Hommage à nos gendarmes et policiers

Je condamne sans appel le meurtre de George Floyd, ce Noir américain, étouffé volontairement par un policier, sous le regard impassible de trois collègues.

Je comprends – et j’approuve – toutes les manifestations, aux USA, de Noirs contre le racisme récurrent dans ce pays, et toutes les manifestations de solidarité dans le monde, dans la mesure où elles sont pacifiques et ne s’accompagnent d’aucune violence.

Je les approuve également en France, dans la mesure où l’on n’en vient pas accuser de racisme nos gendarmes et nos policiers. Accusation totalement arbitraire et infondée, lancée par une gauche antirépublicaine, qui manipule une opinion influençable et versatile.

Souvenons-nous : après l’attentat de Charlie Hebdo, voici un peu plus de cinq ans, la police était encensée et plus de 35 000 candidats avaient postulé au concours de gardien de la paix. Les choses ont bien changé.

Face à la colère des gilets jaunes et à la violence des blacks-blocs qui les infiltraient, face ensuite à toutes les manifestations contre la réforme des retraites, les forces de l’ordre ont été mobilisées des semaines entières, sans pouvoir prendre le moindre repos, ni profiter de leurs familles, et tout cela pour recevoir des projectiles de toute nature, dont des cocktails Molotov, pour voir leurs voitures incendiées, etc., avec l’interdiction de répliquer !

De même, des voyous leur tendent souvent des guet-apens dans les banlieues, après avoir obligé les pompiers à venir éteindre des feux de poubelles.

Tout cela pour dire que gendarmes et policiers sont soumis à rudes épreuves, font preuve, dans leur très grande majorité d’un sang-froid exemplaire. Et les médias montrent une mauvaise foi complète en montant en épingle les blessés parmi les manifestants, et en passant sous silence, la plupart du temps, les victimes dans les rangs des forces de l’ordre.

Gendarmes et policiers sont au service de la Nation qu’ils servent avec courage, loyauté et abnégation. Leur devoir est d’assurer la Paix, l’ordre et la sécurité, et de sauver les vies menacées. S’ils leur arrivent de donner la mort, c’est en dernier recours, et en acceptant de donner la leur. Ainsi vingt-cinq gendarmes policiers ont été tués en service en 2019, laissant des veuves et des orphelins. Dans le silence complet des médias !

Je tiens donc à rendre hommage ici à tous nos gendarmes et policiers, injustement dénigrés et qui sont le fondement de l’ordre dans la Nation. Je tiens à leur dire ma solidarité.

Je condamne l’amalgame mensonger, fait par les médias et certains politiques, entre le racisme de la police aux USA, et un soi-disant racisme de la police en France. Et je condamne toutes les contre-vérités qui sont proférées contre les membres des forces de l’ordre en France. Que serait notre pays sans eux ?!… Ils sont les garants de notre démocratie.

L’Algérie et la coupe du monde de foot…

Des dizaines de voitures incendiées, des bus également, des abribus détruits, des poubelles brûlées, des vitrines brisées, des désordres tard dans la nuit, etc., et cela dans plusieurs villes de France ! Tel est le bilan des troubles qui ont suivi les matches Algérie-Corée, et Algérie-Russie.

« Je suis étonné que l’on donne autant d’importance à des événements aussi mineurs. » dixit un sociologue dans le Progrès du samedi 28 juin. – Et dans la même édition, le consul général d’Algérie à Lyon de déclarer : « En Algérie et malgré des millions de personnes dans les rues d’Alger aucun trouble n’est à déplorer et cela illustre les véritables valeurs et le respect des traditions du peuple algérien. »

Si cet éminent sociologue avait vu sa voiture partir en fumée, peut-être accorderait-il plus d’importance à ces événements !… Quant à notre consul, il semble oublier que les manifestations à Alger sont soigneusement encadrées et que le service d’ordre n’hésite pas à tirer à balles réelles sur les manifestants !

Il est quand même curieux que, sur trente-deux nations qui participent à la coupe du monde, seule l’Algérie manifeste avec une telle violence après les matches où elle participe !…

Cela est absolument INADMISSIBLE ! Malheureusement les Algériens et les Français d’origine algérienne ont le soutien d’inconditionnels français qui tolèrent tous ces désordres, et les minimisent.

Tout cela est très mauvais pour l’avenir de la France. Une cassure de plus en plus profonde apparaît entre les deux communautés, Français de souche et habitants d’origine algérienne.

Les Français – de tradition judéo-chrétienne – supportent de moins en moins le laxisme des politiques devant une communauté qui a tous les droits et nous impose tous ses caprices.

Quand pourra-t-on dénoncer ces abus sans se faire poursuive pour « racisme » et quand la Justice et le Droit seront-ils respectés ?…

J’ai le plus grand respect pour tous mes frères de la terre, quelles que soient leurs origines et leurs religions, mais il est des choses qu’un Etat respectueux du Droit et de la Justice ne saurait accepter. Que l’on ne s’étonne pas si demain Marine Le Pen arrive au second tour des élections présidentielles !…

« Race » et « racisme »…

Je sais le poids et l’importance des mots. Je sais la nécessité de veiller à toujours employer le mot juste en l’accompagnant de toutes les nuances dont il a besoin pour être perçu avec exactitude.

Et je pense que bien des conflits sur cette terre – mineurs ou majeurs – proviennent d’imprécisions de langage. De ce que les interlocuteurs ne donnent pas le même sens aux mots qu’ils emploient.

Que de conflits, par exemple, naissent du mot fini « Dieu », qui ne peut embrasser l’infini, et sous lequel chacun range des concepts différents !

Notre Président « normal » – le premier Président qui soit si soucieux de réaliser ses promesses de campagne ! On l’a vu avec le « mariage pour tous » qui a divisé et divise la France – veut maintenant supprimer le mot « race » de l’article 1er de la Constitution.

Ce mot ne me choque pas. Ce qui me choque et contre quoi il faut lutter, c’est le « racisme ».

Or, je doute qu’en supprimant le mot « race » on supprime le « racisme ».

J’estime que, sur cette terre de souffrances – et de joies, aussi ! – nous sommes tous frères et que chacun d’entre nous mérite la même considération. Mais nous ne sommes pas tous « identiques ». Nous avons chacun – en fonction de notre passé, de notre vécu, de notre hérédité – des aptitudes, des qualités, des caractères, des dons différents. Cela n’établit pas des degrés de supériorité, mais une chaîne de complémentarité.

Nous sommes tous interdépendants. Chacun a – ou devrait avoir – sa place. Il n’y a pas de grands ou de petits dans le monde, mais des femmes et des hommes partageant les peines, les joies et le mystère de cette existence terrestre d’où nous ignorons l’origine et la fin.

Je le répète, la suppression du mot « race » ne supprimera pas le « racisme ». Et à trop vouloir dépoussiérer et édulcorer les textes, on finit pas les vider de leur substance.

Et puis, les députés et les sénateurs n’auraient-ils pas mieux à faire en s’attaquant aux vrais problèmes, c’est-à-dire à ceux du chômage, de la baisse du niveau de vie, de la hausse des impôts qui plombent notre économie, de la dette, de l’immigration, etc. ?

Décidément, Monsieur Hollande et sa troupe de courtisans, incapables de soulager les maux dont souffrent la France et les Français, ont l’art de la diversion !

A propos du racisme…

Je pense que nous sommes tous différents et complémentaires. Et qu’il n’y a pas de « races » supérieures aux autres.

Le racisme c’est les jugements de valeur, la hiérarchie que l’on établit entre les différents individus, les différentes ethnies, les différentes religions, etc., en qualifiant de supérieures celles auxquelles on appartient, et d’inférieures toutes les autres.

Cela dit, je suis surpris de la facilité avec lequel on traite de « racistes », aujourd’hui, des personnes qui ne font qu’énoncer des vérités.

Est-ce du racisme que de dire que dans un groupe humain de même langue, de même culture, de religions identiques ou voisines, de même passé, en un mot de mêmes racines, est-ce du racisme que de dire que, pour la vie harmonieuse de l’ensemble, il y a des quotas d’étrangers à ne pas dépasser ? Qu’un trop grand nombre d’étrangers risque de casser l’équilibre du groupe ?…

Est-ce du racisme que de dire que le voile, la burka – qui ne sont en rien des prescriptions du Coran -, la viande hallal, les véritables casse-têtes des responsables de cantines scolaires ou d’hôpitaux, les prières dans les rues, les réservations de piscines certains jours aux femmes musulmanes, le refus pour les femmes musulmanes de se faire examiner par des gynécologues hommes, etc., tout cela est contraire aux traditions de la France éternelle et finit par empoisonner la vie quotidienne d’un grand nombre de gens qui ne se reconnaissent pas dans ces usages ?…

Est-ce du racisme que de dire que d’abandon en abandon, de tolérance en tolérance, la France est en train de perdre son âme ?…

De tradition profondément chrétienne, je considère tout être humain comme mon frère et ai pour lui le plus grand respect. Et je pense n’être supérieur à aucun.

Mais, pour l’équilibre harmonieux de la société, je pense qu’il faut que tous respectent les mêmes lois, se plient aux mêmes usages et que chacun se montre discret si ses coutumes, ses traditions ne sont pas celles du pays qui l’accueille.

Est-ce le cas dans la France d’aujourd’hui ?…

Je souhaite une France accueillante et hospitalière. Mais, elle ne peut accueillir le monde entier et il convient qu’elle accueille en priorité ceux dont la vie est menacée dans leur propre pays. Et il convient aussi que tous ceux qu’elle accueille se plient à ses lois, respectent ses traditions et n’imposent pas les leurs. Tel n’est pas toujours le cas, hélas !

Tout cela me semble découler du bon sens et n’appelle pas de débat particulier. Les politiciens qui réclament avec insistance un débat sont trop souvent inspirés par la haine et en font un instrument pour se maintenir ou accéder au pouvoir. Il n’y a pas besoin de débat, il suffit d’appliquer les lois !…

J’ajoute que l’idéal est que nous apprenions aux étrangers que nous ne pouvons accueillir, à devenir autonomes dans leur propre pays. « Si tu me donnes un poisson quand j’ai faim, j’aurais toujours faim. Si tu m’apprends à pêcher, je n’aurai plus jamais faim. » (proverbe chinois). Toute la question est là, et le malheur est que les aides d’une France généreuse, de la France dont je suis fier, sont bien souvent détournées de leur but et n’atteignent pas les plus pauvres. Elles servent trop souvent à agrandir la fortune et les armées de despotes…