La sécurité – La liberté d’expression – Et les politiques.

S’il est un point qui devrait faire l’unanimité, en France, c’est bien celui de la Sécurité. Nos forces de de l’ordre –gendarmes et policiers- font le maximum pour l’assurer. Les trois millions d’interventions qu’ils font chaque année le prouvent.

Il est très facile de jeter le discrédit sur toutes ces femmes et sur tous ces hommes, à qui l’on demande de plus en plus et dont la plupart sont épuisés.

Rappelons-nous qu’ils sont en sous-effectifs, qu’ils manquent de matériel, de formation, etc.

Rappelons-nous, qu’en plus de leur mission de maintien de l’ordre, on leur impose maintenant de contrôler et verbaliser, les passants qui n’ont pas leur attestation de déplacement !…

Rappelons-nous qu’ils risquent en permanence et donnent parfois leur vie pour nous.

Rappelons-nous que, lorsqu’ils quittent leur domicile –dans la journée ou dans la nuit- leur conjoint, leurs enfants, ne sont pas sûr de les revoir. Et quand ils les revoient, ce peut être à l’hôpital, plus ou moins grièvement blessés, avec une main arrachée, un œil crevé, des côtes, des dents cassées, ou autres.

Mais les médias passent souvent à pertes et profits, les victimes des forces de l’ordre, et font les gros titres, sur les victimes qui se trouvent dans les rangs des manifestants –ou sur ce malheureux producteur de musique, de Paris, tabassé de façon ignoble, par quatre policiers à Paris, et dont ils ont fait passer la vidéo en boucle, pendant plusieurs jours, sur les écrans.

Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Si tous nous condamnons cet acte barbare, inqualifiable, et vraisemblablement raciste, contre ce producteur de musique noir, il faut bien avoir conscience qu’il s’agit là d’un acte isolé et qui ne représente en aucun l’ensemble de nos forces de l’ordre !…

Je déplore bien évidemment tous les hommes et tous les femmes, blessés –parfois grièvement- lors des manifestations. Certains étaient venus là pacifiquement. Mais leurs rangs étant infiltrés par de violents casseurs –dont les fameux black-blocs- les membres des forces de l’ordre, face à une telle violence, n’ont d’autre choix que de répliquer par la violence !

Tout cela pour dire que je soutiens à 100% nos policiers et nos gendarmes. J’ai pour eux la plus grande admiration, la plus grande considération, et je les remercie de tout de ce qu’ils font pour nous.

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Je pense donc que les Français, dans leur écrasante majorité, souhaitent moins de violence et plus d’ordre. A ma connaissance la loi sur la « Sécurité globale », avec son « article 24 » que le Parlement, vient de voter va dans ce sens.

Mais la France est un pays de droit. Aussi il convient de veiller à la liberté d’expression de tous les citoyens et de tous les journalistes.

Si une caméra de surveillance n’avait pas filmé le passage à tabac de ce malheureux producteur de musique, ce dernier aurait peut-être été placé en garde à vue, et ses agresseurs de la police, n’auraient peut-être pas été inquiétés*… Et sans la diffusion, par les réseaux sociaux, de vidéos montrant Alexandre Benalla, tabassant un couple de manifestants le 1° mai 2018, après avoir usurpé un brassard de policier, cette fameuse affaire n’aurait sans doute jamais éclaté, et ce triste individu aurait sans doute continué à accomplir, en toute impunité, ses tristes besognes.

Oui, il convient de veiller à la liberté d’expression. Mais il convient aussi de protéger impérativement « ceux qui nous protègent ».

Nos gendarmes et nos policiers sont de plus en plus menacés. Ils n’osent plus indiquer leur profession sur les carnets de liaison de leurs enfants, et ils savent qu’en mentionnant leur adresse, des terroristes et autres pourront les retrouver. Ils ne garent plus leur voiture dans la cour de leur commissariat, mais dans des rues bien loin, pour ne pas être repérés, etc.

Le double assassinat, le 13 juin 2016, à Magnanville, devant leur domicile, d’un couple de policiers -devant leur fils de trois et demi !- montrent à quel point ils sont exposés et que leur visage, et leur domicile, doivent rester inconnus de tous. Or l’explosion des réseaux sociaux et les vidéos tournées par de nombreux journalistes, en quête de la plus grande audience, détériorent l’image de nos forces de l’ordre dans l’opinion, nuisent à l’anonymat de de leurs membres et entraînent de lourdes menaces sur ces derniers.

Les journalistes ne devraient-ils pas être tenus à un devoir réserve ? Ils devraient, en tout cas, veiller à ne pas diffuser des images, dont la diffusion peut entraîner des conséquences dramatiques. Quant aux membres des réseaux sociaux, s’ils ne sont pas capables de s’autocensurer, il conviendra que l’exécutif les contrôle. Mais j’entends déjà les cris d’orfraie des inconditionnels de la liberté d’expression !

Certes le public a le droit de savoir. Mais on doit replacer les scènes dans leur contexte, éviter de montrer la violence d’un seul camp, et savoir monter la violence de certains manifestants, qui sont venus là pour « casser du flic »

Tel est, me semble-t-il l’objectif de cette loi sur la « Sécurité globale »

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Malheureusement, par ambitions personnelles, pour avoir la primeur de telle ou telle loi, de ou tel amendement, les politiques se déchirent.

Là où il y aurait dû avoir consensus, ce ne sont que querelles partisanes. Les « marcheurs » refusent de reconnaitre que cette loi répond aux aspirations de l’extrême-droite, et de même pour la droite. Les centristes, comme d’habitude naviguent au gré des vents. Quant à la gauche et à l’extrême-gauche, elles ne savent voir, dans cette loi sur la « Sécurité globale », qu’une entrave à la sacro-sainte la liberté d’expression !

Pendant ce temps, nos policiers et nos gendarmes vivent dans la peur en permanence et donnent leur vie, quand il le faut, pour la sécurité de tous. Mais ils ne sauraient être plus longtemps les victimes propiatoires de politiques qui pensent moins à la paix de notre vieille et belle Patrie qu’à leur carrière !

* Il semblerait que, sous la pression médiatique, l’Exécutif se soit emballé sur cette affaire. Ce « noir » -sans chercher à faire un mauvais jeu de mot- était loin d’être « blanc » et l’on aurait dû interroger les policiers avant de les mettre en prison !…

 

Hommage à nos gendarmes et policiers

Je condamne sans appel le meurtre de George Floyd, ce Noir américain, étouffé volontairement par un policier, sous le regard impassible de trois collègues.

Je comprends – et j’approuve – toutes les manifestations, aux USA, de Noirs contre le racisme récurrent dans ce pays, et toutes les manifestations de solidarité dans le monde, dans la mesure où elles sont pacifiques et ne s’accompagnent d’aucune violence.

Je les approuve également en France, dans la mesure où l’on n’en vient pas accuser de racisme nos gendarmes et nos policiers. Accusation totalement arbitraire et infondée, lancée par une gauche antirépublicaine, qui manipule une opinion influençable et versatile.

Souvenons-nous : après l’attentat de Charlie Hebdo, voici un peu plus de cinq ans, la police était encensée et plus de 35 000 candidats avaient postulé au concours de gardien de la paix. Les choses ont bien changé.

Face à la colère des gilets jaunes et à la violence des blacks-blocs qui les infiltraient, face ensuite à toutes les manifestations contre la réforme des retraites, les forces de l’ordre ont été mobilisées des semaines entières, sans pouvoir prendre le moindre repos, ni profiter de leurs familles, et tout cela pour recevoir des projectiles de toute nature, dont des cocktails Molotov, pour voir leurs voitures incendiées, etc., avec l’interdiction de répliquer !

De même, des voyous leur tendent souvent des guet-apens dans les banlieues, après avoir obligé les pompiers à venir éteindre des feux de poubelles.

Tout cela pour dire que gendarmes et policiers sont soumis à rudes épreuves, font preuve, dans leur très grande majorité d’un sang-froid exemplaire. Et les médias montrent une mauvaise foi complète en montant en épingle les blessés parmi les manifestants, et en passant sous silence, la plupart du temps, les victimes dans les rangs des forces de l’ordre.

Gendarmes et policiers sont au service de la Nation qu’ils servent avec courage, loyauté et abnégation. Leur devoir est d’assurer la Paix, l’ordre et la sécurité, et de sauver les vies menacées. S’ils leur arrivent de donner la mort, c’est en dernier recours, et en acceptant de donner la leur. Ainsi vingt-cinq gendarmes policiers ont été tués en service en 2019, laissant des veuves et des orphelins. Dans le silence complet des médias !

Je tiens donc à rendre hommage ici à tous nos gendarmes et policiers, injustement dénigrés et qui sont le fondement de l’ordre dans la Nation. Je tiens à leur dire ma solidarité.

Je condamne l’amalgame mensonger, fait par les médias et certains politiques, entre le racisme de la police aux USA, et un soi-disant racisme de la police en France. Et je condamne toutes les contre-vérités qui sont proférées contre les membres des forces de l’ordre en France. Que serait notre pays sans eux ?!… Ils sont les garants de notre démocratie.

Mort d’un délinquant…

Trois quartiers de Nantes ont connu plusieurs nuits de violences, à la suite de la mort, le 3 juillet, d’un jeune homme de 22 ans, lors d’un contrôle routier.

S’il est encore difficile de connaître la vérité – les versions de la police et celles des témoins sont contradictoires – et si la mort d’un homme, fût-il délinquant, est toujours un drame, il ne faut pas oublier que vingt policiers seraient blessés, chaque jour, en France !…

Il faut donc rendre ici un hommage solennel à tous nos policiers, gendarmes et pompiers, qui risquent chaque jour leur vie – et quelquefois la donnent – pour la sécurité de tous.

Ces hommes et ces femmes méritent notre estime et notre reconnaissance. Ils assurent l’ordre public et font tout – quand ils sont face à des hors la loi prêts à tout – pour épargner la vie de ces derniers. Quelquefois – hélas ! – l’un d’eux est tué dans les affrontements. Doit-on, pour autant, jeter la pierre aux forces de l’ordre ?…

Je tiens donc à dire ici mon admiration pour tous nos policiers, gendarmes et pompiers, à qui l’on demande tant, et envers qui l’Etat et la population se montrent si exigeants !

Piscine de Rillieux : « incivilités » ?…

Le quotidien le Progrès a rapporté, dans ses éditions des 25 et 26 juin, et du 9 juillet, les graves désordres qui ont eu lieu dans la piscine de Rillieux, au cours desquels une jeune femme a été blessée.

Tout d’abord, je tiens à préciser que, lorsque des jeunes gens – entre 13 et 20 ans – s’en prennent à un maître-nageur – qui ne fait qu’appliquer le règlement, en leur demandant de ne pas faire de saltos dans les bassins, pour des raisons de sécurité envers les autres baigneurs – jettent à l’eau le médiateur qui tente d’intervenir, insultent le public qui prend la défense de ce dernier, et finalement frappent trois fois à la tempe une jeune femme qui se baignait avec son fils de trois ans – elle restera inconsciente une « bonne » dizaine de minutes et depuis souffre de migraines – on ne saurait parler ni « d’incidents », ni « d’incivilités », mais de troubles graves à l’ordre public !

Il faut savoir appeler un chat un chat, et en finir avec les termes édulcorés du politiquement correct, dont les médias ont le secret !

Pour mettre fin à ces désordres, il a fallu faire venir les CRS et évacuer la piscine. Depuis l’accès est contrôlé par des policiers et il faut présenter sa carte d’identité pour entrer.

Ces désordres – dont ni le Maire, ni le personnel de la piscine ne sont responsables, mais qui sont le fait de voyous difficilement contrôlables – traduisent hélas un manque de respect pour la « res-publica » ou le « bien public » – qui a donné notre « République » – de la part d’une certaine jeunesse qui n’accepte aucune contrainte et veut imposer sa loi.

Dernièrement, étant dans le bus, j’ai vu deux jeunes filles cracher par terre, entre deux fauteuils, et ensuite poser leurs pieds sur ces fauteuils. Je leur ai fait remarquer, et leur ai demandé si elles faisaient cela chez elles. Elles m’ont ri au nez ! Un tel comportement aurait mérité d’être pénalisé…

Tel est le résultat du laxisme qui sévit en France depuis des années. Où les jeunes sont rois. Où les gendarmes, les policiers, les militaires sont méprisés. Où les professeurs n’ont plus la loi, ni le soutien des familles…

Les jeunes auraient tort de ne pas en profiter, quand je vois une députée « insoumise », Danièle Obono, se vanter d’avoir signé une pétition – au nom de la liberté d’expression ! – en faveur de la chanson « Nique la France ! » du Groupe ZEP ! Et dire qu’elle a le soutien d’une partie des médias !…

Pauvre France ! Oui, pauvre France pour la Liberté de laquelle tant de nos anciens ont fait le sacrifice de leur vie !…

Drame de Joué-lès-Tours : l’homme face à la fatalité…

Ce lundi 30 mai, sur un rond-point, à Joué-lès-Tours, une camionnette de gendarmerie a percuté un groupe d’une vingtaine d’enfants de 9 à 10 ans, en sortie scolaire. Le conducteur, un père de famille de 34 ans, était seul.

Une fillette a été tuée. Plusieurs enfants ont été plus ou moins blessés et, le lendemain du drame, un écolier était dans un état critique.

Ce terrible drame nous rappelle que nul n’est à l’abri d’un accident et que le risque zéro n’existe pas.

Il peut arriver à tout conducteur, pour une raison ou pour une autre, de faire une faute de conduite, sans être pour autant un « chauffard ».

Ce gendarme dit avoir perdu le contrôle de son véhicule alors qu’il roulait à 40 kms/heure et avoir été déporté après avoir heurté la bordure du trottoir avec une roue arrière. L’enquête précisera les circonstances de cet accident.

Je partage la souffrance des victimes et de leurs familles. Je pense aux deux personnes qui encadraient ce groupe d’enfant.

Je pense aussi à ce gendarme effondré, père d’un enfant de 4 ans, et qui n’a pas voulu un tel drame.

Enfin, je trouve ridicules les excuses de la gendarmerie présentées par Claude Guéant, le Ministre de l’Intérieur, aux familles des victimes. Ce n’est là que du vent. Des paroles qui ne coûtent rien et n’apaisent pas les larmes.

Nous avons tous une part de responsabilité dans notre Destin, mais nous n’en sommes pas totalement les maîtres. Nous devons prendre toutes les précautions pour éviter les accidents, mais il est un moment où nous ne sommes plus maîtres de notre Destin, où il nous échappe.

Ainsi, il était peut-être dans le Destin de ce gendarme de renverser ce jour-là cette vingtaine d’enfants, et dans le Destin de ces enfants, malgré les précautions de leur encadrement, d’être renversés, de trouver la mort ou d’être grièvement blessés.

Acceptons avec humilité ces défaillances fatales qui viennent des faiblesses de notre humanité ! Refusons la colère et les condamnations à l’emporte-pièce ! Laissons nos larmes dire notre tristesse !