accueillir, à devenir autonomes dans leur propre pays. « Si tu me donnes un poisson quand j’ai faim, j’aurais toujours faim. Si tu m’apprends à pêcher, je n’aurai plus jamais faim. » (proverbe chinois). Toute la question est là, et le malheur est que les aides d’une France généreuse, de la France dont je suis fier, sont bien souvent détournées de leur but et n’atteignent pas les plus pauvres. Elles servent trop souvent à agrandir la fortune et les armées de despotes…

La retraite des ressortissants étrangers vivant en France…

Je suis le premier à souhaiter que la France reste une terre d’accueil pour le plus grand nombre. Mais, il y a des limites à ne pas dépasser. Il y a de profondes injustices à éviter.

Ainsi, je lis dans le « Livret d’accueil pour les ressortissants étrangers arrivant en France » au chapitre « La vie sociale : vieillir en France p. 54 », que les étrangers n’ayant pas travaillé en France ou n’ayant pas assez travaillé pour avoir des droits à la retraite, peuvent demander l’« allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) » dont le montant s’élevait en 2008 à 7.537,29 € par an pour une personne seule ; 13.521,27 € par pour un couple. Soit respectivement 628,10 € et 1.126,77 € par mois.

Il y a là quelque chose d’absolument injuste et scandaleux vis-à-vis de tous nos ressortissants français, ayant cotisé toute une vie, et ne touchant que des retraites de misère. Je pense notamment aux agriculteurs.

Cela on ne le sait pas. Je viens de l’apprendre par des amis qui, comme moi, sont loin d’être racistes, mais sont épris de justice.

La France n’a pas les moyens d’offrir de telles mesures à celles et ceux qui n’ont jamais cotisé à ses régimes de retraites, et ces mesures risquent d’attiser la haine regrettable envers les étrangers.

Oui, je souhaite que la France reste un pays hospitalier. Mais, ceux qu’elle accueille doivent se prendre en charge et ne pas vivre à ses crochets. Sinon, c’est la misère pour le plus grand nombre qui nous guette.

Mort de Laëtitia : quand Sarkozy fait du Sarkozy !…

Vous croyez que Nicolas Sarkozy a changé ?!… Ecoutez-le, mardi, à Saint Nazaire, parler de la terrible mort de Laëtitia, à Pornic, une semaine plus tôt.

« Un tel drame ne peut rester sans suite. Des tels actes criminels, si l’enquête les confirme, ne peuvent rester impunis… Je souhaite que la justice travaille très vite… Je recevrai la famille dès mon retour. Mais, je veux vous dire que la récidive criminelle n’est pas une fatalité, et je ne me contenterai pas d’une enquête sans suite… Faudra des décisions, et pas des commissions de réflexion. Il y a eu trop de cas comme celui-ci… »

Une nouvelle fois, notre Président réagit dans l’émotionnel, annonce de nouvelles lois ou le durcissement des anciennes.

Qui peut encore croire en ses paroles indignées et ses promesses du plus jamais ?!!! D’après mes informations, nous en serions à la cinquième loi sur la récidive depuis 2004, époque où il était ministre de l’Intérieur !…

Nicolas Sarkozy a toujours les mots les plus durs pour les criminels, des mots inspirés par la haine et le désir de vengeance, des mots méprisants pour tous les magistrats et indignes d’un Président de la République « Le juge qui a osé remettre en liberté un monstre pareil en liberté conditionnelle doit payer pour sa faute. » C’était après le meurtre de la joggeuse Nelly Crémel, le 2 juin 2005.

Plutôt que de nous dire chaque fois qu’il va durcir la loi, il ferait mieux de faire appliquer les lois en vigueur. Nous ployons sous une avalanche de lois dont les décrets d’application d’un grand nombre, ne sont jamais publiés, ou dont les coupes budgétaires drastiques dans les domaines de la sécurité, ne permettent pas l’application !

Comment la sécurité pourrait-elle s’améliorer, quand les effectifs des forces de l’ordre et le nombre des magistrats sont continuellement réduits, quand les tribunaux sont engorgés, les prisons surpeuplées, etc ?…

Oui, Nicolas Sarkozy n’est pas digne de gouverner la France. Le malheur, le grand malheur, c’est que je ne vois aucun homme et aucun parti, auxquels nous puissions confier notre destin.