Lettre ouverte aux écologistes

Mesdames et Messieurs les écologistes,

Vous avez le souci de la préservation de notre planète, et je le partage.

Mais je ne vous écouterai que le jour où vous renoncerez à la totalité des facilités et des avantages du monde moderne.

C’est-à-dire, le jour où vous renoncerez à avoir l’électricité et le gaz chez vous, et où vous vous éclairerez à la bougie, où vous ferez cuire vos aliments sur un réchaud à alcool, où vous renoncerez au frigidaire et au congélateur, où vous n’utiliserez plus les ascenseurs. Le jour où vous n’utiliserez plus de téléphones portables dont la composition comporte des éléments polluants, où vous ne vous déplacerez plus qu’à pied ou à vélo et ne renoncerez à tous les autres modes de transports, individuels ou collectifs, si gourmands en énergie !

Ce jour-là peut-être serez- vous crédibles !

On ne peut vivre à 7 milliards d’individus sur notre planète comme à quelques milliers. On ne peut revenir à la lampe à huile.

Vous voulez remplacez les centrales nucléaires – dont je ne nie pas les dangers – mais qui sont jusqu’à présent les sources d’énergie les plus productives et les moins polluantes. Vous préférez sans doute le retour aux centrales à charbon et toute la pollution qui les accompagne.

Vous prônez les éoliennes, vaste « foutaise », qui enrichissent de façon scandaleuses quelque lobbys et quelques municipalités qui en font le choix, malgré toutes leur nuisances : bruit, détérioration de sites touristiques ou autres, détérioration du sol, détérioration de zones maritimes, etc. Et malgré leur rentabilité ridicule : elles ne seront jamais capables d’alimenter en électricité nos immenses cités !

J’oubliais les panneaux solaires dont la durée de vie est de quelque dix années et dont on s’interroge pour le recyclage, ensuite, de leurs composants hautement polluants.

Vous êtes contre tout. Les barrages (Sivens), les aéroports (Notre-Dame des Landes). Et enfin, vous qui voulez vous présenter comme des citoyens modèles, vous ne respectez pas la démocratie.

A ma connaissance, Notre-Dame des Landes et Sivens ont été décidés après de longues études, et une longue et large concertation ouverte au plus grand nombre.

Vous êtes des hors-la-loi. Et je vois que demain, ce seront les gendarmes qui seront rendus responsables de la mort de ce jeune Rémi Fraisse, tué dans la nuit de samedi à dimanche sur le site de Sivens !

Les gendarmes et les policiers ont le droit de recevoir tous les coups d’individus cagoulés – qui accompagnent toutes vos manifestations et que vous êtes incapables de contrôler – d’individus nombreux, déchaînés, qui cassent tout, et contre lesquels les forces de l’ordre n’ont pas le droit de répliquer !

Si vous n’êtes pas capables de prendre conscience des impératifs d’une vie à 7 milliards d’hommes sur notre planète, allez donc vivre de cueillette, de chasse et de pêche sur les plateaux du Larzac ! Je serais curieux de savoir combien d’entre vous accepteront ce genre de vie. Seuls les vrais écologistes, que je respecte, relèveront ce défi. Les écologistes qui ont encore une once de bon sens, qui ont conscience des réalités et qui sont au service de l’homme tout entier, et non pas ces quelques meneurs sectaires qui entraînent dans leur sillage des hommes souvent de bonne volonté mais malhonnêtement induits en erreur…

PS : J’ajoute que, selon le Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, « 56 gendarmes et policiers ont été blessés » depuis un mois dans des affrontements avec des manifestants.

J’aimerais que les médias en face état, et qu’ils rappellent que ces gendarmes et policiers reçoivent des engins incendiaires de toute sorte : des cocktails Molotov qui contiennent de l’engrais, des engins explosifs à base d’acide chlorhydrique et d’aluminiumn et des engins pyrotechniques et de détresse.

Je déplore bien évidemment qu’un manifestant ait trouvé la mort. Mais les gendarmes n’ont-ils pas droit à la légitime défense ? Sont-ils condamnés à se faire blesser ou tuer sur place ?! On voit ici, une nouvelle fois, la mauvaise foi flagrante des médias, qui prennent systématiquement fait et cause pour les anarchistes et les casseurs…

Mme Vallaud-Belkacem, M. Peillon et vous tous les iconoclastes du gouvernement, ça suffit !

Mesdames et Messieurs les socialistes, depuis un an et demi que vous êtes au pouvoir, vous vous acharnez à détruire les liens millénaires de la famille, et maintenant ça suffit.

Sachant parfaitement – hélas – qu’un mensonge longtemps répété peut devenir une vérité, vous avancez insidieusement, jour après jour, semaine après semaine, vos pions pour détruire les fondements de notre civilisation judéo-chrétienne.

Et pour mieux réussir, vous prétendez que celles et ceux qui s’opposent à votre politique funeste sont des personnes d’extrême droite, des extrémistes peu fréquentables et non crédibles.

Alors, je vous le demande, les centaines de milliers de personnes, voire le million de manifestants, qui ont défilé à Paris et dans les rues de province à plusieurs reprises, pour s’opposer à votre loi contestable du « mariage pour tous » étaient-ils antirépublicains, fascistes ou fascisants ?

Vous faites malhonnêtement l’amalgame entre quelques extrémistes condamnables et la majorité de vos opposants.

Non contents d’avoir fait voter la loi sur le « mariage pour tous » – sans avoir eu le courage de faire un référendum – vous vous apprêtez maintenant à faire passer, en douce, la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples d’homosexuels et la GPA (Grossesse Pour Autrui).

Alors que donner la vie et avorter sont des actes qui sont loin d’être anodins, et alors que la loi Veil avait établi un consensus difficile sur l’avortement, vous n’avez rien trouvé de mieux que de remettre en question cette loi, quitte à banaliser un acte de la plus grande gravité.

Au nom de l’égalité, vous gommez peu à peu de nos racines chrétiennes – vous essayez de supprimer certaines fêtes chrétiennes inscrites dans notre calendrier depuis des siècles, et vous tentez de les remplacer par des fêtes musulmanes ou autres. Vous détruisez l’unité républicaine de notre nation en encourageant les divisions fatales engendrées par les communautarismes.

Et maintenant – malgré vos démentis mensongers – au nom de l’égalité des sexes, vous tentez d’introduire la théorie du genre dans nos écoles.

Je pense être républicain, respectueux de la démocratie et avoir le même respect pour les hommes et pour les femmes, quelles que soient leur origine, leur condition sociale ou leur religion, mais j’ai le regret de vous dire que l’homme et la femme ne sont pas égaux et qu’au nom de l’égalité vous nous conduisez dans les pires errements !

Ignorez-vous que la nature a fait l’homme et la femme différents ?! Et à vouloir gommer à tout prix ces différences vous êtes en train de bâtir une société asexuée faite d’hommes efféminés, ayant perdu leur virilité, et de femmes mal dans leur peau.

Non ! l’homme et la femme ne sont pas égaux. Ils sont complémentaires et s’enrichissent de leurs différences, aussi nous vous demandons de mettre un terme de toute urgence à vos mesures idéologiques, sectaires, et destructrices !

Je vous rappelle enfin que notre Président s’était engagé, pendant la campagne électorale, à rassembler les Français et que depuis qu’il a été élu, il s’ingénie à les diviser, à imposer des lois que la majorité ne demandait pas, au détriment de notre économie qu’il se montre incapable de relever.

La République en danger !…

Comment ne pas être inquiet à la suite des tragiques émeutes de Trappes qui ont suivi l’interpellation d’une musulmane entièrement voilée et la mise en garde à vue de son mari qui s’y est opposé ?!…

La loi est la même pour tous et nul n’a le droit de s’y soustraire.

Il est une Justice, il est des avocats, il est maintes façons régulières de faire valoir ses droits si l’on estime être victime d’une injustice. Mais la violence doit être fermement condamnée.

Malheureusement, au moment où la fermeté s’impose de plus en plus, où l’islamisme pervers gagne plus en plus les banlieues, nos dirigeants font preuve du plus grand laxisme.

Et ceux qui ont le courage de dénoncer les politiques de l’autruche, s’attirent les foudres de la gauche bien pensante, les reproches cinglants d’un Harlem Désir et de ses comparses, se font accuser d’islamophobie.

Pourtant, est-ce être islamophobe que de condamner l’attaque d’un commissariat de police par une trentaine de jeunes ou plus, la destruction par le feu de dizaines de voitures et d’abris-bus ?!…

Ces émeutes qui ont mis sur le pied de guerre une compagnie de CRS sont inacceptables et la République doit les condamner sans appel.

Je respecte les musulmans qui pratiquent un islam de paix et fraternel, semblable à l’islam des sages et des mystiques du Moyen-Âge.

Mais je condamne fermement tous ceux qui sont en train de miner la France, qui sont les jouets des islamistes et n’ont qu’un seul et unique but : déstabiliser l’Occident et lui imposer la charia.

Pendant combien de temps, les Français se voileront-ils les yeux ?!…

Demain, il sera trop tard.

PS : Je sais la complexité de tout cela, et l’impossibilité de résoudre ces graves problèmes avec la facilité de quelques phrases simplistes.

Je sais qu’il faut éviter de jeter de l’huile sur le feu. Qu’en condamnant fermement des émeutiers, on court le risque d’en faire des victimes et des martyrs.

Je sais enfin que dans certains quartiers de Trappes, le chômage touche 40% des jeunes.

Il faut savoir aussi – et cela explique l’attitude de beaucoup d’élus – qu’un tiers des électeurs de Trappes sont musulmans !…

Je voudrais, pour finir, exprimer deux regrets.

Le premier ne s’adresse pas à la gauche mais à M. Jacques Chirac qui a fait la grave erreur de supprimer, en 1996, le service militaire obligatoire. Il eût été opportun de le transformer en un service civique de six mois ou d’un an. Il me semble normal que tout Français offre quelques mois de sa vie au service de la communauté. Et cette mesure aurait eu le mérite de briser les différences sociales et d’apprendre la discipline, l’ordre et l’obéissance à des dizaines de milliers de jeunes désœuvrés et sans but.

Si la gauche voulait faire quelque chose d’utile elle se dépêcherait d’instituer un service civique obligatoire pour tous.

Le second reproche s’adresse à tous ceux qui bradent notre patrimoine aux Emirats arabes. C’est là une source d’argent facile qui malheureusement nous lie à des pays où la démocratie est bafouée, où la femme est tenue en esclavage. Des pays dominés par un islam sectaire et conquérant, et qui, en plus de notre patrimoine, achètent les jeunes de nos banlieues et placent leur pions pour nous dominer et nous asservir demain !

Mariage gay : la démocratie outragée !

Le gouvernement a une curieuse conception des débats.

Pour moi débattre consiste à confronter diverses opinions sur un sujet donné et puis choisir, en son âme et conscience, l’opinion qui la plus juste.

Je m’interroge sur l’utilité du débat que nous propose le gouvernement à la fin du mois à l’Assemblée nationale à propos du mariage pour tous. C’est la plus totale hypocrisie dans la mesure où tous les députés de gauche auront pour consigne de voter pour cette loi !

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé aujourd’hui à Paris. Malgré une telle manifestation de masse, le gouvernement refuse un référendum sur cette question fondamentale pour notre société, et bafoue la démocratie !

Je le répète, le mariage a toujours consacré – et devra toujours consacrer – l’union d’un homme et d’une femme, et la Procréation Médicalement Assistée (PMA) a toujours eu pour but de permettre à un couple hétérosexuel de concevoir un enfant quand la nature ne leur permet pas.

Je demande à tous ces enragés du mariage pour tous quel lien de parenté unira demain deux enfants d’un couple d’homosexuelles qui auront chacun une mère différente, et chacun un père anonyme. On ne pourra donc même pas parler de demi-frères ou demi-sœurs !

Nous sommes avec cette obstination des socialistes en pleine folie furieuse, folie qui détruit les fondements de la famille et de notre société et que nos descendants nous reprocheront plus tard, sans pouvoir, hélas, réparer le mal irréversible qui aura été accompli par des idéologues iconoclastes dépourvus du plus élémentaire bon sens !

Syrie : ne pas désespérer !

Mes fidèles lecteurs s’étonneront peut-être que je n’aie jamais parlé de la Syrie dans mes chroniques. Ce silence est loin d’être indifférence devant une guerre qui a fait plus de vingt mille mort en un peu plus d’un an, devant la barbarie sans nom d’odieux criminels qui tuent, violent, torturent hommes, femmes, enfants.

Mon silence est celui de la colère rentrée contre l’impuissance des Nations Unies à ramener la paix sur cette terre de souffrances.

Mon silence est celui d’innombrables hommes de bonne volonté à travers le monde glacés par l’horreur des crimes quotidiens au point d’en perdre la parole, et en rage de ne rien pouvoir faire pour y mettre un terme.

La vérité, c’est que tout le monde est dépassé par la situation, à l’exception des marchands d’armes qui s’enrichissent sans état d’âme, et des fanatiques qui espèrent à la faveur des événements prendre le pouvoir et remplacer une dictature par une autre, et de victimes devenir bourreaux.

La vérité, c’est qu’on ne peut ramener la paix et la démocratie en Syrie en fournissant des armes à l’ASL (Armée Syrienne Libre). Le risque est trop grand de les voir tomber entre les mains de terroristes qui s’en serviront demain contre les démocraties qui les leur auront fournies. Et on paye aujourd’hui, en Afghanistan, l’erreur d’avoir armé, hier, les Talibans contre les Russes.

Alors que faire ? Doit-on accepter d’assister impuissant au massacre d’un peuple ?

Pour le croyant, il reste la prière. Et pour celui qui ne croit pas, il reste la force de la pensée compatissante. Et pour tous, il reste l’Espérance.

Ce drame qui se déroule en direct, sous nos yeux, ne doit pas nous faire désespérer de l’Homme. Les nazis, dans la haine et la barbarie de leurs camps « Nuit et brouillard », n’ont pas réussi à étouffer les flammes de la Résistance, de la Liberté et de l’Amour. C’est toujours elles qui l’emportent et l’emporteront. Mais au prix de combien de sang ? De combien de souffrances ?

Quoi qu’il arrive, la victime reste et restera toujours supérieure au bourreau.

Je voudrais dire, pour finir, toute mon admiration pour ces journalistes – hommes et femmes – qui risquent chaque jour leur vie – et parfois la laissent – pour témoigner des tragédies que vivent les victimes de la guerre. Leur témoignage est précieux. Grâce à eux, nous ne pourrons pas dire le jour où cette guerre prendra fin : « Nous ne savions pas », comme le monde, en 1945, en découvrant les camps de concentration et les chambres à gaz.