par Henri LAFFORGUE | Oct 2, 2016 | Actualité
Alors qu’une grande majorité de Français, ne veulent plus de lui, François Hollande multiplie les déplacements et les promesses.
N’étant pas encore officiellement candidat, ce sont donc les contribuables qui paient ses déplacements et sa pré-campagne !
Quant aux promesses ce sont les baisses d’impôts, la création d’environ 12 000 postes dans l’Education nationale, l’augmentation de salaire des professeurs des écoles, et tutti quanti. Où prend-t-il l’argent ? Mystère, si ce n’est en creusant un peu plus le déficit abyssal de nos finances, que nos enfants devront rembourser…
Comme par enchantement, les comptes de la Sécurité sociale qui accusaient, il y a peu, un déficit de 4 milliards d’euros, sont presque en équilibre.
Bref, comme il l’a dit, voici quelques mois : « Ça va mieux. » Seule la courbe du chômage ne parvient pas s’inverser, malgré toutes les manipulations de ses experts – en mettant des chômeurs en formation, par exemple.
Je ne sais pas si les Français seront dupes de telles manœuvres. La démagogie a de tels pouvoirs !…
Mais je voudrais attirer l’attention ici sur un racolage de voix particulièrement honteux : celui de la communauté des Harkis, dimanche dernier, 25 septembre.
Il s’est posé en redresseur de torts et en justicier, en reconnaissant la « responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des Harkis, dans le massacre de ceux restés en Algérie, et les conditions d’accueil inhumaines de ceux rapatriés en métropole. »
Malheureusement ce discours ne saurait faire oublier que, voici six mois, ce même François Hollande a été le premier président de la cinquième République à honorer, de sa présence, ce 19 mars 2016, la journée de commémoration d’un cessez-le-feu, qui ne mit nullement fin à la guerre d’Algérie comme certains le prétendent par ignorance ou par duplicité.
Rappelons que le 19 mars 1962, un cessez-le-feu était signé, à Evian, entre le Gouvernement français et des représentants du Gouvernement provisoire algérien, qui ne représentaient pas les combattants de l’intérieur. Malheureusement, seule l’armée française, victorieuse, respecta ce cessez-le-feu, qui fut suivi des pires violences de la part du FLN contre les Européens et contre les Harkis.
Et maintenant François Hollande veut se faire passer pour le défenseur des Harkis !…
Il y a plus encore. Le Gouvernement français a mis, dernièrement, de façon unilatérale, à la disposition de l’Etat algérien, les archives militaires françaises concernant la guerre d’Algérie. C’est donc dire que les membres du FLN – qui sont toujours au pouvoir – auront les noms de tous les Harkis qui ont fait partie de l’armée française et auront toute liberté pour exercer des représailles sur leurs descendants !…
Rappelons, pour finir, les actes unilatéraux de repentance à l’égard de l’Algérie…
Voilà donc la duplicité d’un président désavoué par la majorité des Français et prêt à tous les mensonges pour se faire réélire !…
par Henri LAFFORGUE | Avr 25, 2015 | Actualité, Histoire
Il est un temps pour haïr et un temps pour aimer.
Trois générations se sont succédé depuis le début de la guerre d’Algérie, et je me désole en constatant que Français et Algériens sont incapables de porter un regard honnête et serein sur ce conflit, qui a coûté la vie à des centaines de civils, à près 30 000 de nos soldats, et à plus de 150 000 hommes du FLN.
Je me désole de la mémoire à sens unique de notre secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, M. Jean-Marc Todeschini, qui est allé se recueillir à Sétif, le 19 avril, sur les morts algériens du 8 mai 1945, et passe sous silence les centaines de morts Européens et musulmans du 5 juillet 1962 à Oran.
Qui occulte les crimes odieux – personnes atrocement torturées, égorgées, mutilées – perpétrés pendant toute la guerre d’Algérie par les soldats du FLN.
Qui passe sous silence nos quelques centaines de soldats enlevés par le FLN pendant la guerre, et à jamais disparus.
Qui oublie que les chrétiens n’ont pas la liberté de pratiquer leur religion, aujourd’hui, en Algérie, et que leurs églises sont fermées. Et pendant ce temps, M. Dalil Boubakeur, Président du Conseil du culte musulman, demande l’ouverture de 2 000 mosquées supplémentaires en France !!!…
Qui semble ignorer que de nombreux cimetières d’Européens en Algérie ont été profanés par les Algériens après l’indépendance. Que certains ont été rasés. Pire que des immeubles ont été construits sur d’autres !
Oui, moi aussi, je souhaite que des relations harmonieuses s’instaurent entre la France et l’Algérie, mais la France ne peut pas aller se recueillir sur les morts de Sétif quand l’Algérie refuse obstinément de reconnaître ses crimes.
Avec cette visite de M. Jean-Marc Todeschini à Sétif, on assiste, une fois de plus à un mea culpa à sens unique et à une repentance injustifiée de la France, comme si elle était seule à avoir commis des crimes en Algérie.
Doit-on faire un décompte macabre de toutes les horreurs qui été commises au cours de ces huit années de guerre ? Doit-on indéfiniment rappeler que l’Algérie a violé le cessez-le-feu du 19 mars 1962 ?
Cinquante ans après la fin de cette guerre, le temps de la réconciliation n’est-il pas venu ? Mais pour se réconcilier il faut être deux. Il faut que chaque camp tende la main vers l’autre dans un geste d’apaisement et que chacun reconnaisse ses torts.
Tel n’est toujours pas le cas actuellement. Et la mémoire partielle, partiale et partisane de M. Todeschini ne fait qu’aviver les plaies de bien des Français. Parviendront-elles à cicatriser un jour ? Certainement pas de cette façon.
par Henri LAFFORGUE | Mar 3, 2015 | Actualité, Histoire
L’Histoire a ses périodes et ses lois auxquels les hommes ne peuvent échapper. C’est ainsi qu’il y eut un temps pour la colonisation et un temps pour la décolonisation. Et c’est ainsi sans doute qu’il était inéluctable que l’Algérie devint un jour indépendante. Mais nous ne pouvons que nous indigner – je dirais même pleurer de tristesse et de de honte – devant la façon dont cette indépendance a été octroyée.
Les personnes honnêtes ne peuvent le nier : la France avait apporté de nombreux bienfaits à l’Algérie, au cours de ses cent trente ans de présence. Mise en valeur de sols, construction de routes, de voies ferrées, de ports, d’écoles, d’hôpitaux, développement sanitaire et social, etc.
Mais, il faut le reconnaître, il y avait aussi beaucoup d’injustices dans l’Algérie d’avant l’indépendance. L’une des plus grandes, peut-être, était un système électoral tout à fait inégalitaire, avec deux collèges, l’un musulman (représentant 9 millions de personnes), l’autre européen (1 million de personnes). Une voix européenne valait alors neuf voix de musulmans.
L’instauration d’un collège unique en 1957, et le plan de Constantine, en 1958, venaient corriger les injustices et les inégalités existantes.
Rappelons que le plan de Constantine prévoyait la construction de 200 000 logements, la redistribution de 250 000 hectares de terres agricoles, le développement de l’irrigation, la création de 400 000 emplois industriels, la scolarisation de tous les enfants en âge d’être scolarisés à l’horizon de 1966, l’emploi d’une proportion accrue de Français musulmans d’Algérie dans la fonction publique (10 %), et l’alignement des salaires et revenus sur la métropole.
Les efforts entrepris pour réduire et supprimer les inégalités entre Européens et musulmans étaient prometteurs, et on aurait pu espérer que l’accession à l’indépendance de l’Algérie se réalisât le plus sereinement possible, en conservant des liens d’amitié et de fraternité avec la France.
Mais il faut dénoncer ici le régime de terreur que le FLN mit en place pour obtenir cette indépendance. Terreur à l’encontre des Européens et encore plus des musulmans favorables à la France. Il faut rappeler que les harkis – que le FLN a accusés de traîtrise et a massacré impitoyablement – se sont ralliés pour la plupart à la France par dégoût pour les crimes innommables perpétrés par le FLN.
Et il faut dénoncer haut et fort, le cessez-le-feu du 19 mars 1962, que seule respecta l’armée française – qui avait été victorieuse militairement sur le terrain – et que le FLN viola impunément, enlevant et tuant plusieurs centaines de soldats français et massacrant dans les pires supplices des dizaines de milliers d’harkis et de musulmans qui avaient eu des sympathies pour la France. Il faut rappeler tous les massacres qui suivirent le 19 mars 1962. Il faut rappeler les centaines de civils massacrés à Oran, le 5 juillet 1962, jour de l’indépendance, ou encore tous les harkis qui ont trouvé la mort en enlevant, pieds et mains nus, les mines et les barbelés le long des frontières avec la Tunisie et le Maroc !…
Pour ces raisons, le 19 mars ne saurait marquer en aucun cas la fin de la guerre d’Algérie, comme la gauche française l’a décidé de façon totalement arbitraire.
Je suis pour la paix et pour la fraternité entre les peuples et entre les hommes. Pour moi, la guerre est la pire des choses. Il faut tout faire pour les éviter et, ensuite, pour réconcilier les ennemis d’hier.
Mais pour faire la paix, il faut être deux à la vouloir et il faut une mémoire objective et honnête. Or l’Algérie refuse de joindre sa main à celle tendue par la France. Or l’Algérie a du passé, une mémoire partiale et sectaire.
L’Algérie de Bouteflika dénonce les crimes de la colonisation et de l’armée françaises, mais ils ne sont rien à côté de l’horreur de ceux commis par le FLN pendant toute la guerre et après. La France n’a aucune repentance à faire à l’Algérie.
Les guerres naissent bien souvent de l’humiliation. J’ai lu quelque part que le général Giap qui a fait tant de mal aux soldats français d’Indochine et qui s’est montré si cruel envers eux, avait perdu sa femme dans les prisons françaises, des suites des tortures qu’elle y avait subies. Ceci explique peut-être cela…
Pour en revenir à la réconciliation de la France et de l’Algérie, elle ne se fera pas, hélas, tant que les autorités algériennes inculqueront la haine de la France à leurs enfants, et ne voudront pas reconnaître les crimes du FLN.
La France et l’Allemagne présentent une mémoire apaisée, sereine et sans passion, sur les drames qui les ont déchirés au cours des deux dernières guerres.
L’Algérie et la France parviendront-elles un jour au même apaisement, à la même sérénité ? Je le souhaite ardemment, mais ce n’est pas en falsifiant l’Histoire et en prenant le 19 mars 1962 comme date de fin de la guerre, qu’elles y parviendront.
par Henri LAFFORGUE | Juil 30, 2014 | Réflexions diverses
Un journaliste d’un grand quotidien notait dernièrement dans son éditorial : « Nos compatriotes découvrent, jour après jour, que leur pays abrite de plus en plus de Français – puisque la plupart le sont – qui détestent la France. Et ne s’en cachent pas. »
Et il rappelait toutes ces flambées de violence – à la suite des matches de la coupe du monde avec l’Algérie, à la suite des manifestations pro-palestiniennes – dont les auteurs sont des jeunes gens « issus de l’immigration de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne ».
Il usait là d’un euphémisme pour ne pas dire « maghrébins ». Car enfin, osons le dire, au risque de passer pour un odieux raciste, ces jeunes qui cassent tout, qui brisent tout, qui pillent tout, sont la plupart du temps des maghrébins !
Ils haïssent la France mais profitent par contre, sans vergogne, de tous les avantages sociaux, économiques, financiers, etc., qu’elle leur octroie généreusement et sans contrepartie.
Ils bénéficient du laxisme des autorités qui au nom de l’intégration acceptent tout, tolèrent tout, même le plus insupportable et qui nous interdisent d’appeler chat un chat.
Il faut vraiment se faire violence pour ne pas devenir raciste, et pour ne pas faire un amalgame injuste et déplacé entre ces jeunes dévoyés et tous les jeunes issus du Maghreb.
Dire que la plupart des problèmes que nous rencontrons avec les étrangers ou avec les Français issus de l’immigration, viennent des maghrébins nous expose à des poursuites pour racisme.
Il s’agit là pourtant, me semble-t-il, d’une évidence.
Personnellement, chrétien de cœur, je considère tous les hommes de la terre, comme mes frères et je les respecte. Il n’en est pas hélas de même avec certains musulmans qui imposent leurs lois dans une France de tradition chrétienne, avec la bénédiction du de ceux qui nous gouvernent
Inutile de rappeler une nouvelle fois notre calendrier scolaire dans lequel les vacances de Noël et de Pâques, sont devenues les vacances d’hiver et de printemps ; les cantines halal ; certains supermarchés dans lesquels il n’y a plus ou presque plus que des produits halal ; l’expansion du voile et de la burqa, qui ne sont nullement prescrits par le Coran, et sont pour moi une évidente provocation ; les discours partisans sur la repentance dans lesquels on prétend que les Français n’auraient fait que du mal en Algérie – alors que c’est totalement faux – et dans lesquels on occulte les atrocités innommables commises par le FLN, et tutti quanti.
Je suis fermement opposé à l’escalade de la violence et de la haine, et je souhaite l’entente entre tous les hommes. Mais je me demande comment faire pour enrayer l’engrenage auquel nous assistons actuellement. Le laxisme ne donne – et ne donnera jamais – rien de bon. Seule la fermeté peut mettre un frein à tous ces désordres. Nos dirigeants politiques en auront-ils le courage ? J’en doute quand je vois les tentatives de certains d’établir le droit de vote pour les étrangers…
par Henri LAFFORGUE | Juin 29, 2014 | Actualité
Une crèche ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, créé en 1991 à Chanteloup-les-Vignes, une commune défavorisée des Yvelines. Ne doit-on pas applaudir des deux mains à une telle initiative qui permet d’accueillir des enfants dont les parents – souvent des femmes seules – travaillent en horaires décalés ?…
Malheureusement, cette structure au service des plus pauvres, risque de fermer après les plaintes successives de la directrice adjointe, Fatima Afif, licenciée en décembre 2008 parce qu’elle refusait d’enlever son voile.
Faut-il rappeler ici que le port du voile n’est nullement une obligation religieuse ? Le Coran n’en parle pas. Malheureusement – et je n’ai pas peur des mots – on a affaire-là, la plupart du temps, à une provocation de femmes musulmanes, ou de musulmans qui l’imposent à leurs épouses, qui cherchent par tous les moyens à nous imposer leur religion.
Les mêmes, hospitalisés dans des cliniques chrétiennes, obligent le personnel à retirer les crucifix dans les chambres. Les mêmes imposent de plus en plus la nourriture hallal dans les cantines de nos enfants.
Je dois rappeler ici que, lorsque les « sales colonialistes » ont occupé l’Algérie, ils ont respecté la religion des autochtones et ne leur ont nullement imposé le christianisme ! D’autre part, je m’étonne que – si la vie en Algérie était si dure du temps des colons – plus de cinq millions d’Algériens ou de Français d’origine Algérienne soient venus vivre en France. Je ne connais pas de Français qui soient partis vivre en Allemagne après les cinq ans d’occupation nazie !!!
Pour en revenir à la crèche Baby-Loup, la France est un Etat laïc qui respecte les croyances de chacun et demande à chacun de ne pas faire de prosélytisme publiquement. Or le port du voile dans des établissement ouverts au public, s’apparente à du prosélytisme.
Je me réjouis donc que la Cour de cassation ait confirmé le licenciement de Fatima Afif. Mais je m’attriste que l’obstination, le sectarisme de cette employée, ait obligé cette crèche à déménager – le climat étant devenu délétère – et l’ait plongé dans de graves difficultés financières : elle risque de tomber en cessation de paiement en septembre.
Que font nos dirigeants si ce n’est encourager une laïcité à deux vitesse : avec la tolérance zéro pour les catholiques dont on ils suppriment du calendrier les fêtes chrétiennes, dont – soi-disant pour équilibrer les rythmes scolaires – ils rendent plus difficile l’enseignement du catéchisme en faisant travailler nos enfants le mercredi matin ; et laxisme le plus complet avec l’islam, pour ne pas dire l’encouragement à proliférer.
Vrai ou faux, j’ai lu dernièrement que la ville de Paris vient de lancer un appel d’offre pour la conception et la production « d’une soirée artistique et festive à l’occasion du ramadan 2014 » !!! Les socialistes voudraient attiser les tensions sociales et religieuses en France, qu’ils ne s’y prendraient pas mieux.
Pour en finir avec tout cela, je suis prêt à parier, que notre Fatima Afif n’en restera pas là et fera appel demain à la Cour européenne des droits de l’homme ! Voilà comment au nom de ses convictions religieuses, une jusqu’au-boutiste détruit une crèche au service des plus pauvres et plonge dans l’embarras des parents dont les conditions de vie sont des plus difficiles.