Meilleurs voeux !

Chers Amis de la terre,

Fidèle à la tradition, je vous envoie à tous, mes MEILLEURS VŒUX pour cette nouvelle année qui commence aujourd’hui.

Oh ! je le sais. Les plus beaux vœux que nous formulons ne changent pas le cours des choses.

Ils ne redonnent pas la santé à la personne malade ; ils ne redonnent pas du travail à la personne au chômage, ni un peu de chaleur à la personne sans logis et seule dans le froid de la rue, etc.

Et pourtant, nos vœux ne sont pas vains. Ils sont chargés de la chaleur de notre affection, de notre amitié, de notre amour. D’un amour qui ne supprime pas la souffrance mais la rend plus supportable.

Nous ne pouvons changer le cours des choses. Mais je pense à la sagesse de Confucius voici vingt-cinq siècles. Plutôt que de prier pour la pluie en été, il invitait les hommes à accumuler des réserves d’eau en prévision de la saison sèche. Belle sagesse fondé sur l’observation de la nature et de toutes les choses de la vie.

Loin d’être fatalistes, essayons d’améliorer ce qui est améliorable, essayons d’accepter d’une âme égale ce dont nous ne pouvons pas changer le cours, et surtout, gardons toujours au fond de notre cœur l’Espérance de jours meilleurs.

L’Espérance que la santé s’améliorera, qu’un emploi va se présenter, que la chaleur et l’amitié d’un toit mettront fin à la précarité de la rue, etc.

A vous toutes et à vous tous, Amis de la terre, je souhaite que ces quelques lignes vous redonnent COURAGE, CONFIANCE, ESPÉRANCE.

Chacun a son étoile dans le ciel. Sa petite étoile qui ne nous abandonne jamais, pas même au cœur des nuits les plus profondes.

Vous ne la voyez pas ?… Fermer les yeux ! Et voyez dans la nuit de votre vie et dans le silence de votre coeur, ce fil invisible qui vous conduit vers le ciel. Laissez-vous guider par lui.

BONNE ANNÉE

Second gouvernement Valls – Inquiétudes…

Manuel Valls 2014-08-27Najat-Vallaud-Belkacem 2014-08-27

Voici un second gouvernement Manuel Valls, après un premier qui n’aura duré qu’un peu plus de quatre mois !

Le premier ministre a fait une déclaration d’amour aux entreprises, mercredi, devant les représentants du Medef. Mais les actes suivront-ils les mots ?…

Voilà bientôt neuf mois que François Hollande a annoncé le « pacte de responsabilité » et, à ma connaissance, rien n’a encore été fait…

Or, on n’inversera la courbe du chômage qu’en libérant les entreprises de toutes les entraves fiscales et administratives qui les étranglent.

Il est impératif d’alléger leurs charges fiscales ainsi que toutes les tracasseries administratives auxquelles elles doivent faire face, et d’assouplir un code du travail beaucoup trop contraignant.

Mais le gouvernement aura-t-il le courage de faire tout cela ? J’ai quelques doute, hélas, quand je vois Manuel Valls déclarer qu’il n’est pas question de revenir sur les 35 heures, contrairement à ce que déclarait Emmanuel Macron, voici quelques jours, avant d’être nommé ministre.

Il est notamment une loi que je trouve totalement absurde, c’est l’interdiction d’embaucher une personne pour une durée de moins de 24 heures par semaine. C’est priver d’emploi des personnes que des entreprises pourraient embaucher seulement quelques heures par semaine. Cela rendrait service à des personnes au chômage et à des entreprises en faible croissance…

Qu’on ne croit surtout pas, en lisant ces lignes, que je sois pour l’asservissement des travailleurs. Loin de là ! J’ai largement profité des réductions du temps de travail quand j’étais encore en activité et j’en ai mesuré les immenses avantages. Mais la France ne pourra relancer son économie qu’en mettant de la souplesse dans l’emploi des travailleurs…

Il est d’autre part une composante fondamentale, sans laquelle on ne relancera pas l’économie, c’est la CONFIANCE, c’est-à-dire la foi en l’avenir et la foi en l’autre. Entreprendre est un pari que l’on ne tente que si l’on a un minimum de chances de réussite. Pour cela il faut avoir en face de soi des personnes de parole. Or, dans un monde où le mensonge est roi, en qui croire ?…

Une chose enfin m’inquiète beaucoup dans ce nouveau gouvernement. C’est la nomination de Najat Vallaud-Belkacem comme ministre de l’Education nationale. Je ne vois aucune objection à ce qu’une femme accède à ce poste. Mais je n’oublie pas les prises de positions de cette dernière, au cours des dernières années et des derniers mois..

Elle a milité pour la théorie du « genre », pour que les manuels scolaires mentionnent l’orientation sexuelle des personnages historiques ou des auteurs. Elle leur reprochait de s’obstiner « à passer sous silence l’orientation LGBT (lesbienne, gay, bisexuel, transexuel) » de certains personnages historiques ou auteurs – comme Rimbaud – et reprochait à l’histoire enseignée de se référer à des figures incarnées qui demeurent très largement des « grands hommes » mâles, blancs et hétérosexuels.

C’est elle qui a initié en 2013 le programme des « ABCD de l’égalité » pour les très jeunes élèves qui incitait les enseignants à remplacer les classiques de la littérature enfantine par des livres comme « papa porte une robe » et « maman est une femme à barbe », etc.

Elle milite enfin pour la PMA pour les homosexuelles et pour la gestation pour autrui.

Voilà des préoccupations idéologiques qui sont bien loin des exigences fondamentales de l’Education nationale : apprendre à lire, écrire et compter à nos enfants (ce que beaucoup ne savent pas faire en arrivant au collège) et leur apprendre le respect de leurs maîtres et des autres, exigences élémentaire de toute vie en société !

Voilà les souhaits et les réserves que je tenais à exprimer à propos de ce second gouvernement Valls.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur la réforme des rythmes scolaires où, pour raccourcir la durée de travail quotidienne, nos enfants doivent désormais travailler quatre jours et demi par semaine. Certes, cela pouvait mériter discussion, mais cela a été complètement faussé par l’autorisation donnée à des communes de conserver les anciens horaires, en ajoutant le mercredi matin, et en regroupant les activités périscolaires le vendredi après-midi – tel est le cas de Lyon.

J’avoue, dans ce cas, ne pas voir l’avantage d’avoir supprimé le congé du mercredi matin qui permettait aux enfants de dormir davantage, et laissait aux parents toute une journée pour organiser leurs activités… Encore une absurdité de l’Education nationale et des ministres qui se succèdent à sa tête !…


Voeux pour 2014 à tous mes amis Internautes et à tous mes amis de la terre.

 

Voici une nouvelle année et, avec elle, une nouvelle page blanche où inscrire nos vœux pour tous ceux que nous aimons.

Le monde semble s’enfoncer dans un hiver sans fin marqué par des guerres terribles, par des misères sans nombre et en plus, ici et là, des catastrophes naturelles qui plongent dans le malheur d’innombrables personnes.

Et à tout, cela il faut ajouter cette crise économique que connaissent tant de pays et qui est source de tant de tourments pour tant de familles, tant d’hommes ou de femmes seuls, tant d’enfants soumis à tant de privations.

Face à tous ces malheurs je voudrais envoyer à tous mes amis de la terre quelques mots d’ESPERANCE.

Rien n’est jamais joué et il faut toujours garder FOI en l’avenir.

Il fallait une FOI à toute épreuve, le 14 juin 1940, quand les troupes allemandes entraient dans Paris, quand la France étaient défaite, que ses armées étaient en déroute et que dix millions de réfugiés erraient sur toutes les routes, oui il fallait une FOI à toute épreuve pour croire que rien n’était perdu, qu’un jour la France se relèverait, que le nazisme serait vaincu et que la LIBERTE l’emporterait.

Il en est de même aujourd’hui. Rien n’est perdu.

Le 13 mai 1940, Winston Churchill annonçait « Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur » dans son premier discours devant la Chambre des communes, après sa nomination au poste de Premier ministre du Royaume-Uni

Le sang, nous l’avons hélas avec celui de nos soldats en missions extérieures et qui essaient de ramener la PAIX là où règne la guerre.

Le labeur, les larmes, la sueur, c’est le lot de toutes ces personnes qui sont au chômage et qui vivent d’expédients. Ce sont les souffrances de tout enfantement. C’est le prix à payer pour renaître à nouveau.

Toutes les civilisations sont mortelles. Toutes, après une apogée plus ou moins longue, connaissent la décadence et doivent repartir sur de nouvelles bases.

L’un des drames ne notre civilisation, c’est le matérialisme. C’est d’avoir cru – et de croire encore – que le bonheur réside essentiellement dans l’accumulation de biens matériels, et d’avoir oublié l’importance des valeurs spirituelles.

Malheureusement, pour contrecarrer cet oubli, on assiste au réveil des fanatismes, des fondamentalismes, des sectarismes, et de ce qu’il peut y avoir de pire dans les religions.

Or les religions ne sont pas faites pour diviser les hommes, mais pour les élever et les rassembler, dans un respect mutuel, dans la plus grande tolérance.

La sagesse, le bon sens nous invitent à prendre dans les religions non pas la lettre qui divise et déchire, mais l’ESPRIT qui unit dans un même AMOUR.

Et la sagesse nous invite à avoir CONFIANCE.

CONFIANCE !… Là est le maître mot. Notre monde souffre d’un cruel manque de CONFIANCE. Plus personne n’a confiance dans rien ni personne. Et du coup, de moins en moins de personnes osent entreprendre, osent prendre des risques, osent faire des projets.

La tentation est grande du repli sur soi et du repli communautaire. Or la frilosité ne construit rien, et seule l’ouverture aux autres, l’ouverture au monde sont source de Vie.

Nous avons la chance de vivre en FRANCE. La FRANCE est un grand pays. A une grande et longue histoire. Et nous invite à nous rassembler avec fierté sous sa belle devise « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE ».

Et c’est seulement dans la FRATERNITE, le PARTAGE et la SOLIDARITE que chacun trouvera son salut.

A tous mes amis de la terre je souhaite de conserver l’ESPERANCE et la FOI en l’avenir. Toutes les nuits, mêmes les plus longues et les plus sombres ont une fin. Et dans chacune brille une petite étoile, notre étoile qui nous dit de garder CONFIANCE !

A tous j’adresse mes fraternelles salutations et mes vœux de COURAGE et de PERSEVERANCE dans les épreuves. Et je suis sûr que chacun trouvera dans l’AMOUR partagé de nombreuses JOIES au fil des jours.

La France meurt sous l’avalanche des lois !…

Assemblée nationale 2013-07-20La France croule sous les textes lois. Tout le monde le sait, mais cela n’arrête pas l’ardeur de nos députés. Selon certains, neuf textes de lois sur dix sont inutiles.

La France est prise dans une véritable toile d’araignée de lois, qui l’étouffe chaque jour un peu plus et l’asphyxie complètement.

Et à l’heure où il convient de dynamiser l’économie, de redonner vie à notre pays, comment oser entreprendre quand une pléthore de lois et une administration de plus en plus tatillonne, pointilleuse et formaliste brisent l’élan des plus entreprenants.

Le gouvernement se spécialise dans le montage d’usine à gaz dont les résultats sont désastreux.

Neuf mois après sa mise en place, le « crédit d’impôt compétitivité emploi » ne touche que 5 000 sociétés pour un montant total de 700 millions d’euros, alors que le gouvernement avait prévu une enveloppe de 13 milliards d’euros ! Et près de 50% des PME renonceraient à ce dispositif en raison de sa complexité et de ses délais.

Nous sommes victimes bureaucratie toujours plus envahissante et qui, au moment où la vitesse et la rapidité, ont de plus en plus d’importance, accentue les délais de tous ceux qui osent entreprendre.

Alors qu’il faut deux ans pour ouvrir une carrière en Allemagne, il faut douze ans en France ! Construire une étable ou fusionner deux exploitations agricoles, ne demande que huit semaines en Allemagne contre trois en France ! Et tutti quanti.

Je sais la complexité de tout système économique, les risques de trop grandes simplifications et la nécessité de prévoir des parades contre les éventuels fraudeurs.

Mais nos législateurs ne pourraient-ils faire appel davantage au bon sens, et se montrer plus confiants dans nos concitoyens et dans nos chefs d’entreprises qui, dans leur immense majorité, ne cherchent nullement à frauder et sont prêts à tout faire pour faire prospérer leurs entreprises et avec elles notre pays ?…

Car la crise que nous traversons est avant tout une crise de confiance. Plus personne n’a confiance dans personne. Comment retrouver la confiance si ceux qui sont à la tête de l’Etat entretiennent la méfiance et la suspicion. Sans la confiance réciproque on ne retrouvera jamais la croissance.

Et si la crise mondiale était aussi une crise spirituelle ?…

Le monde traverse la plus grave crise économique, financière, sociale, de l’Histoire. Nous le savons tous.

L’injustice du chômage frappe de plus en plus de familles, et personne ne se montre capable d’enrayer un mal qui semble inéluctable.

Chacun propose ses solutions mais, il faut bien le reconnaître, aucune n’est totalement satisfaisante.

La vérité, c’est que personne n’a de solution, et que chaque remède a des effets pervers parfois pires que le mal.

La vérité, c’est que le monde traverse peut-être la plus grande crise spirituelle de son histoire.

Pendant des siècles, le christianisme a été la colonne vertébrale du monde occidental. Or, Mai 68, a balayé un grand nombre de nos certitudes, et n’a rien mis à place. Il a démoli d’un revers de main et sans discernement ce que des siècles avaient construit et n’a rien rebâti.

Des ruines de Mai 68 sont sortis un monde du doute, de la désespérance. Un monde où la vie s’arrête au terme de notre séjour ici-bas et n’a plus aucun sens. Un monde où les valeurs de fidélité, de confiance, de sacrifice sont hélas rejetées par de plus en plus d’individus. Un monde où l’Honneur n’a plus sa place. Un monde où Religion se confond avec aliénation mentale. Un monde où les idéaux sont de plus en plus matériels. Un monde où l’individualisme est roi.

Or, on ne pourra résoudre cette terrible crise, sans un retour aux valeurs de la spiritualité.

Biens souvent – trop souvent – les religions sont cause de divisions et de guerres sans merci, alors qu’elles devraient rassembler.

Mais elles sont aussi porteuses de valeurs d’altruisme, de générosité, de solidarité, d’Amour et d’Espérance dont on ne peut se passer.

Je le sais, l’Amour ne redonne pas ses jambes à un cul-de-jatte, ou ses bras à un manchot. Il ne redonne pas sa famille à un orphelin dont les parents viennent d’être emportés par un un tsunami, ou un fils trop tôt disparu à ses parents brisés.

Mais l’Amour et l’Espérance sont les seuls capables de rendre plus supportables les épreuves dues de notre condition.

Comme l’a dit André Malraux, « le XXIe sera spirituel ou ne sera pas ». Le grand malheur actuellement c’est qu’on ne propose aux peuples que des aspirations matérielles qui jamais ne les combleront.

Quand un quart de l’humanité vit dans la misère totale et manque du strict nécessaire, notre devoir, bien sûr, est de l’aider à profiter des progrès matériels qui rendent moins lourd le poids des jours.

Mais les biens matériels appellent toujours d’autres biens matériels et ne sauraient combler une vie d’homme. A quoi sert d’allonger sans cesse la durée de la vie, si au moment de la quitter, on ne sait jamais interrogé sur son sens, sur sa finalité ?…

Tout cela pour dire que les remèdes proposés pour résoudre la crise que connaît le monde aujourd’hui, ne pourront se limiter à l’économique, au financier, au politique, etc., mais doivent impérativement donner leurs places aux valeurs spirituelles qui sont les marques évidentes et indispensables de notre humanité.