A propos des retraites…

Pour la énième fois depuis des décennies, la réforme des retraites vient à l’ordre du jour. Il semble indispensable aujourd’hui de faire une réforme en profondeur. Celle proposée – imposée ? – par le gouvernement est-elle juste et équitable ? Vu la complexité de la chose j’avoue, en pesant le « pour » et le « contre » être incapable de juger.

Et je comprends que la majorité des Français soit – a priori – « contre » et que, par peur d’être plus perdants que gagnants et par manque d’informations sincères, tente de s’y opposer.

Mais je condamne les manifestations « monstres » et tous les blocages du pays, organisés par les syndicats qui « surfent » sur l’opposition du plus grand nombre.

Nous sommes en démocratie. Chacun est libre de penser ce qu’il veut du résultat des élections, mais  ces dernières se sont déroulées en toute légalité. Aussi, il me semble que ce n’est pas dans la rue que doivent être prises les lois, mais dans l’enceinte de l’Assemblée nationale et du Sénat, avec l’intervention des députés et des sénateurs.

Notons que ces derniers sont élus par le peuple et font remonter les souhaits et les volontés de ce dernier.

Cela dit, je pense qu’on ne peut parler de la retraite sans parler du sens du travail, de son rôle dans la communauté des hommes, de la solidarité et de la fraternité dont il doit s’accompagner.

Nous avons tous besoin les uns des autres, et le travail est un des liens fondamentaux qui nous unissent. Chacun a sa place dans la société et il n’y a ni petits, ni grands. Quelles que soient nos activités – manuelles, intellectuelles, sociales, – que nous soyons handicapés ou autres ; quelles que soient nos croyances, nous ne formons qu’une seule et même humanité dans laquelle chacun a droit au même respect et à des conditions de vie décente,

Il importe donc de veiller à un partage équitable des richesses, pour que chacun ait un minimum pour vivre. Tel n’est pas, hélas ! le cas. Loin de là.

Et nous ne devons pas oublier que nous sommes mortels.  Malheureusement l’avidité et la cupidité dominent le monde. A quoi sert d’accumuler toujours plus de richesses, que nous devrons abandonner le jour de notre mort ?!…

Et n’oublions que les mots « métier » et « ministre » ont la même origine : « SERVIR » ! Oui, rappelons que – même si le mot « DROIT » semble primer désormais sur le mot « DEVOIR » nous avons tous le devoir d’être au « SERVICE » de la communauté dont nous sommes tous solidaires !

Note : J’invite tous ceux qui décident des conditions de l’âge des départs en retraite et du montant de leurs pensions – gouvernants, partis politiques, entreprises, syndicats, etc. – à prendre en compte tous les liens de solidarité et de fraternité, tout ce tissu social dans lequel chacun a sa place, son rôle irremplaçable.

J’ajoute également – que l’on soit pour contre le gouvernement et bien que l’élection d’Emmanuel Macron, avec une écrasante majorité, ait été due à la peur du Rassemblement national – on ne saurait contester le résultat du vote. Aussi, il me semble que les débats contradictoires sur la réforme des retraites  ont tout légitimité à se dérouler entre les élus du peuple, à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Cependant, il saurait être question de contester la légitimité du droit de grève. Mais les syndicats, quand ils bloquent l’activité complète de la France, (raffineries, transports, etc.), quand ils empêchent de travailler ceux qui le veulent et plongent dans le plus grand embarras des millions de nos concitoyens, outrepassent leurs droits !

De même, il faut rappeler que les lycéens n’ont pas le droit de faire grève et de bloquer l’accès des lycées !…

Mais il est permis de se demander par moment si la France est encore un pays de droit !

 

Lettre ouverte à M. Vincent Peillon

Monsieur le Ministre, vous lancez à grands renforts de publicité une charte de la laïcité pour l’école, mais vous n’avez pas le courage de nommer le principal destinataire de cette charte.

A ma connaissance, ce ne sont ni les chrétiens, ni les juifs qui posent problème au respect de la laïcité, mais – appelons un chat un chat ! – ce sont les musulmans !

A la suite du laxisme de tous nos politiques – de droite comme de gauche – nous sommes confrontés à un islam conquérant qui se moque de nos traditions judéo-chrétiennes et cherche à s’imposer partout.

Malheureusement, énoncer cette vérité c’est se faire cataloguer de raciste.

Je l’ai dit et je le redis, pour moi nous sommes tous frères sur cette terre, et j’ai le plus respect pour tout homme quel qu’il soit.

Mais je ne saurais accepter que tel ou tel m’impose ses traditions, sa religion, comme le font malheureusement les musulmans sans que personne n’ose rien dire !

Au nom de la laïcité, M. Peillon, vous retirez du calendrier, à propos des vacances, le nom de nos fêtes chrétiennes, vieilles de près de deux millénaires, mais vous laissez imposer la viande hallal dans nos cantines, vous acceptez qu’on réintègre dans une crèche une employée voilée qui avait été licenciée, vous acceptez que des piscines municipales soient réservées exclusivement à des femmes, et tutti quanti !

Vous qui vous montrez si soucieux de la protection de nos enfants, vous ne craignez pas d’imposer dans nos écoles cette théorie du genre complètement aberrante, que toutes les personnes qui ont encore un peu de bon sens, condamnent et qui risque de briser à jamais l’équilibre de nos enfants !

Enfin je voudrais signaler que votre hostilité envers les religions, votre sectarisme bien connus, montrent une complète méconnaissance de ce que devrait être véritablement la Religion pour des personnes sensées.

Qu’ils soient croyants ou non, les hommes ont besoin de se rassembler sur des valeurs communes. Ces valeurs sont l’altruisme, la générosité, le partage, etc. Les religions sont porteuses de ces valeurs, bien davantage que votre laïcité insipide et sans convictions.

Dois-je vous rappeler que pour Cicéron un homme avec de la religion est un homme qui a des scrupules, qui se pose des questions ? Pour les Grecs et les Romains – à qui nous devons notre plus bel héritage – un homme religieux était un homme qui se demandait ce que les dieux attendaient de lui, ce qu’il fallait faire pour être dans le droit chemin.

Nos connaissances scientifiques nous donnent aujourd’hui une autre approche du monde, mais elles ne nous disent pas – et ne nous diront jamais – quel est le sens de la Vie. D’où nous venons et où nous allons.

André Malraux disait de l’Art, c’est « une éternelle réponse à l’interrogation que pose à l’homme son besoin d’éternité. » Nous pourrions dire la même chose des religions.

La société que vous proposez à notre jeunesse, est une société dans laquelle plus personne n’a le courage d’afficher ses convictions, une société qui, au nom de la neutralité et de l’objectivité, gomme toutes les différences et nous prépare pour demain un monde d’individus sans personnalité, sans courage, et prêts à tous les renoncements !

Je ne vous ferai pas l’injure de vous apprendre qu’un ministre est un « serviteur ». Or je me demande si vous et vos comparses du gouvernement êtes au « service de la France » ou au service d’idéologies et à la botte d’électeurs qui n’ont plus le sens de la Patrie !

Je vous prie de trouver ici l’expression de ma grande tristesse devant tout le mal que vous faites à notre jeunesse.

Pauvre France !…

Chacun est libre de refuser l’honneur de la tribune officielle à l’occasion du défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées.

Mais lancer le message suivant sur Twitter : « Fier que la chaise à mon nom reste vide au défilé de bottes des Champs Elysées #14Juillet. » est absolument scandaleux et d’autant plus que l’auteur de ce message n’est autre que le compagnon de Cécile Duflot, la ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement, Xavier Cantat.

Quel insupportable mépris pour notre armée et pour tous nos soldats morts pour la France ou qui risquent chaque jour leur vie pour la Liberté !

Car – et Xavier Cantat ne le sait sans doute pas ! – ce n’est pas par amour de la guerre que nos soldats ont choisi le métier des armes, mais bien au contraire pour limiter les guerres, pour épargner des vies, et pour défendre les valeurs de la Paix, de la Justice et de la Liberté.

C’est pourquoi, le député Philippe Meunier a interpellé le 16 juillet le Premier ministre et a déclaré : « Il serait donc important à l’avenir d’inviter à la tribune officielle des personnalités qui ont la décence de respecter l’engagement de nos hommes, notamment au Mali, et sur les terrains des opérations extérieures, au péril de leurs vies. »

Propos que Jean-Marc Ayrault a qualifié de « particulièrement minables et polémiques ». Affligeante et insupportable réplique d’un Premier ministre à un député qui défend l’honneur de notre armée.

Les témoins de cette passe d’armes précisent que Cécile Duflot, enfoncée dans son siège, était émue aux larmes. Larmes qui, pour Philippe Meunier « ne sont rien à côté des larmes des veuves et des orphelins de nos soldats morts au champ d’honneur. »

J’ai honte pour la France et pour notre Armée, qu’un Premier ministre et que le conjoint d’une ministre osent tenir de tels propos ! Pauvre France !

Quand Cécile Duflot atttaque l’Eglise…

Nos dirigeants socialistes sont toujours prompts à donner des leçons de morale et feraient bien de balayer devant leur porte.

Ainsi en est-il de notre ministre du logement, Cécile Duflot, qui met en demeure l’Eglise de mettre ses bâtiments inoccupées à la disposition des sans logis.

C’est oublier un peu vite tout ce que fait l’Eglise pour les sans abris et les SDF.

C’est se défausser sur elle des responsabilités de l’Etat dont c’est le rôle, en premier lieu, de lutter contre l’indigence et la misère.

Cécile Duflot renie ainsi une Eglise à laquelle elle a appartenu – elle était militante de la JOC (Jeunesse Ouvrière Catholique). De plus, partisane enragée du « mariage pour tous », elle semble vouloir en découdre avec le cardinal André Vingt-Trois dont elle n’a pas apprécié l’hostilité déclarée contre ce projet de loi qu’il a qualifié de « supercherie ».

Chacun a le droit d’avoir ses idées. Chacun est libre de changer de chemin s’il pense avoir fait fausse route. Mais brûler ce qu’on a adoré et se laisser porter par le ressentiment n’est jamais bien.

Pour en revenir à l’Eglise, bon nombre de ses prêtres et de ses fidèles pratiquent le partage et la solidarité des Evangiles et font preuve de la plus grande générosité. Je ne sais si Madame Duflot et ses amis socialistes peuvent en dire autant.

 

Quand les amis de DSK s’apprêtent à gouverner la France…

Je l’ai dit et je le maintiens : pour moi Dominique Strauss-Kahn est un salaud et un individu non fréquentable.

Mais j’aime la fidélité, aussi je ne saurais condamner catégoriquement les amis qui lui restent fidèles.

Mais n’y a-t-il pas d’autres lieux pour se rencontrer qu’un bar-restaurant installé dans un ancien sex-shop au nom éloquent de « J’ose », à la devise « Chez J’ose les langues se déhanchent et les corps se délient », dont les trois étages ont pour nom « le Paradis », « l’Enfer », et « le Purgatoire » et le plat de résistance, summum de l’appel au sexe : « orgasme » !

Vraiment ceux qui fréquentent un tel lieu n’ont rien compris, n’ont tiré aucune leçon de la débauche et de la lubricité d’un Dominique Strauss-Kahn, et n’ont aucune morale.

Et dire que dans cinq jours ces « notables » s’apprêtent à être ministres et à gouverner la France !

Français, réfléchissez à qui vous vous apprêtez à confier le sort de notre Patrie.