A propos de l’existence de Dieu…

Selon de récentes statistiques, plus de la moitié des Français ne croit pas l’existence de Dieu.

On pourrait préciser que beaucoup croient en l’argent et aux plaisirs matériels, incapables cependant de combler une vie d’homme et d’apporter un bonheur véritable et durable.

Albert Einstein à qui l’on demandait un jour : « Maître, croyez-vous à l’existence de Dieu ? », répondit très pertinemment : « Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois. »

La vérité, lorsqu’on aborde une telle question, c’est qu’il faut faire preuve de la plus grande humilité : Dieu étant un Etre infini, comment nous, simples mortels, prisonniers de notre finitude, pourrions-nous le concevoir ?…

S’il existe, Dieu se manifeste dans les petites choses et non pas de façon spectaculaire. La Bible (1 Rois 19, 9a.11-16) relate la rencontre du prophète Elie avec Dieu, sur une montagne, à l’entrée d’une caverne.

« A l’approche du Seigneur, il y eut un ouragan, si fort et si violent qu’il fendait les montagnes et brisait les rochers, mais le Seigneur n’était pas dans l’ouragan. »

« Après l’ouragan, il y eut un tremblement de terre, mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre. »

« Et après ce tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n’était pas dans ce feu ; et après ce feu, le murmure d’une brise légère. » Et dans cette brise légère, Elie entendit la voix du Seigneur.

Ce rappel, pour dire que Dieu, s’il existe, parle dans le silence de notre cœur, de notre conscience, et dans notre aptitude – propre aux hommes – à distinguer le Bien du Mal.

Mes lecteurs l’auront constaté, j’évite dans mes chroniques, de parler à la première personne, et j’essaie de me faire l’interprète de la voix du plus grand nombre. Je me permets donc de faire ici, une exception et d’exprimer mes croyances personnelles.

Je suis partagé entre le cœur et la raison. La raison voudrait tout expliquer de façon rationnelle, et cherche toujours à « prouver ». Mais le cœur, lui, ne demande aucune preuve. Il ne cherche pas à comprendre. Il écoute simplement, dans le silence, les messages qui m’invitent à trouver un sens à ma vie…

Ayant été élevé dans une famille chrétienne, je reste profondément attaché à cette religion – qui pour moi est la plus belle de toutes – sans nier la valeur de beaucoup d’autres.

Je crois que Jésus de Nazareth a réellement existé et qu’il est mort crucifié. Ce sont là des faits historiques indéniables. Et je crois aux messages d’Amour et de Paix, que nous ont rapportés les Evangiles.

Au cours de ses trois années de prédication sur les chemins de Galilée, il a été un modèle unique pour l’humanité. Deux mille ans plus tard il reste un modèle pour tous. Il a invité à l’Amour, au respect des autres, à la fraternité, au pardon, valeurs universelles auxquelles mon cœur adhère sans la moindre hésitation.

Mais ma raison – qui voudrait toujours avoir le dernier mot – se heurte sur le mystère de cette Résurrection au petit matin de Pâques, fondement de la foi de tout chrétien, et se demande si Jésus était Dieu, fils de Dieu, prophète ou autre.

Mon cœur, lui, qui me pousse à la plus grande humilité, n’hésite pas à entrer en contradiction avec ma raison. Il me laisse penser que notre vie ne s’arrête pas au soir de notre séjour ici-bas, et que les personnes que nous avons aimées, restent présentes au plus profond de notre cœur et veillent sur nous.

Et, s’il doit y avoir un jugement, je n’ai pas la moindre inquiétude : tous ceux qui auront eu, au moins une fois sur cette terre, un élan d’Amour, seront sauvés.

Quels que soient mes doutes et mes contradictions, je crois que, Jésus nous a transmis avec le « Notre-Père » la plus belle prière qui soit au monde. Prière qui peut être récitée par tous, quelles que soient ses croyances.

En la récitant on fait un acte d’humilité. On reconnaît qu’il y a une transcendance qui nous dépasse ; on demande que la Paix et l’Amour promis par Jésus-Christ inondent l’humanité ; sans être fatalistes, on demande à Dieu la force d’accepter les épreuves que nous pouvons rencontrer sur notre route ; nous formulons également un vœu qui pourrait être qualifié « d’humanitaire » : que tous ici-bas aient à manger à leur faim et par suite aient des conditions matérielles décentes. Nous en sommes loin !…

N’étant pas parfaits, nous lui demandons de pardonner nos péchés. Jésus nous demande aussi de pardonner à ceux qui nous ont « offensés ». J’ai beaucoup réfléchi à ce dernier point. Il y a des cas où les victimes – comme celles du Bataclan – ne peuvent pas pardonner à leurs assassins et je pense que seul Dieu peut pardonner à ces derniers s’il juge qu’ils le méritent.

Nous avons une conscience qui nous permet de distinguer le Bien du Mal. En demandant à Dieu : « Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. », nous lui demandons de nous aider à toujours choisir le chemin du Bien.

Un prêtre à qui je faisais part un jour de mes doutes, me répondit : « Celui qui ne doute pas, n’a pas la Foi ».

Pour finir je dirai donc simplement que le chemin que Jésus a tracé sur cette terre, est pour moi le seul qui vaille, et j’essaie imparfaitement de le suivre. C’est un chemin qui n’épargne pas les épreuves mais qui me remplit d’une JOIE dont je voudrais inonder tous ceux qui croisent ma route.

Inquiétudes pour la France et pour le monde de demain…

Quand il a quitté son poste de ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a lancé cette mise en garde : « Aujourd’hui on vit côte à côte… Je crains que demain on vive face à face. »

J’ai bien peur qu’il s’agisse là de paroles prophétiques, dont nos dirigeants d’aujourd’hui comme ceux d’hier, ne tiennent aucun compte, victimes d’un laxisme mortifère et d’un aveuglement total.

Tous les jours, les chaînes de TV et les stations de radio nous parlent de la chute du califat de Daech, en oubliant de nous dire que la guerre contre le terrorisme n’est pas pour autant terminée.

Les djihadistes et l’islam radical et conquérant n’ont pas dit leur dernier mot. Ils poursuivent, un peu partout dans le monde, leur lutte pour imposer au plus grand nombre la peste de la charia.

Les âmes sensibles prêchent pour le retour en France de toutes celles et de tous ceux qui ont combattu contre nous en Syrie. Cependant nous sommes en guerre et ils nous ont trahis. Ils ont choisi leur camp. Il leur appartient maintenant d’assumer leur choix, même s’il est suivi de condamnations à mort. Ils ne méritent pas la pitié, surtout après avoir semé la mort et la désolation autour d’eux.

Se posent les problèmes des enfants, victimes innocentes, mis au monde par toutes ces femmes françaises qui ont rejoint Daech. Je pense qu’ils n’ont pas à payer pour les crimes de leur mère, et qu’il faut donc les rapatrier et les placer dans des familles d’accueil.

Je suis profondément peiné également pour les couples français, dont le fils ou la fille ont rejoint les terroristes. Mais je pense qu’il ne serait pas juste de faire une exception pour ces couples en rapatriant leurs enfants, d’autant plus que je ne crois pas à leur repentir et pense que beaucoup seront toujours prêts à retourner à nouveau contre nous…

Je parlais de laxisme au début de cette chronique : demain, les musulmans seront dix millions en France. Ceux qui s’en inquiètent sont qualifiés de racistes et de xénophobes. Cependant, ne nous y trompons pas ! Quand ils seront dix millions, les musulmans de France, nous imposeront, par la force, leurs lois et leurs mœurs, que nous tolérons à tort aujourd’hui par faiblesse. C’en sera fini de la France. De notre douce France…

A cette liberté, que nos Anciens nous avaient si chèrement acquise et transmise, succéderont la généralisation des femmes voilées, soumises à la brutalité de leurs maris, l’imposition au plus grand nombre des menus hallal, l’imposition du ramadan, la disparition de nos églises millénaires au profit d’innombrables mosquées, dont les minarets dépasseront les flèches de nos cathédrales, avec en plus l’appel à la prière des muezzins, et tutti quanti…

Tout cela par la faute de politiques inconscients, qui pour arriver au pouvoir et ensuite s’y maintenir, ont tout accordé aux musulmans en échange de leurs voix…

Ce que je dis là, beaucoup le pensent, mais peu osent le dire à voix haute. Les habitués de mon blog savent que je suis un homme de paix, un homme qui ne souhaite que la paix.

Mais il ne peut il y avoir de paix véritable que dans un respect réciproque. Or l’islam prêche la mort du mécréant et donc des juifs et des chrétiens.

Il se peut que beaucoup de musulmans vivant aujourd’hui en France, souhaitent également la paix. Mais qu’en sera-t-il demain quand leurs chefs extrémistes seront au pouvoir, les manipuleront et nous imposeront la charia ?…

Il se peut que je noircisse le tableau et je me demande, malgré tout, si le Bien et le Mal ne sont pas en conflit depuis l’origine du monde, et si, pour donner une note d’Espoir, le Bien ne finit pas toujours par l’emporter sur le Mal.

Ainsi quand dans la nuit de l’Occupation tout Espoir de retour à la Liberté et à la Paix était perdu pour beaucoup, des femmes et des hommes se sont levés, et au prix de leur vie, souvent, ont sauvé la France et le monde de la barbarie du nazisme.

C’est pourquoi je veux espérer que demain, le pire n’arrivera pas, que les hommes de Bonne volonté, dont parlent les Evangiles, l’emporteront et que la France et le monde connaîtront cette ère de Paix à laquelle le plus grand nombre aspire, juifs, chrétiens, musulmans, athées, et femmes et hommes de toutes confessions…

Quelques réflexions à l’attention de M. Manuel Valls et de Mme Christiane Taubira

Vivant en société, nous avons tous des obligations les uns envers les autres, obligations dont les plus importantes sont éternelles et universelles. Ces obligations peuvent se résumer au respect total de l’autre, dans son intégrité physique et morale.

La transgression de ces obligations mérite un châtiment plus ou moins important selon la gravité de la faute ou du crime.

Par sa faute ou son crime, une personne s’exclut de la société et le châtiment qui lui est infligé confirme cette exclusion.

Ce ne sera donc qu’après un temps de purification qu’elle pourra être réintégré dans cette société dont elle s’est elle-même exclue.

Comme l’écrivait la philosophe Simone Weil : « De même que la seule manière de témoigner du respect à celui qui souffre de la faim est de lui donner à manger, de même le seul moyen de témoigner du respect à celui qui s’est mis hors la loi est de le réintégrer dans la loi en le soumettant au châtiment qu’elle prescrit. » (L’enraciment).

La privation de liberté d’un fautif ou d’un criminel doit lui permettre de se purifier et doit constituer en même temps une sorte dédommagement pour les torts qu’il a commis et pour la victime qu’il a touchée. Elle doit enfin avoir un effet dissuasif.

Malheureusement, il apparaît clairement aujourd’hui que nos prisons françaises ne constituent pas un juste châtiment et ne permettent pas une véritable expiation.

Surpeuplées, elles sont trop souvent une école du crime et de la récidive. D’autre part il est évident que de nombreux détenus souffrent de troubles psychiatriques, sont déséquilibrés, que leur place serait dans un centre spécialisé pour des soins, et non pas dans le surpeuplement et la promiscuité de nos prisons qui accentuent encore leur déséquilibre.

Il faut que le châtiment s’accompagne d’un sentiment de justice. Or trop souvent la justice est bafouée, et l’échelle des peines est injuste.

Il est injuste en effet que des personnes de milieux favorisés, des personnes privilégiées par leur condition sociale, des personnes haut placées dans la société, des notables, qui devraient donner l’exemple de l’honnêteté et de la droiture, puissent faire de graves malversations, détourner des fonds, par exemple, en quasi-impunité, tandis que des personnes qui n’ont reçu aucune éducation, qui ont été élevées dans la rue, sont systématiquement punies.

Oh, je le sais : l’injustice dont on a été victime, ne justifie pas l’injustice que l’on cause. Nous avons tous une conscience du Bien et du mal, cependant cette conscience peut-être faussée par le manque d’éducation.

Le rôle de la Justice et de la prison devrait précisément être de réveiller cette conscience et d’élever vers le Bien ceux qui sont sur la pente du mal.

Encore conviendrait-il pour cela que les magistrats, la police, et tous ceux qui ont pour mission de faire respecter les lois, soient irréprochables. Tel n’est pas le cas malheureusement.

Encore faudrait-il que la condamnation du fautif ou du criminel soit rendue avec une certaine solennité, un certain cérémonial qui montre la gravité de la faute ou du crime, et que la souffrance occasionnée par la privation de liberté s’accompagne d’un sentiment de justice.

Toutes ces conditions ne sont malheureusement pas respectées actuellement et ne permettent de rétablir l’ordre dont toute société a besoin.

La première condition serait donc le respect de la loi et l’irréprochabilité de tous les notables et de tous les agents de la Justice.

Il conviendrait enfin que nos prisons, sans être des clubs méd., soient des lieux décents, dans lesquels les détenus puissent se purifier de leurs fautes ou de leurs crimes et se reconstruire.

Réflexions diverses à la suite d’un feu d’artifice…

Réflexions diverses à la suite d’un feu d’artifice…

Feu d'artificeCes feux aux mille couleurs qui illuminent cette nuit d’été pour le plus grand bonheur des spectateurs en liesse, sont les mêmes qui, voici soixante-dix ans, déchiraient les nuits de l’Occupation et semaient la désolation et les larmes. Ambivalence de toutes les inventions humaines porteuses du meilleur comme du pire, au service du Bien ou du Mal.

Placés trop près du départ des tirs, nous n’avons pu apprécier comme il le méritait la beauté de ce feu d’artifice. Ainsi en est-il dans la vie : il faut toujours du recul pour juger un événement et trop souvent nous avons le nez dans le guidon et ne prenons pas le temps de la réflexion pour mesurer les causes et les conséquences d’un événement. Ce reproche s’adresse essentiellement aux médias focalisés sur l’immédiateté et sur le sensationnel.

Dans les courts moments d’obscurité entre les tirs, j’aperçois, immobile, une étoile. C’est mon étoile. Mon étoile éternelle qui défie le temps, qui se moque de l’agitation des hommes et qui se rit de ses feux d’artifice éphémères.

Cette étoile qui m’accompagne aux jours de tristesse et de joie. Cette étoile présente au cœur des nuits les plus sombres et qui m’invite à ne jamais désespérer.

La même étoile qui accompagnait les hommes qui érigèrent les mégalithes, les fellahs qui construisaient les pyramides d’Egypte, les bâtisseurs de nos cathédrales.

L’étoile qui illumina Bouddha, Socrate, Jésus et tous les hommes de bonne volonté à la recherche de la Sagesse, de la Paix, de la Justice et de la Vérité.