Deux poids, deux mesures…

Les médias, à la solde du gouvernement, ne manquent jamais de nous informer du moindre tag sur les mosquées. Mais lorsqu’un de nos cimetières ou une de nos églises sont profanés, c’est le silence total.

Ainsi, un communiqué de Mgr Poignard, vicaire général du diocèse aux Armées françaises, m’apprend que la chapelle de la base navale de Toulon a été profanée.

Le tabernacle a été renversé et brisé, les hosties répandues sur le sol, le baptistère renversé et brisé, le meuble servant à lecture de la parole de Dieu jeté à terre été piétiné.

Cela est grave. Très grave. Et montre les tensions qui s’accentuent entre musulmans et chrétiens.

J’aurais aimé que Manuel Valls, notre ministre de l’Intérieur, réagisse. Malheureusement il devient de plus en plus évident que notre gouvernement prend systématiquement fait et cause pour les musulmans et veut se débarrasser de nos traditions et de notre culture chrétiennes.

Mariage gay : la démocratie outragée !

Le gouvernement a une curieuse conception des débats.

Pour moi débattre consiste à confronter diverses opinions sur un sujet donné et puis choisir, en son âme et conscience, l’opinion qui la plus juste.

Je m’interroge sur l’utilité du débat que nous propose le gouvernement à la fin du mois à l’Assemblée nationale à propos du mariage pour tous. C’est la plus totale hypocrisie dans la mesure où tous les députés de gauche auront pour consigne de voter pour cette loi !

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé aujourd’hui à Paris. Malgré une telle manifestation de masse, le gouvernement refuse un référendum sur cette question fondamentale pour notre société, et bafoue la démocratie !

Je le répète, le mariage a toujours consacré – et devra toujours consacrer – l’union d’un homme et d’une femme, et la Procréation Médicalement Assistée (PMA) a toujours eu pour but de permettre à un couple hétérosexuel de concevoir un enfant quand la nature ne leur permet pas.

Je demande à tous ces enragés du mariage pour tous quel lien de parenté unira demain deux enfants d’un couple d’homosexuelles qui auront chacun une mère différente, et chacun un père anonyme. On ne pourra donc même pas parler de demi-frères ou demi-sœurs !

Nous sommes avec cette obstination des socialistes en pleine folie furieuse, folie qui détruit les fondements de la famille et de notre société et que nos descendants nous reprocheront plus tard, sans pouvoir, hélas, réparer le mal irréversible qui aura été accompli par des idéologues iconoclastes dépourvus du plus élémentaire bon sens !

Evaluation des élèves « à risque » en maternelle !…

Le gouvernement par la voix de Luc Chatel, le ministre de l’Education nationale, vient de reprendre un projet qui lui est cher : l’évaluation des élèves « à risque » en troisième année de maternelle, à cinq ans.

Selon ce projet les enfants seraient classés, en fin de maternelle, en élèves « sans problème », « à risque » ou « à haut risque ».

Je m’étonne – et m’alarme – de voir peu de réactions dans les médias devant un tel projet.

Ainsi, dès cinq ans, un enfant serait étiqueté, catalogué, fiché pour toute sa vie et ne pourrait plus sortir des rails qu’on aurait posés devant lui.

C’est oublier que l’avenir du petit de l’homme n’est pas écrit d’avance. C’est lui qui le construit mois après mois, année après année, sous l’influence du milieu familial et social, bien sûr, influence dont peu à peu il s’affranchira.

C’est oublier que « l’élève » est celui qu’on « élève » intellectuellement, moralement, psychiquement, et que c’est précisément le rôle de l’Ecole – et de ses parents, bien évidement – de l’aider à grandir.

Un enfant peut-être indiscipliné, chahuteur voire violent, à cinq ans, et devenir un individu parfaitement responsable à l’âge adulte.

Et c’est justement, grâce à un environnement éducatif et scolaire, qu’il apprendra cette maîtrise de soi qu’il ne trouve pas toujours dans sa famille.

Or, l’étiquette « à risque » et encore plus « à haut risque », sera collée sur lui toute sa vie, lui enlèvera toute confiance en lui, et risque précisément d’en faire un délinquant.

Aussi ce projet qui tend à faire croire que nous sommes génétiquement – voire astrologiquement ! – programmé dès notre naissance, qui ne tient absolument pas compte de tous les événements qui influent sur le parcours d’une vie, et qui veut faire des enseignants des « flics » et non plus des éducateurs, me semble très dangereux.

Quand allons-nous réagir ?!…

Sécurité routière – radars – Gouvernement…

Un pas en avant. Deux pas en arrière. Le Gouvernement agit à propos des radars avec le même désordre que bien souvent depuis quatre ans.

Il s’inquiète moins d’épargner des vies humaines, que d’engranger la manne financière que lui rapportent ces radars, et cherche avant tout à ménager ses électeurs pour les prochaines présidentielles. Les députés ont le même souci…

Soyons clairs. Quel devrait être le but des radars ? Il me semble que leur mission première est d’inciter les automobilistes à respecter le code de la route, et donc de réduire le nombre d’accidents.

Il conviendrait donc que tous les endroits où une limitation de vitesse s’impose – virage ou carrefour dangereux, passages de piétons, traversée d’agglomérations, etc. – soient signalés et bien signalés ! par des panneaux visibles par tous.

Il n’y pas lieu d’informer en plus les automobilistes de la présence ou non de radars dans ces zones à vitesse réduite. Ils sauront qu’ils doivent réduire leur vitesse. S’ils ne respectent pas le code de la route, ils sauront à quoi ils s’exposent. Inutile donc de rajouter des radars « pédagogiques ».

Le malheur pour les automobilistes, c’est qu’ils ne savent pas toujours quand ils doivent réduire leur vitesse. Je pense aux autoroutes où les limitations passent soudain – et sans qu’on sache pourquoi !– de 130 à 110, ou à 90 kilomètres heure, ou pareillement aux routes où les limitations passent de 90 à 70, ou 50 kilomètres heure sans raison apparente. La signalisation est alors très souvent déficiente. Il n’y a souvent qu’un panneau et si l’on dépasse un camion on ne le voit pas. Et les panneaux de rappel – quand il y en a ! – sont souvent espacés de très nombreux kilomètres.

Aussi, avant de mettre des radars-pièges en de tels lieux, l’Etat devrait renforcer la signalisation environnante pour que nul ne soit pris au dépourvu. Il n’a pas à signaler la présence de radars éventuels mais à indiquer de façon ostensible que la vitesse est limitée. Si des automobilistes ne respectent pas ces limitations et s’ils se font « flasher » c’est alors tant pis pour eux. Ils auront été avertis…

Malheureusement le gouvernement s’intéresse plus au « fric » et à la répression, qu’à la prévention et à la pédagogie. Et à l’approche d’élections la démagogie bat son plein…

Sur la photo mise en tête de cette chronique, il n’y a pas lieu, me semble-t-il, de signaler la présence d’un radar. Le passage à niveau est bien signalé, et sa distance est précisée par trois poteaux. Enfin le panneau de limitation à 50 kilomètres heures est bien visible. Ceux qui ne respectent pas ces indications sont sinon des chauffards, du moins des conducteurs imprudents et méritent d’être sanctionnés.

Eric Woerth. Démission ou non. Cela ne changera rien…

Je l’ai dit souvent : je refuse de hurler avec loups. Aussi, je ne mêlerai pas ma voix aux voix qui réclament à corps et à cris la démission d’Eric Woerth.

Au nom de la présomption d’innocence, tout d’abord. Et puis parce que nous ne savons de cette affaire que ce que nous disent, l’intéressé, les médias et les membres du gouvernement, et tous sont aussi partisans les uns que les autres. Autrement dit, nous ne savons rien, ou presque rien.

Ce qui semble avéré, c’est qu’il y a eu mélange des genres. Qu’Eric Woerth a été à la fois trésorier de l’UMP, ministre du budget, et proche de ceux qui géraient l’énorme fortune de Mme Bettencourt. Peut-être a-t-il été intègre, mais cette confusion n’aurait pas dû avoir lieu.

Quant à la demande de Légion d’Honneur pour Patrice de Maistre, ce qui me choque, ce n’est pas le procédé – certainement banal pour un député – mais c’est le motif. Cette demande était faite, non pas pour services rendus à la Nation, mais pour services rendus à un Parti, l’UMP !…

Tout cela est regrettable et peut-être condamnable. Mais, doit-on pour autant disqualifier Eric Woerth pour mener à bien la réforme des retraites ? Je n’en suis pas certain. Et cela modifiera-t-il en quoi que ce soit la ligne du gouvernement sur cette question ? Bien évidemment non.

Eric Woerth ou non, le gouvernement a un projet de réformes pour les retraites. On peut être pour ou contre, mais il faut bien réaliser que ce projet ne sera pas modifié d’un iota, quel que soit le ministre qui le portera.

Alors, pourquoi s’obstiner à réclamer la démission d’Eric Woerth ? Ou pourquoi s’arc-bouter à le maintenir à son poste. Tout cela est un faux problème et ne changera rien à la question des retraites.