La France meurt sous l’avalanche des lois !…

Assemblée nationale 2013-07-20La France croule sous les textes lois. Tout le monde le sait, mais cela n’arrête pas l’ardeur de nos députés. Selon certains, neuf textes de lois sur dix sont inutiles.

La France est prise dans une véritable toile d’araignée de lois, qui l’étouffe chaque jour un peu plus et l’asphyxie complètement.

Et à l’heure où il convient de dynamiser l’économie, de redonner vie à notre pays, comment oser entreprendre quand une pléthore de lois et une administration de plus en plus tatillonne, pointilleuse et formaliste brisent l’élan des plus entreprenants.

Le gouvernement se spécialise dans le montage d’usine à gaz dont les résultats sont désastreux.

Neuf mois après sa mise en place, le « crédit d’impôt compétitivité emploi » ne touche que 5 000 sociétés pour un montant total de 700 millions d’euros, alors que le gouvernement avait prévu une enveloppe de 13 milliards d’euros ! Et près de 50% des PME renonceraient à ce dispositif en raison de sa complexité et de ses délais.

Nous sommes victimes bureaucratie toujours plus envahissante et qui, au moment où la vitesse et la rapidité, ont de plus en plus d’importance, accentue les délais de tous ceux qui osent entreprendre.

Alors qu’il faut deux ans pour ouvrir une carrière en Allemagne, il faut douze ans en France ! Construire une étable ou fusionner deux exploitations agricoles, ne demande que huit semaines en Allemagne contre trois en France ! Et tutti quanti.

Je sais la complexité de tout système économique, les risques de trop grandes simplifications et la nécessité de prévoir des parades contre les éventuels fraudeurs.

Mais nos législateurs ne pourraient-ils faire appel davantage au bon sens, et se montrer plus confiants dans nos concitoyens et dans nos chefs d’entreprises qui, dans leur immense majorité, ne cherchent nullement à frauder et sont prêts à tout faire pour faire prospérer leurs entreprises et avec elles notre pays ?…

Car la crise que nous traversons est avant tout une crise de confiance. Plus personne n’a confiance dans personne. Comment retrouver la confiance si ceux qui sont à la tête de l’Etat entretiennent la méfiance et la suspicion. Sans la confiance réciproque on ne retrouvera jamais la croissance.

« Race » et « racisme »…

Je sais le poids et l’importance des mots. Je sais la nécessité de veiller à toujours employer le mot juste en l’accompagnant de toutes les nuances dont il a besoin pour être perçu avec exactitude.

Et je pense que bien des conflits sur cette terre – mineurs ou majeurs – proviennent d’imprécisions de langage. De ce que les interlocuteurs ne donnent pas le même sens aux mots qu’ils emploient.

Que de conflits, par exemple, naissent du mot fini « Dieu », qui ne peut embrasser l’infini, et sous lequel chacun range des concepts différents !

Notre Président « normal » – le premier Président qui soit si soucieux de réaliser ses promesses de campagne ! On l’a vu avec le « mariage pour tous » qui a divisé et divise la France – veut maintenant supprimer le mot « race » de l’article 1er de la Constitution.

Ce mot ne me choque pas. Ce qui me choque et contre quoi il faut lutter, c’est le « racisme ».

Or, je doute qu’en supprimant le mot « race » on supprime le « racisme ».

J’estime que, sur cette terre de souffrances – et de joies, aussi ! – nous sommes tous frères et que chacun d’entre nous mérite la même considération. Mais nous ne sommes pas tous « identiques ». Nous avons chacun – en fonction de notre passé, de notre vécu, de notre hérédité – des aptitudes, des qualités, des caractères, des dons différents. Cela n’établit pas des degrés de supériorité, mais une chaîne de complémentarité.

Nous sommes tous interdépendants. Chacun a – ou devrait avoir – sa place. Il n’y a pas de grands ou de petits dans le monde, mais des femmes et des hommes partageant les peines, les joies et le mystère de cette existence terrestre d’où nous ignorons l’origine et la fin.

Je le répète, la suppression du mot « race » ne supprimera pas le « racisme ». Et à trop vouloir dépoussiérer et édulcorer les textes, on finit pas les vider de leur substance.

Et puis, les députés et les sénateurs n’auraient-ils pas mieux à faire en s’attaquant aux vrais problèmes, c’est-à-dire à ceux du chômage, de la baisse du niveau de vie, de la hausse des impôts qui plombent notre économie, de la dette, de l’immigration, etc. ?

Décidément, Monsieur Hollande et sa troupe de courtisans, incapables de soulager les maux dont souffrent la France et les Français, ont l’art de la diversion !

Le sénat et le génocide arménien…

Je pensais – avec la candeur de ma lointaine adolescence – que les sénateurs étaient des sages. Que le grand âge de la plupart d’entre eux, en blanchissant leurs tempes, leur avait apporté une certaine sagesse, un certain bon sens.

Loin s’en faut, hélas ! Voilà que par 127 voix contre 86 – de droite ou comme de gauche –cette noble assemblée a approuvé cette loi inique qui condamne les personnes qui nient le génocide arménien !

Appelons un chat un chat : nous voici donc avec cette loi dans le règne de la pensée unique, celui des régimes totalitaires et fascistes de l’ancienne URSS et de l’Allemagne nazie !… Le règne de l’Eglise au temps de l’Inquisition où l’on brûlait sur les bûchers sur qui osaient mettre en doute ses dogmes…

Il appartient aux historiens et non aux politiques, de dire l’Histoire et aux citoyens de les croire ou non, de faire leur jugement. En aucun l’Etat n’a à leur imposer ce qu’ils doivent penser.

Outre son caractère inique et insupportable, cette loi est absolument désastreuse pour nos relations diplomatiques avec la Turquie.

Il appartient à la Turquie de s’approprier sereinement, de façon apaisée, quand le temps aura faire son œuvre, un passé douloureux. La France n’a pas à s’en mêler.

Valérie Boyer, la députée UMP à l’origine de cette loi inacceptable et injuste, et ceux qui nous gouvernent, feraient mieux de se préoccuper la vie quotidienne de millions de Français qui ont de plus en de mal à finir les fins de mois, de ceux qui n’ont pour manger que les restos du cœur, de tous ceux qui vivent dans des logements insalubres ou qui n’ont pas de logements, etc., etc.

Mais il est plus facile – ô combien ! – de faire plaisir à une communauté de 500 ou 600 000 Arméniens dont notre cher Président compte bien sur les voix, que de s’attaquer aux vrais maux dont souffrent tant de Français !

PS : Personnellement, d’après mes connaissances en histoire, je suis certain qu’il y a effectivement eu un génocide des Arméniens en 1915 et 1916. Environ 1,5 millions d’Arméniens ont été massacrés. Mais ce n’est pas en soufflant sur les braises qu’on rendra notre pauvre monde un peu plus fraternel !

Soldats afghans : de bonnes raisons de trahir…

Quatre de nos soldats viennent de trouver tragiquement la mort en Afghanistan. La France entière, une nouvelle fois, est en deuil.

Sans vouloir faire de procès d’intention, je constate avec tristesse la réaction précipitée de Nicolas Sarkozy et la surenchère de François Hollande.

Tous deux, pour de basses raisons électorales, prennent l’engagement d’un retour anticipé de nos troupes

Voilà qui voudrait dire que tous nos hommes tombés sur cette terre lointaine, sont morts pour rien. Voilà qui serait un formidable signal d’encouragement pour les talibans. Voilà qui feraient perdre confiance à tous les Afghans qui ont placé leur espoir en nous.

J’ai entendu, samedi soir, notre Ministre de la Défense, Gérard Longuet, déclarer : « C’est un meurtre. Ce n’est pas la guerre ».

Voilà qui témoigne d’une dramatique et grave méconnaissance de l’Histoire et d’une vision bien loin de la réalité et très idyllique de la guerre.

Gérard Longuet oublie la mort de millions de déportés de la dernière guerre, juifs, résistants, otages. Il oublie les camps « nuit et brouillard » où les détenus trouvaient la mort sans laisser de traces…

Il oublie la violence et la haine de ces années noires. Il oublie les traîtres, les dénonciateurs qui ont fait tant de mal. Il oublie les règlements de compte, les vengeances, les exécutions sommaires de la Libération.

Il oublie les crimes de la guerre d’Algérie. Les tortures, les « corvées de bois », etc.

Non, Monsieur le ministre, la guerre ne se fait pas en casoar et gants blancs !…

Enfin, nos dirigeants et candidats, ne cherchent pas à comprendre les motivations des soldats afghans qui nous trahissent.

Un Afghan n’est-il pas viscéralement poussé à trahir son armée quand il voit des soldats américains uriner sur des cadavres talibans.

Il y a là un sacrilège inexpiable, une négation, une profanation de la part d’humanité dont tout homme est porteur, fût-il notre ennemi !

Et je ne parle pas de ces « bavures » fréquentes où des familles entières de civils afghans sont anéanties par « erreur » par les soldats de la coalition.

Tout cela ne peut que provoquer la colère soldats afghans et les pousser à la vengeance, à la trahison et au meurtre.

Tout cela, hélas ! fait partie de la guerre, de toute guerre.

Nicolas Sarkozy, Gérard Longuet, François Hollande et toute la clique d’exécrables opportunistes et démagogues, feraient bien de relire l’Histoire et s’en souvenir !…

Amicale rencontre et discussion dans un bus…

L’un des avantages des transports en commun, dont on ne parle jamais, c’est qu’ils permettent des rencontres.

Ainsi lundi matin, en prenant le bus, j’ai eu le plaisir de discuter un long moment, avec un ami que je n’aperçois que rarement.

Nous parlons de nos familles, de nos enfants, de la crise, de politique, etc.

Nous constatons tous les deux que Nicolas Sarkozy a beaucoup promis et peu tenu.

Il avait promis qu’il n’y aurait plus de sans-abris ! Ils sont environ 133 000 !… Et quelle belle fumisterie que cette loi sur le logement opposable ! Connaissez-vous un seul SDF qui ait attaqué à l’Etat pour trouver un logement ?!…

Il avait promis de prendre des mesures en faveur des personnes dépendantes. Nous les attendons toujours…

A propos du chômage, il s’était engagé à ramener le nombre des chômeurs à 5% à la fin de son mandat, au lieu de 10% en 2007. Le taux est actuellement de 9,8% ! Et il avait déclaré que s’il n’y arrivait pas ce serait un échec et ce serait « aux Français d’en tirer les conséquences ». Je sais que depuis il y a eu cette fameuse crise, mais quand même !..

A propos de la crise, nous disons qu’il a beaucoup joué de son éloquence, s’est beaucoup affiché, s’est beaucoup agité, mais a peu agi ! Il s’est donné l’image d’un homme providentiel, mais je ne suis pas sûr qu’il ait été le meilleur.

Nous parlons de cette TVA sociale qui n’a de social que le nom et qui appauvrira un peu plus les classes moyennes et les pauvres.

Nous parlons de ce triple « A ». Il y a quelques semaines, il était capital, pour la France, de le maintenir. Maintenant qu’on l’a perdu, ce n’est plus une catastrophe !…

Mon ami pense que la crise c’est avant tout un problème de répartition des richesses. J’ajoute que c’est aussi un problème de confiance : plus personne n’a confiance dans personne !…

Face à l’avalanche de promesses de nombreux candidats, mon ami déclare qu’il votera pour celui qui en fera le moins. Excellente idée. Mais personnellement je pense que l’élu, quel qu’il soit, n’aura jamais les coudées franches : il sera sous la dépendance des marchés financiers, des banques, des trusts internationaux, etc., et d’une Europe où chacun tire la couverture à soi, et dans laquelle manque une véritable solidarité…

Voilà le terminus. Déjà ! Il met un terme à notre discussion. A regret. J’en fais profiter ici mes lecteurs et, quelles que soient leurs opinions, je les invite à la poursuivre. C’est dans le dialogue et dans un respect réciproques qu’on approche le plus possible d’une vérité si difficile à appréhender, et dont nous sommes chacun porteur d’une petite parcelle…

Nicolas Sarkozy entre bling-bling et mysticisme…

Après le Mont Saint-Michel, Vézelay, le Vatican, voici maintenant notre Président à Domrémy pour honorer Jeanne d’Arc.

Libre à lui d’honorer Dieu et ses saints, mais peu de Français seront dupes.

Tout est bon pour essayer de récolter des voix, et un recueillement à Domrémy ne « mange pas de pain » !

Voilà qui me rappelle cette messe à Notre-Dame de Paris, le 19 mai 1940, quand la défaite était sur le point d’être consommée, et à laquelle assista le gouvernement au complet, croyants et anticléricalistes notoires ! Quand tout va mal, tous se tournent vers Dieu, même s’ils n’y croient pas et le combattent !…

C’est pour le moins curieux de voir cette attirance de Nicolas Sarkozy pour la religion. N’oublions pas qu’en 2007 il avait promis – il promet toujours beaucoup de choses !… – d’aller se recueillir dans un monastère pour se pénétrer de ses nouvelles fonctions.

Mais finalement, il a préféré le yacht enchanteur de son ami Vincent Bolloré à l’austérité monacale…

Ce qui me choque le plus dans tout cela, ce n’est pas l’opportunisme de notre Président – tous les hommes politiques, ou presque tous, en font autant -, mais c’est que toute cette précampagne – il n’est toujours pas officiellement candidat – se fait aux frais de l’Etat, c’est-à-dire à nos frais, tandis que ses adversaires doivent financer eux-mêmes leur campagne.

Il y a là quelque chose de foncièrement déloyal et malhonnête.