L’IVG dans la Constitution ou la légalisation d’un infanticide !…

N’ayons pas peur des mots – quitte à être totalement à contre-courant d’élus manquant de courage et d’une opinion conditionnée par les féministes et les gauchistes – l’IVG est un infanticide : le petit de l’homme est tout entier dans son devenir, dès le premier moment de sa conception, lors de la fusion du spermatozoïde et de l’ovule et fait partie à part entière de l’humanité.

Aussi comment peut-on légaliser sa mise à mort dans la Constitution, au moment même où tous les politiques viennent d’encenser Robert Badinter pour avoir supprimé la peine de tort ?!…

Comment par ailleurs lors de ce vote « historique ! » a-t-on-pu rendre hommage à Simone Veil qui, lors la loi sur l’IVG en 1975, déclarait que l’avortement devait rester l’exception, « l’ultime recours pour des situations sans issue » ; précisait que si cette loi n’interdisait plus, elle ne créait aucun droit à l’avortement et ajoutait « il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer ». Quelle tartufferie que cet hommage des élus qui lui est rendu aujourd’hui !…

Une chose également m’interpelle : je sais qu’aujourd’hui la science – en se détournant de vocation de bienfaitrice pour l’humanité – permet à toute femme d’avoir un enfant sans le concours d’un homme !!!… Cependant les lois éternelles de la nature sont telles qu’un enfant, pour prendre vie, a toujours eu besoin d’un homme et d’une femme.

Aussi, les jusqu’au-boutistes de l’IVG, oublient la part de responsabilité du géniteur dans l’enfant engendré. Contrairement à ce que les féministes prétendent l’enfant à naître n’est pas la « propriété » exclusive de la femme. C’est cette dernière qui le porte en elle mais celui qui l’a engendré doit participer à son devenir.

Alors, nos élus, plutôt que de faire de la publicité pour l’IVG et de l’inscrire dans la Constitution, feraient mieux de rappeler les responsabilités de la femme et de l’homme lors d’une grossesse, et de lutter contre les infanticides.

La première chose à faire serait, me semble-t-il, de généraliser un politique de contraception et d’information pour les jeunes femmes afin d’éviter les grossesses non désirées et que des enfants soient le fruit d’une rencontre d’une nuit sans lendemain !

Par ailleurs il convient de noter qu’un avortement n’est jamais un acte innocent. Quoi qu’en disent les féministes, leur pratique provoque de lourdes séquelles physiques, psychiques et morales chez les femmes qui y recourent. Et un grand nombre d’entre elles regrette de ne pas avoir été encouragées par le corps médical et les services sociaux à garder leur enfant…

De plus, je bondis quand je vois des élus, craignant que la nouvelle loi s’accompagne de la clause de conscience qui permet à des médecins de refuser de pratiquer un avortement, proposer la formation du plus grand nombre possible de sages femmes destinées à pratiquer les IVG !!!…

Je rappelle également qu’il n’y avait aucun danger – contrairement à certains Etats des USA – que ce recours à l’IVG soit interdit un jour en France.

La plupart des élus qui ont voté pour cette loi sont des moutons de Panurge et des lâches. Ils ont eu peur d’être à contre-courant d’une opinion qui avait été conditionnée depuis des mois par les médias.

Enfin, n’ayons pas peur de le dire, Monsieur Macron, avec cette loi et celle sur « l’aide à mourir », que vous souhaitez faire adopter, vous conduisez la France à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté et risquez ne nous ramener aux horreurs du nazisme voici moins d’un siècle !...

A propos de l’avortement

Chrétien, en marge d’une Eglise dont j’ai de plus en plus de mal à croire aux dogmes, mais ébloui, fasciné par le message d’Amour de Jésus des Evangiles, je suis très inquiet de la décision des juges américains d’interdire aux femmes d’avorter, et du raz-de-marée que cette décision provoque, ici et là, dans le monde et notamment en France

Personnellement je reconnais l’intelligence et l’humanité de Simone Veil, dont la loi sur l’avortement a fait de ce droit une « exception » au droit, et a marqué la primauté de la défense de la vie.

Quoi qu’en disent les femmes, qui prétendent qu’elles ont le droit de disposer de leur corps, l’avortement n’est pas dans la nature des choses et est un drame.

Mais quand une femme est en pleine détresse, et qu’elle a été victime d’un viol, il me semble justifié qu’elle puisse avorter. Cependant j’estime que, compte tenu de ces cas exceptionnels, et du fait des moyens de contraception modernes, les avortements devraient être limités.

Et il ne faut pas avoir peur des mots : les avortements sont des infanticides.

De plus, en portant de 12 à 14 semaines la possibilité d’avorter, nos politiques se montrent complices de crimes odieux : à ce stade, en effet, le fœtus mesure environ 120 millimètres, sa tête est ossifiée. Pour le sortir, il faut démembrer le fœtus et écraser sa tête. C’est insoutenable pour beaucoup de professionnels.

Hélas, nos gouvernants ont perdu toute notion morale : ils s’apprêtent à légaliser la GPA – autrement dit la « location de ventre » -, et notre président de la république est partisan de l’euthanasie.

Note : J’ajouterai que des examens prénataux, permettent aujourd’hui de déceler avec certitude de terribles et incurables maladies, dont souffrira l’enfant à sa naissance. Pour certains, on sait que sa vie sera de courte durée et ne sera que souffrances.

Aussi face des cas aussi douloureux, je pense que l’avortement se justifie…

Mais, il convient de s’interroger sur le nombre croissant de femmes seules. La conception d’un enfant se fait à deux et un enfant a besoin d’un père et d’une mère. Evidence de plus en plus niée par les mœurs contemporaines qui conduisent à la naissance d’enfant sans père dès la conception, ou privé de père ensuite, du fait de la séparation d’un nombre de plus en plus grand de couples.

Il ne s’agit pas ici de juger, mais de faire un constat. Bien des femmes et des hommes immatures donnent naissance à des enfants sans prendre conscience de leurs responsabilités.

Donner naissance à un enfant engage toute vie, et toute mère comme tout père doivent impérativement en avoir conscience.

Enfin, l’attente et la naissance de tout enfant, devraient toujours être une JOIE. Tel n’est malheureusement pas souvent le cas. Aussi les chrétiens ont le devoir de tout faire pour aider matériellement les femmes dans de telles circonstances, et pour les entourer de leur Amour.

A propos du drame de Boulancourt…

J’ai toujours eu la conviction que la Vie ne nous envoie que des épreuves à notre échelle. Que des épreuves que nos fragiles épaules sont en mesure de supporter.

J’avoue cependant que certains drames ébranlent ma conviction. Je pense à ce père de famille dont la femme est dépressive, et qui vient d’étrangler sa petite fille de six ans, lourdement handicapée.

Pour moi, il ne peut s’agir que du geste de désespoir d’un père qui aimait profondément sa fille et qui n’a plus eu la force de supporter son handicap.

Je lis, sur Internet, des avis très tranchés sur cet infanticide et sur ce père. Je serai plus nuancé.

Certes, il convient de condamner tout assassinat et de poursuive tout assassin. Et il faut absolument refuser de banaliser l’infanticide. A ce propos, j’ai trouvé totalement déplacé le journal télévisé d’Antenne 2, hier soir, qui, en même temps qu’il dévoilait cet horrible drame, rappelait la clémence habituelle de la Justice face à de tels cas. Il y avait là précisément une banalisation et presque un encouragement au crime. Pourquoi s’abstenir de supprimer la personne handicapée ? La Justice acquittera dans tous les cas, l’assassin !…

Cela dit, je le répète, cet infanticide est, pour moi, celui d’un père désespéré. D’un père dont les épaules n’ont plus été assez fortes pour porter le poids de l’épreuve qui pesait sur elles. Car, il faut vraiment être à bout de forces pour commettre un tel acte.

Et c’est peut-être aussi le drame de la solitude. Sa femme étant dépressive, ce père s’est sans doute trouvé trop seul devant l’épreuve. A-t-il été entouré par des proches ? Par de la famille, par des amis dont l’attention, l’affection, l’amitié lui auraient donné la force et le courage dont il avait tant besoin, qui lui ont si cruellement manqué, et qui lui auraient évité de commettre l’irréparable à l’aube de cette nouvelle année.

Je n’en dirai pas plus. Seul le silence – un silence de tristesse, de respect et de compassion pour cette petite fille et pour son père – sont à la mesure d’un tel drame.