Lettre ouverte à M. Vincent Peillon

Monsieur le Ministre, vous lancez à grands renforts de publicité une charte de la laïcité pour l’école, mais vous n’avez pas le courage de nommer le principal destinataire de cette charte.

A ma connaissance, ce ne sont ni les chrétiens, ni les juifs qui posent problème au respect de la laïcité, mais – appelons un chat un chat ! – ce sont les musulmans !

A la suite du laxisme de tous nos politiques – de droite comme de gauche – nous sommes confrontés à un islam conquérant qui se moque de nos traditions judéo-chrétiennes et cherche à s’imposer partout.

Malheureusement, énoncer cette vérité c’est se faire cataloguer de raciste.

Je l’ai dit et je le redis, pour moi nous sommes tous frères sur cette terre, et j’ai le plus respect pour tout homme quel qu’il soit.

Mais je ne saurais accepter que tel ou tel m’impose ses traditions, sa religion, comme le font malheureusement les musulmans sans que personne n’ose rien dire !

Au nom de la laïcité, M. Peillon, vous retirez du calendrier, à propos des vacances, le nom de nos fêtes chrétiennes, vieilles de près de deux millénaires, mais vous laissez imposer la viande hallal dans nos cantines, vous acceptez qu’on réintègre dans une crèche une employée voilée qui avait été licenciée, vous acceptez que des piscines municipales soient réservées exclusivement à des femmes, et tutti quanti !

Vous qui vous montrez si soucieux de la protection de nos enfants, vous ne craignez pas d’imposer dans nos écoles cette théorie du genre complètement aberrante, que toutes les personnes qui ont encore un peu de bon sens, condamnent et qui risque de briser à jamais l’équilibre de nos enfants !

Enfin je voudrais signaler que votre hostilité envers les religions, votre sectarisme bien connus, montrent une complète méconnaissance de ce que devrait être véritablement la Religion pour des personnes sensées.

Qu’ils soient croyants ou non, les hommes ont besoin de se rassembler sur des valeurs communes. Ces valeurs sont l’altruisme, la générosité, le partage, etc. Les religions sont porteuses de ces valeurs, bien davantage que votre laïcité insipide et sans convictions.

Dois-je vous rappeler que pour Cicéron un homme avec de la religion est un homme qui a des scrupules, qui se pose des questions ? Pour les Grecs et les Romains – à qui nous devons notre plus bel héritage – un homme religieux était un homme qui se demandait ce que les dieux attendaient de lui, ce qu’il fallait faire pour être dans le droit chemin.

Nos connaissances scientifiques nous donnent aujourd’hui une autre approche du monde, mais elles ne nous disent pas – et ne nous diront jamais – quel est le sens de la Vie. D’où nous venons et où nous allons.

André Malraux disait de l’Art, c’est « une éternelle réponse à l’interrogation que pose à l’homme son besoin d’éternité. » Nous pourrions dire la même chose des religions.

La société que vous proposez à notre jeunesse, est une société dans laquelle plus personne n’a le courage d’afficher ses convictions, une société qui, au nom de la neutralité et de l’objectivité, gomme toutes les différences et nous prépare pour demain un monde d’individus sans personnalité, sans courage, et prêts à tous les renoncements !

Je ne vous ferai pas l’injure de vous apprendre qu’un ministre est un « serviteur ». Or je me demande si vous et vos comparses du gouvernement êtes au « service de la France » ou au service d’idéologies et à la botte d’électeurs qui n’ont plus le sens de la Patrie !

Je vous prie de trouver ici l’expression de ma grande tristesse devant tout le mal que vous faites à notre jeunesse.

Réflexions diverses à la suite d’un feu d’artifice…

Réflexions diverses à la suite d’un feu d’artifice…

Feu d'artificeCes feux aux mille couleurs qui illuminent cette nuit d’été pour le plus grand bonheur des spectateurs en liesse, sont les mêmes qui, voici soixante-dix ans, déchiraient les nuits de l’Occupation et semaient la désolation et les larmes. Ambivalence de toutes les inventions humaines porteuses du meilleur comme du pire, au service du Bien ou du Mal.

Placés trop près du départ des tirs, nous n’avons pu apprécier comme il le méritait la beauté de ce feu d’artifice. Ainsi en est-il dans la vie : il faut toujours du recul pour juger un événement et trop souvent nous avons le nez dans le guidon et ne prenons pas le temps de la réflexion pour mesurer les causes et les conséquences d’un événement. Ce reproche s’adresse essentiellement aux médias focalisés sur l’immédiateté et sur le sensationnel.

Dans les courts moments d’obscurité entre les tirs, j’aperçois, immobile, une étoile. C’est mon étoile. Mon étoile éternelle qui défie le temps, qui se moque de l’agitation des hommes et qui se rit de ses feux d’artifice éphémères.

Cette étoile qui m’accompagne aux jours de tristesse et de joie. Cette étoile présente au cœur des nuits les plus sombres et qui m’invite à ne jamais désespérer.

La même étoile qui accompagnait les hommes qui érigèrent les mégalithes, les fellahs qui construisaient les pyramides d’Egypte, les bâtisseurs de nos cathédrales.

L’étoile qui illumina Bouddha, Socrate, Jésus et tous les hommes de bonne volonté à la recherche de la Sagesse, de la Paix, de la Justice et de la Vérité.

Honte à vous, Monsieur Pujadas !…

Monsieur Pujadas vous avez été particulièrement odieux hier soir, en interviewant Bernard Tapie. Comme vous le faites avec tous vos invités, vous ne l’avez pas laissé parler, au mépris des règles les plus élémentaires de politesse et – c’est plus grave ! – au mépris de la Vérité.

Vous avez déshonoré votre métier de journaliste et failli à votre devoir d’objectivité, en jouant les procureurs.

Vous vous êtes acharné sur Bernard Tapie en brandissant comme preuves des ragots tirés de coupures de journaux.

Ignoreriez-vous que les « fuites » dont la presse est si friande n’ont pas la moindre valeur juridique et proviennent de personnes qui ont trahi le secret professionnel ?!…

Alors que vous aviez le devoir d’informer objectivement le public, vous avez adopté le parti d’une gauche sectaire et partisane dont le seul but est, à travers Bernard Tapie, de salir Nicolas Sarkozy et de l’empêcher de revenir un jour au pouvoir.

Je ne sais pas si Bernard Tapie est tout blanc mais vous, vous êtes partial et sectaire.

Vous ne méritez pas, Monsieur Pujadas, de présenter le journal de 20 heures.

Syrie : ne pas désespérer !

Mes fidèles lecteurs s’étonneront peut-être que je n’aie jamais parlé de la Syrie dans mes chroniques. Ce silence est loin d’être indifférence devant une guerre qui a fait plus de vingt mille mort en un peu plus d’un an, devant la barbarie sans nom d’odieux criminels qui tuent, violent, torturent hommes, femmes, enfants.

Mon silence est celui de la colère rentrée contre l’impuissance des Nations Unies à ramener la paix sur cette terre de souffrances.

Mon silence est celui d’innombrables hommes de bonne volonté à travers le monde glacés par l’horreur des crimes quotidiens au point d’en perdre la parole, et en rage de ne rien pouvoir faire pour y mettre un terme.

La vérité, c’est que tout le monde est dépassé par la situation, à l’exception des marchands d’armes qui s’enrichissent sans état d’âme, et des fanatiques qui espèrent à la faveur des événements prendre le pouvoir et remplacer une dictature par une autre, et de victimes devenir bourreaux.

La vérité, c’est qu’on ne peut ramener la paix et la démocratie en Syrie en fournissant des armes à l’ASL (Armée Syrienne Libre). Le risque est trop grand de les voir tomber entre les mains de terroristes qui s’en serviront demain contre les démocraties qui les leur auront fournies. Et on paye aujourd’hui, en Afghanistan, l’erreur d’avoir armé, hier, les Talibans contre les Russes.

Alors que faire ? Doit-on accepter d’assister impuissant au massacre d’un peuple ?

Pour le croyant, il reste la prière. Et pour celui qui ne croit pas, il reste la force de la pensée compatissante. Et pour tous, il reste l’Espérance.

Ce drame qui se déroule en direct, sous nos yeux, ne doit pas nous faire désespérer de l’Homme. Les nazis, dans la haine et la barbarie de leurs camps « Nuit et brouillard », n’ont pas réussi à étouffer les flammes de la Résistance, de la Liberté et de l’Amour. C’est toujours elles qui l’emportent et l’emporteront. Mais au prix de combien de sang ? De combien de souffrances ?

Quoi qu’il arrive, la victime reste et restera toujours supérieure au bourreau.

Je voudrais dire, pour finir, toute mon admiration pour ces journalistes – hommes et femmes – qui risquent chaque jour leur vie – et parfois la laissent – pour témoigner des tragédies que vivent les victimes de la guerre. Leur témoignage est précieux. Grâce à eux, nous ne pourrons pas dire le jour où cette guerre prendra fin : « Nous ne savions pas », comme le monde, en 1945, en découvrant les camps de concentration et les chambres à gaz.

 

De l’intransigeance de certaines religions…

Je le dis souvent et je le répète, les religions et les rites sont faits pour élever et rassembler les hommes. Dans un monde trop souvent matérialiste, elles montrent la dimension spirituelle de l’homme et cherchent à donner un sens à la vie.

Mais elles n’ont en aucun cas à prétendre être les seules à détenir La Vérité et – ce qui est plus grave – à chercher à l’imposer par quelque moyen que ce soit. Elles doivent respecter la liberté de chacun et se montrer tolérantes envers tous.

Enfin, les rites doivent être compatibles avec les exigences du milieu et de l’environnement dans lequel nous vivons.

Aussi, j’avoue avoir totalement approuvé la décision du maire de Gennevilliers de suspendre quatre moniteurs d’une colonie de vacances qui faisaient le ramadan.

Je respecte les musulmans, mais j’estime qu’il est très dangereux, en plein été, de jeûner toute la journée tout en soutenant le rythme intensif d’une colonie sportive qui propose aux jeunes du surf, du skate, des randonnées à vélo, etc.

La décision de la mairie me semblait d’autant plus sage qu’en 2009, une animatrice qui faisait le ramadan et conduisait un minibus avec des adolescents, s’est endormie au volant. Les six passagers ont été blessés, et l’un d’eux garde aujourd’hui des séquelles de cet accident.

J’ai donc approuvé la clause que la mairie avait mise dans le contrat de travail des moniteurs leur imposant de se restaurer et s’hydrater convenablement pendant les repas.

Je constate avec tristesse que, devant la levée de boucliers du Conseil Français du Culte Musulman et d’un grand nombre d’hommes et femmes politiques de tous bords, le Maire de Gennevilliers est revenu sur sa décision.

Je regrette profondément ce manque de fermeté et de courage. On a là, de toute évidence, un rite – le ramadan – qui, dans le cas présent, pour des raisons élémentaires de sécurité, n’est pas conciliable avec la mission de ces moniteurs.

Un islam éclairé devrait le reconnaître et proposer à ses fidèles d’autres formes de solidarité avec nos frères et sœurs de la terre, telles que des dons aux plus pauvres.

Malheureusement, on a là la manifestation d’un islam autoritaire, sectaire et intolérant, loin de la sagesse et de la mesure dont doivent faire preuve les religions dignes de ce nom.