Vous avez dit une présidence « normale » ?…

François Hollande, nous avait promis une présidence « normale ».

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça commence mal !

Que l’on considère sa compagne, Valérie Trierweiler, comme journaliste ou comme Première Dame de France, dans les deux cas, elle manque à ses devoirs.

Une journaliste a pour mission d’informer et non de prendre parti. Elle n’a donc pas à encourager publiquement tel ou tel candidat aux législatives.

La Première Dame de France est tenue à un devoir de réserve. Ce n’est pas elle qui a été élue à la tête de l’Etat et elle n’a, en aucun cas, pas à émettre des opinions à la place du Chef de l’Etat, et encore moins quand ces opinions sont contraires à celles de ce dernier.

Qu’y a-t-il de « normal » dans cette présidence ? Un Président dont l’ex-compagne brigue le quatrième poste de l’Etat avec la présidence du « perchoir », et l’actuelle compagne qui fait tout pour l’en empêcher !…

Je sais que nous sommes à l’heure des « compagnes » et des « compagnons », à l’heure où les mariages se défont plus qu’ils ne se font, à l’heure des divorces où les seuls à vouloir à tout prix se marier sont les homosexuels, à l’heure des familles que j’appellerai plus décomposées que recomposées.

Je ne porte aucun jugement sur tout cela. Mais je trouve profondément regrettable que la vie privée du Chef de l’Etat, de l’homme qui représente et incarne la France, ternisse si lamentablement notre pays.

On assiste, pour parler vulgairement, à des querelles de « bonnes femmes » qui déshonorent la France et qui dévoilent une présidence qui n’a vraiment rien de « normal » !…

Lendemains d’élections…

Lors du premier tour des présidentielles, j’ai voté pour François Bayrou. J’avoue qu’il m’a beaucoup déçu en soutenant François Hollande au second tour. Le centre est traditionnellement ancré à droite et, si pour des raisons que je puis comprendre, il ne voulait pas voter pour Nicolas Sarkozy, il convenait qu’il vote blanc.

Lors du second tour, je voulais ne pas aller voter. Pour montrer ostensiblement mon désaccord avec les deux finalistes.

Puis, au dernier moment, j’avoue avoir voté pour Nicolas Sarkozy – à contrecœur – pour faire barrage à une gauche que je juge dangereuse.

Je note qu’il y a eu 2,1 millions des votes blancs, c’est-à-dire d’électeurs qui ne se reconnaissaient ni dans Nicolas Sarkozy, ni dans François Hollande, et qui auraient pu faire pencher la balance pour la droite…

Une majorité de Français a donc élu François Hollande et je m’incline devant ce choix démocratique.

J’ai dans ma famille et dans mes proches des personnes qui ont voté pour François Hollande. Je les respecte tout à fait. Cela n’enlève rien aux sentiments d’affection ou d’amitié que j’ai pour elles, et même je me réjouis pour elles de la victoire de leur candidat.

Je pense que pour beaucoup, François Hollande est porteur de grands espoirs. Espoirs de davantage de justice sociale. Espoirs d’un retour à la croissance et d’une diminution du chômage. Espoirs d’une démocratie apaisée dans laquelle chacun aura vraiment sa place, sa considération, quel que soit son statut social.

Mais je voudrais dire mes craintes à la suite du retour de la gauche au pouvoir. J’ai grand peur de décisions purement idéologiques et sectaires :

Augmentation des dépenses pour relancer l’économie.

Retour aux 35 heures qui minent notre économie.

Rabaissement de l’âge de la retraite alors que, de toute évidence, vivant de plus en plus vieux, il convient que nous travaillons plus longtemps.

Création de 65 000 postes dans l’éducation nationale alors qu’il suffirait peut-être simplement de redéployer les effectifs et d’affecter à l’enseignement un grand nombre de professeurs qui sont employés à des tâches administratives.

Renforcement de l’assistanat qui fait qu’il est parfois plus lucratif d’être au chômage que de travailler !

Vote des étrangers aux élections municipales, mesure démagogique portée par la gauche et que ne demande d’ailleurs qu’une minorité d’étrangers. J’ai le plus grand respect pour tous les étrangers. Je suis d’accord pour qu’on leur donne la nationalité française quand ils sont depuis un certain nombre d’années en France et sont bien intégrés. Mais c’est seulement, quand ils auront acquis notre nationalité qu’ils pourront voter.

Moralement, je suis totalement opposé au mariage des homosexuels et à leur possibilité d’adopter des enfants. Le mariage doit être réservé aux couples hétérosexuels. Un enfant a besoin, de part la nature, d’un père et d’une mère. Cela dit, je respecte tout à fait les homosexuels et, si un sentiment d’amour les rapproche, je pense que le PACS doit leur donner toute la reconnaissance et tous les droits qu’ils méritent.

– Je suis totalement opposé à la modification de la loi Léonetti sur la fin de vie et sur les intentions de la gauche de légaliser l’euthanasie. Pour moi prime et résout bien des problèmes le commandement : « Tu ne tueras pas » et je me demande combien de personnes – partisanes de l’euthanasie surtout quand elles ne sont pas confrontées directement par cette douloureuse question – seraient prêtes à injecter elles-mêmes – et non par médecin ou infirmière interposés – un dose létale pour donner la mort à leur père, à leur mère ou à leur enfant qu’il n’y a plus d’espoir de sauver ?…

– Je regrette la chasse aux riches, entreprise par la gauche. S’il y a des mauvais riches, il y en a aussi de très honnêtes, de très généreux qui, avec leur richesse, donnent du travail à de très nombreuses personnes. Il n’est jamais bon de désigner des boucs émissaires et de monter les citoyens les uns contre les autres.

Pour conclure je dirai que je partage les idéaux généreux de beaucoup de socialistes, leur soif de partage et de justice, mais je regrette que leur générosité se fasse bien souvent avec l’argent… des autres ! Trop souvent, ils ne mettent pas en pratique pour eux, la morale qu’ils prêchent sur tous les toits

Voilà les craintes que je nourris à propos des socialistes.

Je conclurai ce long article en espérant que l’amour de la France dans le cœur de chacun l’emportera sur les idéologies.

Soldats afghans : de bonnes raisons de trahir…

Quatre de nos soldats viennent de trouver tragiquement la mort en Afghanistan. La France entière, une nouvelle fois, est en deuil.

Sans vouloir faire de procès d’intention, je constate avec tristesse la réaction précipitée de Nicolas Sarkozy et la surenchère de François Hollande.

Tous deux, pour de basses raisons électorales, prennent l’engagement d’un retour anticipé de nos troupes

Voilà qui voudrait dire que tous nos hommes tombés sur cette terre lointaine, sont morts pour rien. Voilà qui serait un formidable signal d’encouragement pour les talibans. Voilà qui feraient perdre confiance à tous les Afghans qui ont placé leur espoir en nous.

J’ai entendu, samedi soir, notre Ministre de la Défense, Gérard Longuet, déclarer : « C’est un meurtre. Ce n’est pas la guerre ».

Voilà qui témoigne d’une dramatique et grave méconnaissance de l’Histoire et d’une vision bien loin de la réalité et très idyllique de la guerre.

Gérard Longuet oublie la mort de millions de déportés de la dernière guerre, juifs, résistants, otages. Il oublie les camps « nuit et brouillard » où les détenus trouvaient la mort sans laisser de traces…

Il oublie la violence et la haine de ces années noires. Il oublie les traîtres, les dénonciateurs qui ont fait tant de mal. Il oublie les règlements de compte, les vengeances, les exécutions sommaires de la Libération.

Il oublie les crimes de la guerre d’Algérie. Les tortures, les « corvées de bois », etc.

Non, Monsieur le ministre, la guerre ne se fait pas en casoar et gants blancs !…

Enfin, nos dirigeants et candidats, ne cherchent pas à comprendre les motivations des soldats afghans qui nous trahissent.

Un Afghan n’est-il pas viscéralement poussé à trahir son armée quand il voit des soldats américains uriner sur des cadavres talibans.

Il y a là un sacrilège inexpiable, une négation, une profanation de la part d’humanité dont tout homme est porteur, fût-il notre ennemi !

Et je ne parle pas de ces « bavures » fréquentes où des familles entières de civils afghans sont anéanties par « erreur » par les soldats de la coalition.

Tout cela ne peut que provoquer la colère soldats afghans et les pousser à la vengeance, à la trahison et au meurtre.

Tout cela, hélas ! fait partie de la guerre, de toute guerre.

Nicolas Sarkozy, Gérard Longuet, François Hollande et toute la clique d’exécrables opportunistes et démagogues, feraient bien de relire l’Histoire et s’en souvenir !…