Terrorisme : halte au bla-bla-bla !

Une nouvelle fois, un nouvel attentat, à Londres, donne lieu au qui mieux mieux des commentaires de solidarité, de compassion, d’indignation, etc.

Mais je n’entends personne condamner le fanatisme auquel les religions – et dans le cas présent l’islam – donne lieu. Le but des religions devrait être de rassembler les hommes dans l’Amour d’un Dieu suprême, et non pas de prêcher la mort de celui qui ne partage pas ses croyances, et de verser son sang.

Et j’aimerais que les dirigeants du monde occidental avertissent solennellement les terroristes à venir que, désormais, ceux qui seront abattus ou trouveront la mort au cours de leurs odieux attentats, n’auront pas de sépultures, seront incinérés, et que leurs cendres seront dispersées en un lieu inconnu de tous.

Je ne sais pas si cette mesure serait dissuasive, mais elle éviterait de faire de ces fous de Dieu des héros, sur la tombe desquels il serait possible de venir se recueillir ; et ce serait pour eux un châtiment cruel par rapport à leurs croyances.

J’imagine le tollé que risquerait de provoquer une telle décision, et je me demande qui aura le courage de la prendre… Pourtant, annoncée à l’avance, il me semble qu’elle ne serait que justice vis-à-vis des victimes et vis-à-vis de tout Dieu qui, quels que soient ses fidèles, ne peut leur ordonner de faire couler ainsi le sang !

A propos des attentats de Bruxelles…

Tout a été dit sur l’horreur des attentats qui frappent quasi quotidiennement le monde – et qui ont atrocement frappé Bruxelles hier – et sur la barbarie sans nom des djihadistes de l’Etat Islamique qui torturent, violent, décapitent leurs prisonniers.

Que dire de plus ?

Adolescent je rêvais de guerres en casoar et gants blancs, et je me réjouissais de donner ma vie pour ma Patrie dans des combats chevaleresques et sans haine… La vie et surtout l’actualité m’apprennent qu’il n’en est rien.

Je ne puis comprendre que des hommes et des femmes sèment ainsi le mal et la mort autour d’eux.

Une nouvelle fois, j’entends autour de moi la volonté de ne pas faire d’amalgame entre ces « fous de Dieu » et la masse des musulmans. Soit.

Mais une nouvelle fois, je rappelle que l’islam dans ses origines est une religion de guerre et non de paix, et que le salafisme, auquel se réfère l’Etat Islamique, prône une charia littérale, dans laquelle l’amputation de la main des voleurs, la flagellation, la lapidation, la décapitation sont prises à la lettre.

Et là, se trouve toute la différence entre le Christ et Mahomet. Le Christ a toujours prêché l’amour entre les hommes. Je le sais, au cours de l’histoire, les chrétiens se sont livrés aux pires violences mais, je le redis, ils se sont écartés alors du message du Christ qui, lui, est mort seul sur la croix, sans perdre l’un des siens et sans avoir jamais tué personne.

Je me répète, mais je ne comprends pas que les musulmans, s’ils désapprouvent la barbarie des kamikazes et des djihadistes de l’Etat Islamique, ne s’en désolidarisent pas massivement et publiquement. Doit-on voir dans leur silence un consentement à tous ces crimes ?

L’Etat Islamique veut imposer la charia à la communauté musulmane, et pratique des attentats en Occident en représailles des bombardements en Irak et en Syrie. Il est bien évident qu’on ne peut changer de politique sur la seule menace de représailles.

Mais ces frappes aériennes contre l’Etat Islamique sont-elles vraiment appropriées ? Je n’en suis pas certain. Je ne suis pas sûr que l’on puisse vaincre une idéologie par les armes classiques. Et les victimes de nos frappes accentuent la haine de certains musulmans contre l’Occident, et les poussent à grossir les rangs de l’Etat Islamique… Alors que faire ?!…

Je n’ai bien évident pas plus de solution que quiconque. Mais je pense que cette guerre contre le terrorisme se gagnera dans la clandestinité, par le travail silencieux, souterrain et peu gratifiant des services secrets. Ces derniers déjouent certainement de nombreux attentats. Remontent, infiltrent et neutralisent d’importantes filières. Il faut leur faire confiance. Je leur fais confiance, quels que soient les échecs inévitables de leur action.

Enfin cette guerre se gagnera également par l’éducation des jeunes. En leur proposant d’autres idéaux que la consommation et l’acquisition de biens matériels que l’Occident leur présente comme les biens suprêmes et qui ne combleront jamais une vie d’homme. Biens d’ailleurs dont de nombreux jeunes se sentent frustrés, car ils ne peuvent pas les acquérir.

Il convient de remettre à l’honneur les valeurs du service, de la solidarité, de la fraternité, du don de soi. Les jeunes qui rejoignent les rangs de l’Etat Islamique y trouvent sans doute ces valeurs qu’ils ne trouvaient pas en Occident. Malheureusement ils les mettent au service de la mort et non de la Vie !…

Attentats du 13 novembre. Réflexions diverses.

Les odieux attentats de Paris, le 13 novembre, s’inscrivent, hélas, dans une longue liste qui touche tous les pays du monde ou presque. Que ce soient le Liban, la Turquie, l’Afghanistan, le Pakistan, l’Egypte, le Yémen, le Mali, la Russie, etc.

La France se réveille, hagarde, après un long sommeil, dont beaucoup avaient essayé – vainement – de la tirer. Le Président de la République a décidé, dans l’émotion, d’intensifier les frappes aériennes sur Daech. Malheureusement la politique d’une nation ne se décide pas dans l’émotion, et les campagnes aériennes n’ont jamais suffi pour gagner une guerre….

La France veut jouer les gendarmes du monde. En l’espace de cinquante ans, elle s’est engagée en quarante opérations extérieures en Afrique ! Sans compter ses engagements en Yougoslavie, en Afghanistan, au Liban et maintenant en Syrie. Or elle n’a pas les moyens de telles opérations.

Sait-on qu’au Mali, elle déploie 3 000 hommes pour assurer la sécurité d’un territoire de 5 millions de km², alors que 150 000 Américains n’ont pas réussi à ramener la paix en Afghanistan grand seulement de 600 000 km² ?

Est-il normal qu’au Mali, encore, viennent s’enrichir des hommes d’affaires et des sociétés du monde entier, et que les Etats d’où ils viennent ne participent pas à la sécurité de cette nation, et abandonnent à nos malheureux soldats cette mission ?…

Le commencement du commencement serait de remettre de l’ordre dans nos banlieues et dans les zones de non droit où se terrent de nombreux ennemis de la France, prêts à passer à l’action. Il faut également faire la traque aux mosquées salafistes, aux imams à double langage, à tous ceux qui répandent une idéologie de terreur et de haine, etc. Il faut en finir avec le laxisme, dont nos dirigeants font preuve depuis des dizaines d’années et, lorsqu’on a des juges compétents – tel le juge antiterroriste Marc Trévidic, muté aux affaires familiales à Lille, pour raison de mobilité (il était en place depuis dix ans) – les laisser à leur place et leur donner les moyens d’agir !

Les kamikazes, qui se font sauter avec leurs bombes, se font passer pour des héros auprès des jeunes qu’ils recrutent. Or les héros font le sacrifice de leur vie, pour le bien commun et en épargnant celle des autres. Mais ces gens-là haïssent la vie. Ils haïssent la France, sa civilisation, sa culture, ses plaisirs, ses chants, ses danses, sa gaîté, etc. Ils sèment la mort et la haine.

Oui, les héros font tout pour défendre la vie. L’ancien ministre Luc Ferry rappelait dans une chronique, dernièrement, le sacrifice de ce pilote de la RAF qui précipita son avion contre un V1, missile allemand, qui allait détruire une école. Il y avait dans ce suicide la seule volonté de sauver des enfants. Rien à voir avec les suicides de ces terroristes au service exclusif de la haine et de la mort.

Le drame, c’est que tous ces djihadistes pensent servir une cause sacrée et pensent qu’en semant la mort, en faisant couler le sang et les larmes, ils vont atteindre les jouissances éternelles de ce paradis promis par leur religion. Quelle aberration !

J’ai du mal à croire que l’islam soit une religion de paix. Mais admettons. Alors pourquoi les musulmans de France ne manifestent-ils pas massivement dans les rues pour condamner les crimes des djihadistes, et se contentent de communiqués lénifiants des représentants de leur culte ? Et puis pourquoi voyons-nous encore dans nos rues ces femmes en niqab, qui bafouent en toute impunité nos lois, et qui représentent précisément l’islam dans ce qu’il a de pervers, dans son mépris de la femme ?…

Les chrétiens ont commis bien des crimes au cours des deux milles ans passés – les croisades, l’Inquisition, la Saint-Barthélemy, etc. – Mais, que l’on soit croyant ou non, il faut reconnaître que Jésus-Christ a prêché la paix, et est mort seul sur la croix, sans entraîner la mort d’aucun de ses disciples. Tel n’est pas le cas de Mahomet qui fut un chef de guerre, qui a pris les armes pour propager sa religion et qui est à l’origine du djihad, ou guerre sainte ?…

Je ne sais pas comment l’on viendra à bout du terrorisme, ni même si l’on en viendra à bout, quelles que soient les promesses de victoire affichées par tant de nos dirigeants. Mais il y a beaucoup à dire sur la politique étrangère de la France et des Occidentaux.

Nous sommes les alliés de l’Arabie Saoudite. Or les pratiques de ce pays sont les mêmes que celles de Daech : des dizaines de décapitations publiques chaque année, de nombreuses amputations, la lapidation des femmes adultères, l’interdiction de pratiquer tout autre culte que l’islam, etc. On ne peut pas dire que ce soit là des pratiques d’un pays libre et démocratique !…

Nous sommes les alliés de la Turquie, or la Turquie cherche plus à lutter contre les Kurdes que contre Daech. La preuve en est qu’elle laisse passer librement sur son territoire les terroristes qui rejoignent ou quittent Daech…

Voilà quelques réflexions dans le désordre, à la suite des derniers événements. Pour finir, je dirai que nous payons le laxisme des décennies passées. Il est urgent de se réveiller, et ce réveil bien tardif n’empêchera pas, hélas, d’autres attentats. Et je m’inquiète en voyant des politiques français, malgré l’urgence de la situation, s’insurger contre la restriction nécessaire des libertés individuelles pour renfoncer la sécurité de tous. Il faut savoir ce que nous voulons. Ces utopistes n’ont sans doute perdu aucun proche au Bataclan ou dans les terrasses de restaurants et de cafés, vendredi dernier, à Paris…

Tentative d’attentat dans le TGV Amsterdam-Paris…

Une semaine après l’attentat déjoué du 21 août, dans le train Thalys reliant Amsterdam à Paris, des journalistes de France 2 ont demandé à des passagers empruntant la même rame, ce qu’ils feraient en pareille situation.

Tous, sans exception, ont répondu qu’ils se seraient jetés contre le terroriste !

Quelle prétention ! Quel mensonge !

N’est pas héros qui veut.

Le terroriste a pu être désarmé grâce à un heureux concours de circonstances, et à la présence et au courage de quelques passagers.

Sans la présence d’un jeune et courageux Français qui se trouvait à la porte des toilettes quand le terroriste en est sorti et qui l’a immobilisé pendant quinze secondes, et sans le courage de deux militaires américains qui sont venus lui prêter main forte, aidé ensuite d’un ami américain, puis d’autres voyageurs, on aurait assister à un carnage.

Les autres passagers n’auraient rien pu faire. Ils auraient été immobilisés à leur place, auraient essayé de se coucher devant leur siège, et auraient été immanquablement blessés ou tués.

Pour neutraliser un terroriste entraîné au combat, seule la force et l’entraînement de militaires pouvaient réussir.

Il est donc bien prétentieux de la part de ces voyageurs de la semaine suivante, de soutenir qu’ils auraient désarmé le terroriste !

Je regrette souvent la médiocrité des personnes qui reçoivent la Légion d’honneur et trouve que cette décoration est bien souvent galvaudée. Dans le cas présent, je me suis réjoui de son attribution à quatre des « héros » – le terme est bien mérité – qui ont risqué leur vie pour sauver celle de tous les voyageurs de ce TGV.

Non, Monsieur Hollande, à une expédition punitive contre la Syrie

Depuis deux ans et demi, plus de 120 000 Syriens ont péri dans la guerre civile, et on ne compte pas le nombre des blessés, des réfugiés, des personnes chassées de leur foyer !

Qu’a donc fait la communauté internationale pendant tout ce temps pour ramener la Paix ? Rien ou si peu. Des parlottes. Des bavardages sans effet. !

Et maintenant, elle se réveille parce que des armes chimiques ont été utilisées. Cela est certes un pas de plus dans l’horreur. Doit-on pour autant lancer une expédition punitive contre Achar el-Assad ?

Il ne faut surtout pas croire qu’il y ait les bons d’un côté, les rebelles, et les méchants de l’autre, Assad et ses partisans. La situation est beaucoup plus complexe.

Le rôle d’une punition est de sanctionner une faute, au nom de la Justice, de servir d’exemple et d’inciter le fautif à ne pas recommencer.

Or, en quoi une intervention punitive en Syrie incitera-t-elle les coupables à apporter un bémol dans l’escalade de la guerre, en quoi participera-t-elle au retour de la Paix dans ce pays si bouleversé ?

En rien ! Elle ajoutera de la guerre à la guerre. De la violence à la violence. Elle fera des victimes supplémentaires et poussera les va-t-en-guerre de tout poil à se retourner contre l’Occident et contre les minorités religieuses,dont les chrétiens, par de nouveaux massacres ou de lâches attentats.

Les exemples passés de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye ne nous ont-ils pas servi de leçons ?…

S’il vous plait, M. Hollande, ne nous lancez pas dans cette aventure funeste pour la France et pour le monde, et – pour une fois – respectez la démocratie (deux Français sur trois sont contre toute intervention) !

La Syrie et les Syriens pas besoin de violences supplémentaires mais de mains généreuses qui leur tendent des rameaux d’olivier. Alors, si nous devons intervenir en Syrie que ce soit par un renforcement des aides humanitaires auprès des victimes de cette guerre horrible qui en ont tant besoin.