Le prochain voyage…

Depuis des années le gouvernement avec la complicité des médias fait tout pour banaliser l’euthanasie et le suicide-assisté. Mercredi dernier, 11 octobre, France 2 en a « rajouté une couche » avec le téléfilm « Le prochain voyage »      Dans ce téléfilm, on assiste, en effet, au suicide d’un couple d’octogénaires – incarnés par Line Renaud et Jean Sorel – qui viennent se donner la mort dans la chambre d’hôtel, où ils avaient passé leur première nuit d’amour, 63 ans plus tôt.

Précisons – pour être honnêtes – que l’épouse est atteinte d’un cancer généralisé qui la fait terriblement souffrir physiquement et contre lequel la médecine ne peut plus rien ; et que le mari souffre de la maladie d’Alzheimer

Ce téléfilm était suivi d’une interview de Line Renaud, qui insiste pour qu’Emmanuel Macron légalise l’euthanasie et le suicide-assisté, et suivi ensuite d’un débat.

Il ne faut pas se voiler la face : quand une personne souffre de douleurs insurmontables, qu’il est impossible de la soulager ni de la guérir, alors – après avoir recueilli son accord, celui de ses plus proches et de l’Equipe médicale qui la suit – mettre un terme à ce calvaire, en lui donnant la mort ou en lui donnant les moyens de se la donner, semble se justifier. Mais est-il besoin d’une loi pour cela ? Ne suffit-il pas d’une autorisation au cas par cas, sans mettre en place un tout arsenal de lois ?…

Car, que l’on soit croyant ou non, le « Tu ne tueras pas de la Bible » et le « Serment d’Hippocrate » restent une ligne rouge à ne jamais franchir, or le projet de loi sur « Active à Mourir »du gouvernement viole complètement cet interdit plurimillénaire.

Le petit de l’homme, dès le plus petit matin de la vie, a besoin d’être entouré d’Amour et de paroles apaisantes.

Il en est de même pour la personne plus ou moins proche de la mort. Ce dont elle a besoin, ce n’est pas d’une piqûre létale qui la fera passer de vie à trépas, par anticipation, mais d’une main pleine d’affection, qui tienne sa main, d’une personne qui lui glisse quelques mots d’apaisement ou qui recueille ses dernières pensées.

Cela c’est tout à fait possible, avec les Unités de « Soins palliatifs ». Soins méconnus par beaucoup et qui ne sont pas assez nombreux en France. 26 départements en sont dépourvus.

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Pour la première fois, dans la longue histoire de la civilisation, l’humanité se met à désacraliser la mort et la vie ! Quelle honte pour nous aujourd’hui, à l’heure où la médecine et toutes ses spécialités peuvent tout ou presque tout. En effet, on a prolongé l’espérance de vie, on a les moyens, la plupart du temps, d’atténuer les souffrances pour lesquelles, dans le passé, on était totalement impuissant, et enfin on peut accompagner au seuil de l’Eternité, de la façon la plus paisible qui soit, la personne dont les dernières heures sont proches.

Que penseraient de nous nos lointains ancêtres qui, voici environ 100 000 ans, ont, les premiers, commencé à prendre soin de leurs morts et ceux qui, des millénaires plus tard, ont refusé d’abandonner les membres handicapés de leur petite tribu ?!…Des archéo-anthropologues ont, en effet, retrouvé des os de personnes handicapées en cours de recalcification, preuve qu’elles n’avaient pas été abandonnées par leur groupe !

Il y a plus : est-il normal que la plupart des EHPAD soient hors de prix et que, dans beaucoup, les soins qui y sont dispensés, soient souvent d’une qualité si médiocre, voire mauvaise, quand tant de jeunes sont dans l’impossibilité de prendre en charge, chez eux, leurs parents ou leurs grands-parents touchés par la maladie, ?!…

Le montant des retraites, d’un grand nombre de retraités, ne permet pas à ces derniers de payer les prix souvent prohibitifs des EHPAD. Aussi, l’Etat ne pourrait-il encadrer ces prix, ou accorder davantage d’aides aux retraités dont les moyens sont si petits ?

Le rôle du médecin étant avant tout de lutter pour la vie, 800 000 soignants ont déclaré qu’ils refuseraient d’être des agents de la mort, si la loi sur « l’Aide Active à Mourir » était votée !

Pour finir, nous devons adresser ici tous nos éloges et toutes nos félicitations à toutes ces personnes, qui ont le courage et la générosité, de prendre en charge, chez elles, malgré les innombrables difficultés et soucis de tous genres que cela engendre, des proches, touchés par de lourdes maladies et pour lesquelles la mort, selon la médecine, semblait la seule issue à terme.

Emmanuel Macron et toutes ces troupes de pourvoyeurs de morts à bon marché et sans scrupules, feraient bien de prendre modèle sur la conduite exemplaire de ces dernières personnes, qui refusent la facilité de « l’Aide Active à Mourir » et témoignent de tant d’amour pour la vie !

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Gabriel Attal – Abayas et laïcité

Enfin ! oui enfin, un ministre, le ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, qui a le courage d’interdire dans les écoles et collèges, au nom du respect de la laïcité, le port des abayas et qamis !

Pourquoi une telle interdiction ? Tout simplement parce que, la laïcité étant le principe fondateur de l’école républicaine, les abayas et les qamis, pour élèves musulmans – filles et garçons – sont de plus en plus portés dans les établissements scolaires, en transgression de cette neutralité religieuse.

Déjà la loi du 15 mars 2004 obligeait les élèves portant un voile, une kippa ou une croix à retirer ce signe religieux avant d’entrer dans leur lycée ou collège. Pour protéger la liberté de conscience de ces élèves de toute forme de pression, d’emprise idéologique ou de prosélytisme.

Cette loi a été complétée par la loi du 26 juillet 2019 qui stipule que « les comportements constitutifs de pressions, sur les croyances des élèves ou de tentatives d’endoctrinement de ceux-ci, sont interdits dans les écoles publiques et les établissements publics locaux d’enseignement, à leurs abords immédiats et pendant toute activité liée à l’enseignement. »

Or ces deux dernières années scolaires, les atteintes à la laïcité auraient augmenté de 120% et le port de signes et tenues, qui représente la majorité de ces atteintes, aurait quant à lui augmenté de plus de 150%, tout au long de la dernière année scolaire.

Tous les syndicats d’enseignants se félicitent de cette décision de Gabriel Attal, et plus de 80% des Français l’approuvent, d’autant plus que le port de ces vêtements n’est absolument pas un effet de mode, mais un moyen de faire reconnaître son appartenance religieuse et de recruter de nouveaux adeptes.

Seuls les membres de Nupes la condamnent et quelques députés de gauche.

Clémentine Autain, députée LFI, a déclaré que cette mesure est « anticonstitutionnelle. Contraire aux principes fondateurs de la laïcité. Symptomatique du rejet obsessionnel des musulmans. »

Et le CFCM (Conseil Français du Culte Musulman), prétend que les abayas et les qamis ne sont pas des signes religieux, et ajoute que « dans la tradition musulmane, un vêtement, quel qu’il soit, n’est pas un signe religieux en soi. »

Notons que le « wokiste » Pap Ndiaye, avait refusé de prendre parti sur cette question, et s’était lâchement défaussé sur les chefs d’établissements scolaires…

Mais cette mesure est loin d’être adoptée. En effet, la Nupes a décidé de faire appel auprès du Conseil d’Etat. Or, sachant que ce Conseil a validé dernièrement, en référé, les saccages faits, par les écologistes, à Sainte-Soline et en maint endroits de notre territoire, on peut craindre que – malgré l’approbation générale des Français pour cette mesure – il refuse de valider l’interdiction du port de ces vêtements religieux.

Rappelons que, si laïcité demande la séparation de le la religion et l’Etat, et exige une neutralité religieuse, elle n’interdit aucune confession dans la mesure où celle-ci respecte nos lois et ne cherche pas à faire du prosélytisme.

Notons également que la laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public ; la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses ; l’égalité de tous devant la loi quelles que soient les croyances ou les convictions chacun.

Si le christianisme respecte cette séparation des pouvoirs temporels et spirituels, tel n’est pas le cas dans l’islam, où la religion a force de loi. Et le danger est que – hormis son implantation dans les établissement scolaires – l’islam, difficilement voire totalement incompatible, avec nos valeurs judéo-chrétiennes, continue à menacer notre sol, finisse par le gangréner complètement et s’impose, tôt ou tard, à toute la France, ce qui signifierait – ayons le courage de le dire ! – la mise sous tutelle de notre nation et la fin d’un grand nombre de nos libertés.

Sainte Soline : « Les soulèvement de la Terre ». Trahison du Conseil d’Etat !

Pour lutter contre les sécheresses à répétition, l’Etat et des coopératives d’agriculteurs se sont mis à construire des réserves d’eau, appelées « bassines ».

C’est ainsi qu’à sainte Soline, dans les Deux-Sèvres, est en cours de construction une « méga-bassine », qui fait partie d’un ensemble de 16 retenues d’eau, d’une capacité totale de six millions de mètres cubes.

Creusées dans le sol à une dizaine de mètres de profondeur, à l’apparence de piscines géantes et généralement implantées au milieu des champs, ces bassines ressemblent à de gigantesques piscines pouvant contenir jusqu’à 650 000 mètres cubes d’eau, soit l’équivalent de 260 piscines olympiques.

Le but de cette « méga-bassine » est de stocker de l’eau puisée dans les nappes phréatiques en hiver, afin d’irriguer les cultures, en été, quand les précipitations se raréfient.

Ses partisans en font une condition de la survie de leurs exploitations.

Le bien-fondé de ces gigantesques réserves s’appuie sur d’importantes études scientifiques qui prennent en compte leurs conséquences sur l’environnement.

Les partisans de ce projet – comme leurs opposants – s’appuient sur une même étude scientifique, publiée en juillet dernier, par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM). Toutefois, la modélisation présentée dans cette étude, est basée sur la période 2000-2011, et ne prend donc pas en compte les effets du réchauffement climatique, et notamment les risques accrus de sécheresse régulière.

C’est ainsi qu’une sécheresse, telle que celle qui a touché la France en ce début d’année, si elle se répétait, pourrait compromettre le niveau des nappes phréatiques, et par suite le remplissage de ces réserves.

Par ailleurs, les opposants à ce projet, dénoncent un accaparement de l’eau au profit d’une agriculture intensive, et qui ne profiterait qu’à un nombre limité d’agriculteurs. 

Cependant le BRGM a fait savoir, qu’une actualisation de l’étude, couvrant la période 2000-2020 était en cours, qu’elle devrait aboutir fin 2024, et pourrait permettre d’envisager de nouvelles simulations, prenant en compte les effets du changement climatique.

Voilà donc quelques aspects des problèmes liés aux méga-bassines.

Hélas ! des associations d’écologistes fanatiques et radicaux, comme les membres des « Soulèvements de Terre », opposées à ces projets, sûres d’avoir raison choisissent l’extrême violence pour imposer leurs idées.

Notons que « les Soulèvements de la Terre » sont une association de fait, à vocation écologiste, créée en 2021 par d’anciens « zadistes » de Notre-Dame des Landes, dont l’action repose sur la désobéissance civile et le sabotage. Ce mouvement rassemble une centaine d’associations ou de collectifs et plus de 140 000 personnes. D’autres mouvement comme l’organisation « Bassines non merci » et des syndicats de paysans tels que « la Confédération paysanne », poursuivent le même but.

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C’est ainsi que, le 29 octobre 2022 – passant outre l’interdiction préfectorale – plusieurs milliers d’écologistes ont manifesté, avec la plus grande violence, à sainte Soline, contre ce projet. Et environ cinquante d’entre eux réussirent, à forcer pendant quelques minutes, les grilles du chantier.

Quelque 1 500 gendarmes et policiers ont dû faire face à tous ces manifestants. Il y avait entre autres, des centaines de militants masqués ou cagoulés et quelques centaines de blacks-blocks, décidés à en découdre avec les forces de l’ordre, et qui n’ont pas hésité à faire usage de cocktails Molotov, de mortiers d’artifice, de mélanges incendiaires à retardement, de pierres ou de frondes projetant des billes d’acier à l’encontre des gendarmes.

Face à une telle violence, les gendarmes ont répliqué, après sommations, à coups de grenades lacrymogènes, et de grenades de désencerclement.

Plusieurs députés écologistes, revêtus de leur écharpe tricolore, étaient présents, malgré l’interdiction de la manifestation, se montrant au-dessus des lois de la République et donnant à tous l’exemple de la désobéissance civile.

Dans les heures qui suivirent cette manifestation, on comptait une soixantaine de gendarmes blessés dont une vingtaine sérieusement, et une trentaine de blessés chez les manifestants.

Enfin, une polémique éclata de la part manifestants – avec l’appui de la Ligue des Droits, de l’Homme (LDH) – pour reprocher aux gendarmes d’avoir tardé à porter secours à des manifestants blessés.

La préfète répliqua à ces accusations en déclarant que des médecins n’avaient pu être envoyés au secours des blessés, qu’après une accalmie des violences. Version contestée par la LDH

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Et le 25 mars dernier, de très violents affrontements ont éclaté à nouveau, à saint Soline, entre les forces de l’ordre et une partie de militants radicaux, avec des jets de projectiles et des tirs de mortier, auxquels policiers et gendarmes ont riposté avec des gaz lacrymogènes et canons à eau.

Les manifestants étaient au nombre d’environ 25 000, selon les organisateurs ; 6 000 selon la préfecture. Leur but était d’approcher et d’encercler la bassine pour faire stopper le chantier. Parmi eux, il y avait au moins un millier d’activistes violents, voulant avant tout attaquer les forces de l’ordre, et causer le plus de dommages humains et matériels possibles. Quatre véhicules de gendarmerie furent incendiés.

Les gendarmes étaient un peu plus de 3 000.

La secrétaire nationale d’EELV, Marine Tondelier, présente dans le cortège, dont la majeure partie est restée pacifique, a dénoncé auprès de l’AFP des tirs de grenades vers des personnes blessées et l’intervention de deux binômes de policiers, sur des quads, ayant tiré à deux reprises des LBD sur des manifestants. Les autorités ont confirmé la légalité de ces deux tirs.

Cette manifestation avait été interdite par la préfecture, mais une nouvelle fois des élus et députés de gauche et d’extrême gauche, ceints de leur écharpe tricolore, s’estimant au-dessus des lois, déclarant que ce n’était pas un délit de manifester et de participer à une manifestation interdite, donnant l’exemple de la désobéissance civile, ont passé outre cette interdiction.

Cette journée a donné lieu à de véritables scènes de guerre et lendemain, dimanche 28 mars, le procureur de la République faisait état de 47 militaires blessés, dont plusieurs sérieusement. Quant aux organisateurs de l’événement, ils déclaraient compter dans leurs rangs 200 manifestants blessés, dont 40 grièvement. L’un d’entre eux se trouvait toujours entre la vie et la mort.

Une polémique devait éclater au sujet du prétendu refus des forces de l’ordre de secourir un blessé parmi les manifestants. Trois avocats de la LDH affirmant, que le commandement avait empêcher le Samu d’intervenir, auprès d’un manifestant en urgence absolue, à un moment d’accalmie.

A la suite de la violence de cette manifestation, le ministère de l’Intérieur, a annoncé sa volonté de dissoudre le groupement « Les Soulèvements de la Terre », l’un des organisateurs du rassemblement.

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C’est ainsi que le 21 juin 2023, le Gouvernement a prononcé la dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre », constitué fin janvier 2021.

Ce décret a été attaqué par ce collectif et par plusieurs associations, partis politiques et particuliers, qui ont demandé au Conseil d’État de suspendre, en référé, cette dissolution.

Et le 11 août, le Conseil d’Etat a donc suspendu, en référé, ce décret de dissolution. Même s’il s’agit là d’une décision provisoire – un jugement « au fond » aura lieu à l’automne – c’est, pour les écologistes, une formidable victoire – celle de la violence contre l’ordre – la consécration de leur désobéissance civile et de leurs pires violences, contre les biens matériels et contre les personnes. C’est une nouvelle fois un recul tragique de l’Etat de droit !

J’avoue être scandalisé et écœuré par cette décision du Conseil d’Etat et avoir mal, très mal à la France. Je m’inquiète de plus en plus, pour son avenir et pour l’avenir de mes descendants, du fait de l’absence totale de sanctions, désormais, envers tous ceux qui la détruisent !

Quand le gouvernement trahit la police !…

Difficile de connaître le nombre exact des membres des forces de l’ordre qui ont été blessés lors des émeutes, qui ont suivi la mort de Nahel. Mais il est certain qu’il est plus important que celui des émeutiers, et qu’il faut féliciter les policiers et les gendarmes, qui reçoivent des centaines de projectiles de tout calibre et des tirs de mortier, pour leur courage et leur sang-froid, même s’il peut se produire, ici et là, du fait d’une fatale exaspération, des dérapages.

Mais il ne faut pas confondre les émeutiers – coupables – avec les membres des forces de l’ordre – victimes – comme le gouvernement a tendance à le faire !…

Ainsi, nous ne saurions admettre qu’Emmanuel Macron et Elisabeth Borne aient qualifié « d’inexplicable » et « d’inexcusable » la mort de Nahel, avant toute enquête judiciaire et au mépris de la présomption d’innocence.

Et nous ne saurions admettre, non plus, cette minute silence pour Nahel, à l’Assemblée nationale, quand il n’y en pas eu, une seule fois, pour un de nos militaires morts en OPEX !…

Rappelons qu’il y a plus de 25 000 refus d’obtempérer par an, en France, et que chaque fois nos forces de l’ordre risquent leur vie.

L’enquête sur la mort de Nahel dira si le policier qui l’a tué était en état de légitime défense. Mais la vérité est qu’il a été jeté à la vindicte populaire et incarcéré de la façon la plus injuste qui soit, dans le but d’éviter des émeutes. On a vu le résultat !…

Hélas ! le gouvernement, alors qu’il devrait soutenir la police, fait tout le contraire.

C’est ainsi que je découvre, avec la plus grande consternation, que le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a appelé mercredi dernier, 2 août, le jeune Hedi, blessé par un tir de Flash Ball, à Marseille, lors des dernières émeutes, pour lui faire part de « sa sollicitude, de sa bienveillance » et pour lui « souhaiter un prompt rétablissement » !…

Mais aucun appel de sa part, ni d’un des membres de l’exécutif, à l’un de ces policiers ou gendarmes blessés par centaines au cours de ces émeutes, dont certains grièvement, ni à la mère d’Enzo, cet adolescent de 15 ans, tué par autre adolescent du même âge, pour un simple regard. !

Le gouvernement a complètement abandonné cette mère à son deuil et à une peine d’autant plus grande que le tueur, actuellement en prison, risque d’en sortir avant son jugement !…

« Imaginer qu’il puisse ressortir avant son jugement est pour moi insupportable. C’est inconcevable qu’il puisse continuer à voir sa famille, ses amis, à faire la fête et à vivre alors qu’il a retiré la vie du mien. Ce n’est pas logique », déclarait cette mère effondrée.

Voilà donc la conception de la justice de M. Macron et de sa clique de ministres à sa botte !…

Et ce n’est pas en martelant : « l’ordre, l’ordre, l’ordre ! » qu’il rétablira la sécurité et la justice dans notre pauvre France, à la veille, hélas ! de nouvelles et plus terribles émeutes !…

Violation des lois fondamentales de bioéthique par le chef de l’Etat…

La chronique ci-dessous est longue – trois pages ! Mais j’ai tenu à rappeler toutes les transgressions des règles de bioéthique, dont nos dirigeants se rendent coupables, et les dangers gravissimes que ces transgressions risquent d’entraîner pour notre civilisation.

Cependant, chaque partie étant séparée de la précédente par des points de suspension, le lecteur pourra lire ce texte à petite vitesse.

Non contents de déconstruire notre France pluriséculaire, Emmanuel Macron et son gouvernement s’attaquent aux fondements les plus profonds de notre civilisation judéo-chrétienne.

C’est ainsi qu’il a « applaudi » quand, en septembre 2021, la PMA (Procréation Médicalement Assistée) – initialement réservée aux couples hétérosexuels, dont un des membres est stérile – a été autorisée aux femmes homosexuelles et aux célibataires.

Il est vrai que, pour lui, un enfant, aujourd’hui, n’a pas besoin de « père ». Il brise ainsi le lien fondamental de la famille, qui est celui de toute société. Et il fait d’un enfant un objet de consommation qu’une femme seule, ou qu’un couple de femmes homosexuelles, peuvent acquérir, comme elles prendraient un animal de compagnie !

Comment pouvons accepter une telle mesure, contraire à toutes les lois de bioéthique ?!

Et prenons garde ! Demain ce sera l’autorisation de la GPA, dans laquelle une femme, moyennant finances, porte pendant neuf mois l’enfant d’une autre femme.

Cet enfant, auquel elle est bien évidemment charnellement attachée, lui est arraché à la naissance. Cette pratique – inhumaine – se fait déjà dans certains pays étrangers, dans lesquels des femmes françaises se rendent pour y avoir recours, et des associations LGBT et autres demandent qu’elle soit autorisée en France !…

Il s’agit donc là d’une marchandisation du corps humain vers laquelle, du fait de la permissivité de notre société, nous allons tout droit en France !…

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Nous pourrions parler également des lois, maintenant en vigueur, à propos des transgenres. Ce qui devrait être une exception, pour laquelle les choix devraient se faire après maintes réflexions et informations, sur leurs caractères irréversibles, devient maintenant une pratique courante.

Dans les écoles, des enfants sont invités à changer de prénom, sans consulter leurs parents, puis, plus tard, à changer sexe de façon irréfléchie, ce qui entraîne la plupart du temps un mal-être profond – voire de graves maladies – et conduit parfois au suicide !…

Quelle époque ! Quelles mœurs !…

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Nous parlerons maintenant des couples traditionnels, c’est-à-dire hétérosexuels, composés d’un homme et d’une femme, selon les lois éternelles de la Nature.

Jusqu’à présent, ces couples pouvaient revendiquer la paternité et la maternité de leurs enfants, mais désormais ce droit leur est arraché.

En effet, jusqu’à présent, lorsqu’ils remplissaient un formulaire officiel ou autre, ils étaient fiers de pouvoir noter, avant les noms et prénoms de leurs enfants, les mentions « Père » et « Mère » !

Désormais, ils sont obligés, à la place de ces deux mentions de filiation naturelle, de noter : « Parent 1 » et « Parent 2 » !…

Voilà qui nous plonge encore davantage dans la décadence !

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Mais ce n’est pas tout. Alors que Simone Veil a autorisé les avortements – selon un nombre de semaines de grossesse limité et pour mettre fin aux recours aux « faiseuses » d’anges – le législateur a porté de 12 à 14 semaines la possibilité d’avorter, sans préciser qu’à ce stade la tête du fœtus est ossifiée, et que pour sortir le fœtus du ventre de sa mère, il faut le démembrer !…

Et voilà qu’en septembre 2020, un amendement a été ajouté à cette loi sur l’avortement – loi qui ne devrait s’appliquer que dans des cas exceptionnels, vu toutes les méthodes de contraception possibles –, amendement autorisant une interruption médicale de grossesse (IMG) jusqu’au 9ème mois pour « détresse psychosociale » !!!…

Appelons les choses par leur nom : il s’agit là, ni plus ni moins, d’un « infanticide » !…

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Enfin, n’ayant jamais caché sa volonté de légaliser l’euthanasie et le suicide assisté, Emmanuel Macron a tout lieu de se réjouir, car une loi pour les autoriser, doit être votée à l’automne ! Peut-on qualifier une telle loi d’un autre adjectif que de « criminelle » ?!…

Il est vrai que ceux qui sont à la tête notre pays – pour beaucoup voire pour la plupart – ont perdu toute notion de sacré et de transcendance. Les idéaux, d’entraide, de générosité, et de dévouement, qui ont prévalu pendant des siècles dans notre pays, qui ont tissé entre nous tous, des liens profonds de fraternité, ont laissé place, bien souvent, aujourd’hui, à des idéaux de facilité, de moindre effort, et d’égoïsme.

Il faut se rappeler que l’homme est entré dans l’humanité, le jour où il a commencé, voici environ 100 000 ans, à prendre soin de ses morts.

Et en plus, nous le savons aujourd’hui, voici environ 80 000 ans, il a commencé à s’occuper de ses blessés et a refusé de les abandonner. En effet, on a retrouvé des squelettes d’handicapés – ne pouvant plus se déplacer – et dont les os avaient commencé à se recalcifier, preuve que le groupe, dont ils faisaient partie, avait pris soin d’eux.

Quelle belle leçon de vie, à une époque où la chirurgie et ses miracles n’existaient pas !…

Aujourd’hui, la médecine et la chirurgie ont des moyens fantastiques, pour soulager les souffrances, guérir les maladies et prolonger la vie dans les meilleures conditions possibles.

Et voilà que des hommes comme Emmanuel Macon et sa clique de ministres, veulent autoriser de pseudos médecins, à donner la mort. Que l’on soit croyants, athées, agnostiques, ou autres, nous devons reconnaître le caractère sacré de la vie, et que l’homme se distingue de l’animal par une âme, qui lui est propre.

Cette interdiction de donner la mort est rappelé dans la Bible et avec ce serment d’Hippocrate, que prêtent les médecins, au terme de leurs études. Et il faut bien avoir conscience de tous les périls, que connaîtrait notre civilisation, si ce tabou venait à disparaître.

D’ailleurs 80 000 soignants en France ont déclaré qu’ils refuseraient de donner la mort à des patients.

Malheureusement, notre gouvernement qui se moque des principes élémentaires de morale et d’éthique, veut refuser aux soignants, la « clause de conscience » !

Rappelons l’existence des soins palliatifs, pour les personnes en fin de vie, qui hélas ! manquent ou sont insuffisants, dans un certain nombre de départements.

Notons toutefois, pour être honnêtes, qu’en attendant la présentation du projet de loi sur l’aide active à mourir, une instruction ministérielle du 21 juin dernier, publiée au Bulletin officiel de la santé du 17 juillet, détaille « la poursuite de la structuration des filières territoriales de soins palliatifs dans la perspective de la stratégie décennale 2024-2034 ».

Mais ne nous faisons pas trop d’illusions ! Au point de vue économique, une piqûre létale, coûte moins chère, que de prodiguer des soins et d’entourer physiquement et moralement, une personne en fin de vie, pour qu’elle puisse entrer sereinement dans le Mystère de l’Eternité ! Aussi, il est très probable que le gouvernement validera cette première solution !

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Voilà donc, en quelques pages, les périls civilisationnels auxquels la France est exposée, du fait d’un chef d’Etat, d’un gouvernement et de la complicité de pseudos-médecins, dépourvus de tout souci d’humanité, de toute morale, et ne croyant qu’aux dogmes du matérialisme, et qu’aux lois du marché !

L’Amour fraternel, qui doit unir tous les membres de notre société, ne semble donc plus avoir sa place pour nos dirigeants. On va donc assister, dans un proche avenir, à la mort de cette civilisation dont nous avions hérité de la part de nos Anciens, et nos descendants risquent d’être privés à jamais des idéaux de solidarité que nous avaient transmis nos pères !

Enfin, il faut avoir conscience que toutes les mesures mentionnées ci-dessus, risquent de nous reconduire aux périodes les plus sombres du nazisme et de l’eugénisme…