De la liberté d’expression.

Liberté d’expression ! Les médias, les hommes politiques n’ont que ce mot à la bouche. Soit. La liberté d’expression est le privilège des états démocratiques et il faut à tout prix le préserver.

Mais j’ajouterai les mots RESPONSABILITE, DEVOIR de RAPPROCHER les HOMMES et non de les DIVISER et RESPECT du SACRE !

Or, que font les journalistes du Charlie-Hebdo en publiant les caricatures de Mahomet ?

Ils se montrent irresponsables en jetant de l’huile sur le feu, en offensant délibérément tous les musulmans, en faisant peser des menaces sur des milliers de Français vivant à l’étranger.

Loin de rapprocher les hommes, d’essayer de désamorcer un engrenage infernal de peurs et de violences, ils les divisent encore davantage, les montent les uns contre les autres.

Enfin, je regrette qu’il n’y ait plus aucun sens du sacré, aucun respect pour celles et ceux qui croient encore que nous ne sommes pas les seuls fruits du hasard, qu’il y a une transcendance, qu’il y a quelque part un Dieu, quel que soit le nom que nous lui donnions.

Charlie-Hebdo ne mérite qu’une condamnation sans appel. Au nom de la liberté d’expression et du droit au blasphème, il se montre plus soucieux de s’enrichir commercialement – les ventes ont explosé ! – que d’aider les hommes de bonne volonté de cette terre qui cherchent à vivre en paix dans le respect mutuel de chacun !

Je fais mienne cette phrase d’Antigone : « Je ne suis pas née pour partager la haine mais l’Amour ». Nos donneurs de leçons en matière de liberté d’expression feraient bien de s’en inspirer…

Le boson de Higgs et la quête d’infini

Le 4 juillet le boson de Higgs a été localisé. La nouvelle a vite été balayée par une actualité faite de crise économique, de chômage, de massacres (notamment en Syrie), etc.

Je laisse aux scientifiques le soin de vulgariser – si c’est possible – cette découverte et j’avoue humblement qu’elle me dépasse totalement.

Mais je voudrais dire ici quelques mots sur les limites de la science et sur les postulats des religions.

Nous le savons tous, la science cherche à dire « comment », et les religions « pourquoi ». Nous avons là deux domaines totalement différents et tout à fait compatibles.

Depuis des siècles et des millénaires, l’homme cherche à comprendre les phénomènes dont il est le témoin. Sa connaissance de l’infiniment petit et de l’infiniment grand ne cesse de progresser. Et il ne cesse de chercher les lois qui régissent ces deux univers.

Il est doué d’intelligence et il a le devoir de s’en servir, de se poser des questions, d’essayer d’y répondre.

Mais – et c’est ce qu’il y a de plus beau – sa quête ne sera jamais achevée. Chaque réponse soulève une multitude de questions nouvelles, et ainsi de suite.

Il est comme la fourmi perdue sur un arbre immense et qui croit, en découvrant un nouveau rameau, avoir découvert le tronc qu’elle ne découvrira jamais. Et d’autant moins que l’arbre croît en même temps que sa connaissance.

Les scientifiques peuvent rester dans un rôle exclusivement scientifique et se contenter de cette suite sans fin de questions-réponses.

Ils peuvent également, comme tant d’hommes, se poser la question du pourquoi. C’est alors qu’interviennent les philosophies et les religions.

Nul ne peut, à mon avis, faire l’économie du pourquoi. Rien ni personne ne pourra jamais m’expliquer par quel miracle de la nature, je suis là, devant mon ordinateur, en ce samedi 21 juillet 2012, à 16 heures 45, et j’aligne des mots que des millions et des millions de bouches ont prononcés avant moi, et par quel miracle ces mots transcrivent non seulement mes questions mais également celles de millions d’hommes.

Pourquoi ? Je n’ai pas la réponse, mais ne puis croire au Hasard. Le Hasard peut détruire en une fraction de seconde une maison, mais n’en construira jamais une, pas même en une éternité !

Les sciences et les religions se rejoignent. Mais j’entends par religions les mouvements qui rassemblent les hommes dans une même quête d’infini, qui ne prétendent pas détenir La Vérité et n’imposent pas des dogmes absolus à l’humanité.

Nous en sommes loin, hélas ! Et la plupart des conflits et des guerres qui ont déchiré l’humanité hier – et la déchirent aujourd’hui encore – sont des guerres de religion.

 

La crise et la fuite en avant

Toutes les civilisations ont connu des crises. Beaucoup en sont mortes. De nouvelles en sont nées.

La crise que connaît le monde aujourd’hui n’a donc rien de nouveau.

Malheureusement les seuls remèdes cherchés sont des solutions matérielles, et on oublie trop souvent, comme je ne cesse de le répéter, la dimension spirituelle de l’homme.

Il ne faut bien évidemment pas condamner les biens matériels, quand tant d’individus dans le monde sont privés du minimum, mais il faut s’interroger avant tout sur le sens de la vie.

D’où venons-nous ?… Où allons-nous ?… Que voulons-nous ?… Nous ne pouvons faire l’économie de ces questions fondamentales et tant que nous continuerons à refuser de nous les poser, que nous continuerons à fuir en avant, nous ne pourrons trouver ce bonheur et cet équilibre auxquels nous aspirons tous.

Je ne puis croire au Hasard et je pense que – que nous soyons croyants ou non croyants – les religions ont beaucoup à nous apporter, et notamment les sagesses orientales…

Il faut les interroger avec intelligence et avec cœur. Prendre en elles ce qu’elles ont de meilleur, ce qui nous rassemble, ce qui nous élève. Il faut que chaque génération en réinvente les rites, se les réapproprie.

L’humanité est en marche. Or, elle ne peut avancer sans ses racines héritées du passé, sans les acquis des générations qui nous ont précédées.

Malheureusement les hommes qui nous dirigent ne voient guère plus loin que le bout de leur nez. Un exemple parmi des centaines d’autres : tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut diminuer le nombre des automobiles. Non seulement elles polluent la planète, mais encore elles nous étouffent par leur nombre pléthorique. Il devient de plus en plus difficile de circuler dans nos villes. Eh bien, malgré ce constat par tous partagé, que font nos hommes politiques pour lutter contre le chômage ? Ils font tout pour relancer la production automobile !…

On a là un des nombreux paradoxes de nos hommes politiques, de nos économistes et de nos financiers qui, pour lutter contre un mal, choisissent un mal plus grand !…

Il est urgent de retrouver un sens à la vie. Il est urgent de redonner un sens à nos actions. C’est à ce prix, et à ce prix seulement, que le monde pourra envisager un avenir meilleur.

Le Destin, les gènes et l’Amour…

Certains pensent que nous sommes programmés génétiquement, que notre Destin est inscrit dans nos gènes, et que le criminel naît génétiquement criminel.

Je m’insurge contre un tel mensonge et une telle stupidité qui poussent à désespérer de l’homme.

Je le dis haut et fort : nous sommes les artisans de notre Destin. Un fils d’alcoolique ou de truand, ne deviendra pas fatalement alcoolique ou truand.

Certes, nous sommes conditionnés par nos toutes premières années. Nous ne choisissons ni la date, ni le lieu de notre naissance. Ni notre milieu familial. Ni le passé de notre famille. Ni notre éducation. Ni notre religion ou notre absence de religion.

Voilà tout un tas d’éléments qui pourraient nous faire croire que notre Destin est tracé d’avance.

Il n’en est rien.

Il est des enfants qui naissent dans le meilleur environnement et qui tournent mal. Comme il en d’autres qui ont un lourd passif à leur naissance, et qui deviennent des hommes exemplaires.

Tout dépend en fait de l’Amour reçu et de l’Amour donné.

Il n’y a pas de secret, le petit de l’homme – qu’il soit petit ou adulte – a besoin d’aimer et d’être aimé. Sans l’Amour, il n’est rien.

Certains entendent repérer les futurs délinquants en classes maternelle ou primaire. Où va-t-on ?…

Un enfant peut-être turbulent, instable, très difficile à cinq ans, et devenir le meilleur des hommes adulte.

Notre avenir dépend pour beaucoup de nos rencontres, bonnes ou mauvaises.

De mauvaises rencontres feront basculer le destin d’un jeune dont la vie avait tout au départ pour être droite.

Pareillement, des êtres partis sur une mauvaise pente, ayant sombré dans la délinquance voire le crime, feront une rencontre qui illuminera leur vie et les remettra sur le bon chemin.

Aussi, je refuse de désespérer de l’homme. Tant que sa dernière heure n’a pas sonné, il peut faire mentir tous ces fatalistes qui veulent l’enfermer dans un carcan génétique sans issue.

Oui, l’homme est libre. Oui, l’homme bâtit son Destin et le pire malheur qui puisse lui arriver est de s’imaginer qu’il ne sera jamais aimé.

Si les hommes voulaient bien être honnêtes, ils reconnaîtraient qu’il n’y a pas de Hasard. Chacun – quels que soient ses handicaps au départ dans la vie – a au moins une fois dans sa vie – et souvent beaucoup plus – une chance, une petite chance de faire basculer en bien son Destin. Il est libre de saisir ou non cette chance. Tout est là.

MEILLEURS VOEUX !

A tous mes visiteurs
fidèles ou occasionnels
j’adresse ici mes
MEILLEURS VŒUX
pour 2012
Que l’année nouvelle
soit aussi belle
que cette neige délicatement posée
un matin d’hiver,
sur ces rameaux dénudés !…
Qu’à tous, elle apporte
BONHEUR, SANTE et JOIE !
Ne demandons pas à Dieu,
au Destin, au Hasard, à la Chance
à la Providence,
des choses impossibles !
Laissons-nous combler
par les petits miracles de chaque jour.
La beauté d’un rayon de soleil.
La fraîcheur d’une goutte de pluie,
dans la chaleur de l’été.
L’indicible ESPERANCE d’une étoile dans la nuit.
Le bonheur d’un sourire partagé.
Un simple MERCI reçu ou donné.
Un rêve longtemps porté
et par bonheur réalisé.
Que, dans l’hiver du monde,
chacun trouve
des raisons d’Espérer.