par Henri LAFFORGUE | Août 7, 2023 | Actualité
Difficile de connaître le nombre exact des membres des forces de l’ordre qui ont été blessés lors des émeutes, qui ont suivi la mort de Nahel. Mais il est certain qu’il est plus important que celui des émeutiers, et qu’il faut féliciter les policiers et les gendarmes, qui reçoivent des centaines de projectiles de tout calibre et des tirs de mortier, pour leur courage et leur sang-froid, même s’il peut se produire, ici et là, du fait d’une fatale exaspération, des dérapages.
Mais il ne faut pas confondre les émeutiers – coupables – avec les membres des forces de l’ordre – victimes – comme le gouvernement a tendance à le faire !…
Ainsi, nous ne saurions admettre qu’Emmanuel Macron et Elisabeth Borne aient qualifié « d’inexplicable » et « d’inexcusable » la mort de Nahel, avant toute enquête judiciaire et au mépris de la présomption d’innocence.
Et nous ne saurions admettre, non plus, cette minute silence pour Nahel, à l’Assemblée nationale, quand il n’y en pas eu, une seule fois, pour un de nos militaires morts en OPEX !…
Rappelons qu’il y a plus de 25 000 refus d’obtempérer par an, en France, et que chaque fois nos forces de l’ordre risquent leur vie.
L’enquête sur la mort de Nahel dira si le policier qui l’a tué était en état de légitime défense. Mais la vérité est qu’il a été jeté à la vindicte populaire et incarcéré de la façon la plus injuste qui soit, dans le but d’éviter des émeutes. On a vu le résultat !…
Hélas ! le gouvernement, alors qu’il devrait soutenir la police, fait tout le contraire.
C’est ainsi que je découvre, avec la plus grande consternation, que le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a appelé mercredi dernier, 2 août, le jeune Hedi, blessé par un tir de Flash Ball, à Marseille, lors des dernières émeutes, pour lui faire part de « sa sollicitude, de sa bienveillance » et pour lui « souhaiter un prompt rétablissement » !…
Mais aucun appel de sa part, ni d’un des membres de l’exécutif, à l’un de ces policiers ou gendarmes blessés par centaines au cours de ces émeutes, dont certains grièvement, ni à la mère d’Enzo, cet adolescent de 15 ans, tué par autre adolescent du même âge, pour un simple regard. !
Le gouvernement a complètement abandonné cette mère à son deuil et à une peine d’autant plus grande que le tueur, actuellement en prison, risque d’en sortir avant son jugement !…
« Imaginer qu’il puisse ressortir avant son jugement est pour moi insupportable. C’est inconcevable qu’il puisse continuer à voir sa famille, ses amis, à faire la fête et à vivre alors qu’il a retiré la vie du mien. Ce n’est pas logique », déclarait cette mère effondrée.
Voilà donc la conception de la justice de M. Macron et de sa clique de ministres à sa botte !…
Et ce n’est pas en martelant : « l’ordre, l’ordre, l’ordre ! » qu’il rétablira la sécurité et la justice dans notre pauvre France, à la veille, hélas ! de nouvelles et plus terribles émeutes !…
par Henri LAFFORGUE | Juin 30, 2023 | Actualité
L’extrême-gauche avec ce « La police tue », de Mélenchon, et Emmanuel Macron en déclarant, à propos de la mort de cet adolescent « c’est inexplicable, inexcusable… rien ne justifie la mort d’un jeune », au mépris de la présomption d’innocence du policier, et sans attendre les résultats de l’enquête en cours, ont une grande part de responsabilité dans l’embrasement des banlieues et de centaines de villes France.
Les médias, les réseaux sociaux ont donné leur version des faits. Et l’exécutif a choisi d’accabler lâchement le policier pour calmer les banlieues. Quelle honte pour notre Etat supposé de « droit » !
Il faut rappeler pourquoi ce policier a tiré sur ce jeune qui – disons-le entre parenthèses -, était connu par la Justice pour 15 faits différents dont plusieurs refus d’obtempérer !
Rappelons les faits tels qui se sont déroulés, et non pas tels que les ont présentés l’extrême gauche et les médias qui la soutiennent.
Mardi matin, deux policiers remarquent un véhicule circulant à vive allure, sur une voie de bus…Ils allument leurs gyrophares et se mettent à le suivre.
A un feu rouge, ils demandent une première fois à la voiture de s’arrêter.
Mais, la Mercedes jaune redémarre en trombe, grillant même le feu rouge !
Les deux policiers se remettent alors en chasse et activent à nouveau leurs gyrophares.
En chemin, la voiture a un comportement extrêmement dangereux. Selon le procureur de la République, la Mercedes a failli percuter un cycliste et un piéton !
Lorsqu’enfin, la Mercedes est bloquée par un embouteillage, les deux policiers n’ont qu’une idée en tête : arrêter la voiture avant qu’elle ne tue quelqu’un !
Ils se positionnent donc devant la portière du conducteur et sortent leurs armes.
Ils sont coincés entre la voiture et un muret. En position de faiblesse, ils pointent leurs armes sur le conducteur pour le dissuader de redémarrer.
Mais… le véhicule redémarre quand même.
A ce moment, littéralement dos au mur, le policier sent que la situation peut finir en catastrophe pour lui ou pour des passants.
Il tire donc.
Un coup.
La balle traverse l’épaule du conducteur et finit dans son thorax. Il est mort.
Le véhicule termine, lui, sa course quelques mètres plus loin, et les occupants de la voiture s’enfuient…
……………………………………….
Parlons maintenant du policier que la Justice a jeté en prison comme un dangereux criminel.
Ce policier est un fonctionnaire décoré, père de famille et ancien militaire qui s’est battu en Afghanistan.
Il est décoré de 2 médailles pour actes de courage et de dévouement.
Mais, malgré ses états de service exemplaires, et malgré plusieurs éléments dans le sens de la régularité de son tir, il est aujourd’hui sacrifié par l’État, uniquement par peur des violences des cités.
Précisons que son tir était parfaitement légal. Il a tiré parce que sa vie était en danger et il voulait protéger la vie d’autre personnes. Ce jeune avait manqué de renverser un piéton et un cycliste. Qui risquait-il de tuer en reprenant sa course folle ?
Par ailleurs, le placement par la Justice en détention de ce policier, est tout à fait illégal, et les conditions de cette détention sont scandaleuses ! Ce policer s’est retrouvé debout dans une cellule, avec un drap dans une main et sa brosse à dents dans l’autre. Comme les délinquants qu’il combat tous les jours…
Notons qu’une affaire en tous points similaire, à la différence qu’elle n’a pas été filmée, a été tranchée dernièrement, en Charente. A la suite du refus d’obtempérer d’un chauffard, un policier a tué ce dernier, mais n’est pas allé en prison. Il a été gardé sous simple contrôle judiciaire.
Voilà donc comment notre Gouvernement et notre Justice, par lâcheté, jette en prison un policier au mépris de la présomption d’innocence, et pour essayer de calmer la colère, et la haine de milliers jeunes, dans les banlieues et dans d’innombrables ville de France !
Je précise que les informations que je rapporte dans cette chronique, peuvent être vérifiées dans la chronique, d’Axelle Theillier de l’Institut pour la Justice. contact@emailactito.institutpourlajustice.org
par Henri LAFFORGUE | Déc 8, 2020 | Actualité, Politique
A un moment où notre Nation n’a peut-être jamais été autant divisée, déchirée, et où il importe plus que jamais de la rassembler, de la ressouder, Emmanuel Macron la divise encore un peu plus et la monte contre notre Police !
Ainsi, lors de l’interview qu’il a donnée au média en ligne Brut, ce vendredi 4 décembre, il a dénoncé des discriminations et des contrôles au faciès, de la part des policiers. « Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (…). On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable ».
Et il a promis le lancement, en janvier, d’une plate-forme nationale de signalement des discriminations, gérée par l’Etat, le défenseur des droits et des associations.
De tels propos et de telles mesures se passent de tout commentaire. J’ajouterai cependant que ce n’est pas la faute de la police si –à la suite du regroupement familial instauré par VGE pendant son septennat- des populations étrangères sont entassées, depuis plus de quarante ans, dans des cités dominées par des caïds, rois de la drogue, et dans lesquelles médecins, infirmières, pompiers, etc., ne peuvent plus pénétrer.
De plus, en 2003, Nicolas Sarkozy, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, dans le gouvernement Raffarin, a supprimé la police de proximité, qui permettait de maintenir un lien social avec ces populations, et a diminué de façon drastique – quoi qu’il en dise – les effectifs des policiers et des gendarmes.
Que d’impéritie de la part de nos chefs d’Etat et ministres !!!… Pour finir je dirai qu’Emmanuel Macron n’est pas digne d’être Président de la République !…
par Henri LAFFORGUE | Oct 19, 2016 | Actualité
Les policiers sont soumis à des devoirs de discipline et de réserve. Contrairement aux militaires, ils ont droit de se syndiquer et peuvent manifester, en certaines occasions, de façon bien encadrée.
Aussi, les manifestations de lundi soir, aux Champs-Elysées et à l’Arc de Triomphe, puis celles qui ont eu lieu dans plusieurs villes de France, sont, au point de vue de la loi, c’est indéniable, totalement illégales.
Cependant, bien que très respectueux des lois, je tiens à dire ici que je les approuve à 100 %.
Le gouvernement demande tout à nos policiers, y compris de faire le sacrifice de leur vie. Qu’ont-ils en contrepartie ? Rien, sinon des bonnes paroles, des promesses, du vent !
Pendant tout le printemps, nos policiers ont dû, en plus de leur mission contre le terrorisme, affronter des manifestants violents, démolissant tout sur leur passage – les biens publics comme les biens privés – incendiant les voitures, et jetant des pierres et des cocktails Molotov sur eux. Et tout cela avec l’aval d’un gouvernement laxiste, laissant agir les manifestants en toute impunité.
Les médias ne le disent guère, mais plus de 3 200 policiers ont été blessés en mission depuis le début de l’année ! Plus de 6 700, si l’on ajoute ceux qui se sont blessés de manière fortuite lors de leur service – accidents, entorses, foulures à l’entrainement etc. Ces nombres sont ahurissants !
Nos policiers n’en peuvent plus. Le ministre de l’Intérieur a qualifié de « sauvageons » les individus qui ont attaqué et grièvement blessé, dernièrement, quatre policiers à Viry Châtillon ! Ce sont en fait des « criminels » et cette appellation, de la part d’un ministre, marque une méconnaissance dramatique de la gravité des faits.
Non ! tous ces délinquants, qui s’en prennent à nos policiers, ne sont pas des « sauvageons » mais bien des « criminels », et ils doivent être châtiés comme tels ! Malheureusement, malgré les belles promesses du chef de l’Etat et de ses ministres, ils ne sont jamais retrouvés, et quand ils le sont, ils ne sont frappés d’aucune peine, ou de peines avec sursis ! Tout cela est inadmissible !
Oui, ces hommes qui ont pour mission de faire respecter la loi, qui ont une vie de famille éprouvante, qui ne savent jamais quand ils partent, le matin ou le soir, quand ils rentreront – et s’ils rentreront ! – n’en peuvent plus du mépris avec lequel ils sont traités.
Plutôt que de livrer ses confidences dans son livre iconoclaste et suicidaire – « Un président ne devrait pas dire ça… » – témoignant – osons le dire ! – d’un narcissisme pathologique, François Hollande ferait mieux de se préoccuper de la sécurité en France et du sort de nos policiers !
Le ministre de l’Intérieur sanctionnera-t-il l’initiative courageuse de ces derniers, qui devrait recevoir le soutien de tous les Français ?… J’ose espérer qu’il tiendra compte de l’exaspération qui est à l’origine de leur mouvement de colère, et prendra en compte leurs revendications.
par Henri LAFFORGUE | Juin 18, 2016 | Actualité
C’est bien sûr un profond sentiment d’horreur et d’indignation que j’éprouve après le double assassinat, ce lundi 13 juin, de ce couple de policiers à Magnanville, devant leur petit garçon de trois ans.
Mon indignation est d’autant plus forte que dans les manifestations qui ne cessent de secouer la France, des slogans hostiles à la police sont lancés par des anarchistes – « Un policier, une balle ! » -. C’est une honte ! Et j’ai entendu, avant-hier, un syndicaliste prétendre que les policiers étaient complices des casseurs !!!…
De tels slogans, de tels propos sont absolument inadmissibles et le gouvernement les tolère. François Hollande « menace » tout simplement d’interdire certaines manifestations !… Menaces qui ne sont que du vent face au chaos dans lequel des émeutiers plongent chaque jour un peu plus la France depuis des semaines.
Dans son éloge funèbre, hier, aux deux policiers, François Hollande a déclaré qu’il n’accepterait jamais « qu’un policier ou un gendarme soit pris à partie dans le cadre de la mission qu’il exerce », et « pas d’avantage qu’ils soient l’objet de diffamations ou d’insultes. » Du vent. Encore du vent !…
Depuis des semaines – et des mois ! – lui et son gouvernement « accepte » les rassemblements et les désordres des « illuminés » de « Nuit debout ». Il « accepte » les innombrables grèves qui paralysent la France entière, qui ruinent notre économie, qui plongent dans l’embarras des millions de Français et conduisent à la faillite des centaines – des milliers ? – d’entreprises. Tout cela au nom du respect de la Liberté !
Il « accepte » des manifestations qui n’en finissent pas, avec leurs cortèges de casseurs qui démolissent tout sur leur passage et dont les contribuables que nous sommes devront payer la facture !
De toute évidence, la France n’est pas gouvernée. Elle a à sa tête un homme qui n’est pas un chef, un homme qui est incapable de prendre une décision, qui va d’atermoiement en atermoiement et qui se montre incapable de faire respecter la loi.
Quelle image tout cela donne-t-il de la France en Europe et dans le monde, au moment où nous devrions accueillir dans une fête tous les participants de l’Euro !
Je m’attriste de l’incapacité du gouvernement et je constate avec tristesse également l’incapacité de l’opposition à proposer des solutions pour rétablir l’ordre.
Pire, alors que je n’éprouve aucune complaisance pour le gouvernement, j’entends certains, à l’extrême droite, le rendre responsable du double assassinat de Magnanville ! Dans le cas présent je pense qu’on ne peut l’en rendre responsable, même si le meurtrier était connu des services de police et fiché « S ».
La France est un Etat de droit et doit le rester. Elle ne peut arrêter des individus sur de simples soupçons d’intentions.
Il y aurait actuellement 4 000 individus jugés dangereux. Il est absolument impossible de les surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le ferait-on, on n’évitera pas les actes isolés d’individus ayant échappé à tout contrôle.
Non ! on n’évitera pas d’autres crimes aussi barbares. Mais je prétends que si le gouvernement faisait respecter la loi, et mettait un terme à toutes ces manifestations d’enragés, nos forces de l’ordre – épuisées et vilipendées – pourraient se consacrer davantage à la lutte contre le terrorisme qui est la priorité des priorités !
Je viens de visionner l’allégeance à l’Etat Islamique que le terroriste a diffusée sur les réseaux sociaux, alors qu’il venait de tuer les deux policiers, en présence de leur fils, et qu’il savait qu’il allait mourir dans quelques instants, le RAID s’apprêtant à donner l’assaut.
Comment peut-on en arriver à un tel degré de haine et de barbarie ! Il appelait à tuer des gardiens de prisons, des policiers, des journalistes, etc. Il donnait des noms. Il était aveuglé par le fanatisme et se réjouissait de retrouver, dans quelques instants, Moïse et les prophètes…
Je ne sais, Jessica et Jean-Baptiste, s’il est une Vie après la vie. Mais je souhaite que votre mort invite notre Justice à la fermeté, à la sévérité et à l’inflexibilité, sans lesquelles il ne peut y avoir d’ordre. Je souhaite que tous les philanthropes – dont je fais partie – prennent conscience également des dangers d’un islam, sectaire, intolérant, qui veut conquérir le monde et prêche la mort des mécréants.