MEILLEURS VOEUX !

A tous mes visiteurs
fidèles ou occasionnels
j’adresse ici mes
MEILLEURS VŒUX
pour 2012
Que l’année nouvelle
soit aussi belle
que cette neige délicatement posée
un matin d’hiver,
sur ces rameaux dénudés !…
Qu’à tous, elle apporte
BONHEUR, SANTE et JOIE !
Ne demandons pas à Dieu,
au Destin, au Hasard, à la Chance
à la Providence,
des choses impossibles !
Laissons-nous combler
par les petits miracles de chaque jour.
La beauté d’un rayon de soleil.
La fraîcheur d’une goutte de pluie,
dans la chaleur de l’été.
L’indicible ESPERANCE d’une étoile dans la nuit.
Le bonheur d’un sourire partagé.
Un simple MERCI reçu ou donné.
Un rêve longtemps porté
et par bonheur réalisé.
Que, dans l’hiver du monde,
chacun trouve
des raisons d’Espérer.

Les larmes de la Corée du Nord…

C’est fou de voir à quel point les peuples peuvent être manipulés ! Nous savons tous en Occident que Kim Jong-Il était un odieux tyran qui opprimait son peuple.

Que dire d’un pays où environ 200 000 prisonniers politiques sont détenus dans des camps aux conditions de vie effroyables et dans lesquels beaucoup trouvent la mort ?!…

Que dire d’un pays où la liberté religieuse n’existe pas ? Entre 50 et 70 000 chrétiens sont enfermés dans des camps ?!…

Que dire d’un pays où le peuple vit dans la plus grande pauvreté parce que l’Etat consacre tout son budget aux armes nucléaires et à l’entretien d’une armée d’un million d’hommes avec un service militaire qui dure dix ans ?!…

Non ! le peuple nord-coréen n’est pas libre !…

Et malgré tout cela nous venons de voir les larmes de tout ce peuple lors des funérailles grandioses du tyran Kim Jong-Il.

Que penser de toutes ces manifestations et de ces scènes d’hystérie collective. Le peuple simule-t-il le désespoir ou regrette-t-il réellement la mort de ce tyran ?… Je ne sais.

Mais ces scènes de désespoir me rappellent les 5 millions de personnes qui ont défilé devant la dépouille de Staline en mars 1953.

Plusieurs centaines de badauds trouvèrent alors la mort, piétinés ou étouffés par la foule !…

Et nous savons que Staline – ce « héros » dont on tout le peuple a pleuré la mort – a déporté et massacré plusieurs millions d’hommes !…

Le jour viendra – plus ou moins proche ou lointain – où cette dictature en Corée du Nord s’effondrera et où la Vérité apparaîtra en pleine lumière. Mais combien de larmes, combien de souffrances, combien de morts, ce retour à la démocratie demandera-t-il ?…

Génocide des Arméniens : retour à la pensée unique !…

Pour des raisons purement électoralistes – les Arméniens sont environ 500 000 en France et leurs voix peuvent assurer la victoire à celui qui les obtiendra – Nicolas Sarkozy ramène la France aux périodes les plus sombres de la pensée unique.

Au IIIe siècle de notre ère, le prêtre Alexandre Arius nia la nature divine du Christ. L’empereur Constantin défendit de lire ses ouvrages et ordonna des les détruire. « Si quelqu’un est surpris ayant caché un livre d’Arius et ne le brûle pas sur-le-champ, il subira la peine de mort. Le supplice capital suivra immédiatement la découverte de la faute. »

Nous avons tous en mémoire les massacres de l’Inquisition et les luttes sanglantes entre catholiques et protestants.

Nous savons tous à quels excès mène aujourd’hui l’intolérance de fanatiques, d’exaltés et d’extrémistes.

La loi votée par le Parlement vendredi dernier, 23 décembre, en condamnant à un an de prison et 45 000 euros d’amende ceux qui nient le génocide des Arméniens par les Turcs en 1915, procède de la même intolérance.

Championne dans le domaine de la législation, la France décide désormais de ce qui est vrai en histoire.

Or cette question n’appartient pas aux gouvernants mais aux historiens, et à eux seuls, chacun ayant la liberté de les croire ou non.

Cette loi du 23 décembre nous rappelle les heures dramatiques de l’URSS, sa pensée unique et ses goulags…

Un Etat qui nie la liberté de pensée commet un crime.

Personnellement, mes connaissances en histoire me laissent penser que les Turcs ont effectivement commis un génocide envers les Arméniens en 1915.

Mais la France n’a pas à condamner ceux qui le nient.

Il appartient aux historiens – et non à la Justice – de faire de façon apaisée toute la lumière sur ce drame.

L’intolérance de Nicolas Sarkozy – qui ferait bien de balayer devant sa porte – risque – sous de fallacieux prétextes de défense des droits de l’Homme – de nous brouiller avec la Turquie et discrédite gravement la diplomatie française.

En imposant cette loi, le président Sarkoy et en la votant, le Parlement, droite et gauche confondues, ont fait faire à la France, terre des droits de l’Homme, un bond de plusieurs siècles en arrière…

 

Faut-il supprimer le droit de grève ?!…

Voici les fêtes de Noël et de fin d’année.

C’est pour beaucoup l’occasion de déplacements pour se retrouver en famille, entre amis ou de partir ici et là dans le monde.

Hélas, la JOIE de ces rencontres longtemps attendues, est une nouvelle fois brisée par les inconditionnels des grèves qui choisissent systématiquement les périodes où leurs mouvements handicaperont le plus grand nombre.

Je ne discute pas du bien fondé de leurs revendications. Mais je me demande parfois s’ils ont une famille, des amis qui voyagent, et s’ils s’imaginent l’embarras et le désespoir dans lequel ils plongent tant de gens !

Aucun vol hier à l’aéroport de Saint-Exupéry – à Lyon – et une vingtaine seulement aujourd’hui par suite de la grève des agents de sécurité !

Grande et légitime est la colère des usagers.

N’y a-t-il vraiment pas d’autres moyens au XXIe siècle pour faire valoir ses droits ?!… Peut-on vraiment, sans état d’âme, plonger ainsi des millions de personnes dans la plus grande détresse ?!…

Je laisse au lecteur le soin de répondre, mais quant à moi je dis que ces inconditionnels des grèves sont des irresponsables et qu’ils méritent les plus grands reproches.

Du stress au… string !…

Un psychanalyste de notre entourage affirmait dernièrement que le stress n’existe pas ! Dieu l’entende, le brave homme ! Mais, l’étudiant qui attrape un ulcère à l’estomac à l’approche de l’examen, et tous ceux qui souffrent de mille maux à la suite des agressions de la vie quotidienne, auront du mal à croire cet homme de science. Peut-être, tout simplement, parce qu’ils ne parlent pas la même langue.

Dans la langue courante, le stress désigne les réponses de l’organisme aux agressions physiologiques et psychologiques qui nécessitent une adaptation ; il désigne également l’action brutale sur un organisme d’un agent capable de produire une tension.

Etonnante histoire que celle de ce mot ! Il sent à plein nez les brumes britanniques. Et pourtant, il a vu le jour sous… le ciel méditerranéen de la Rome antique ! Il y a bien longtemps. Le verbe latin « stringo » [participe passé « strictus »] d’où il est issu signifiait, entre autres, « serrer, oppresser, presser ». Deux mille ans plus tard, on retrouve ce sens avec le « stress », cet étau qui « serre » à la gorge. Extraordinaire et merveilleuse pérennité des mots !..

Avec les légions romaines, le verbe latin arrive en Gaule, puis d’altération en altération, se retrouve en ancien français dans les mots :

– « destrece » ou « destresse », « chose étroite, étroitesse » puis « situation désespérée, angoisse, détresse ».

– « estrece », « étroitesse, oppression ».

Comme il arrive souvent dans l’histoire de notre langue, l’un de ces deux mots passe la Manche et donne au XIIème l’anglais « distress » signifiant « affliction ».

Mais, les mots sont comme les hommes. Ils vont et viennent. Ils naissent, vivent, meurent et renaissent. Ceux qui veulent les enfermer dans le carcan impérissable d’une nation, n’ont rien compris. Voilà donc, en 1950, « distress » qui franchit à nouveau la Manche, en sens contraire, cette fois, et sous la forme abrégée de « stress ».

Tout n’est pas dit encore. On retrouve le verbe latin « stringo » dans notre « prestige » qui n’est autre qu’une « pression sur les yeux » pour « éblouir. Enfin, les légionnaires romains chargés de leur lourd équipement, étaient loin d’imaginer que « stringo », après plusieurs voyages de part et d’autre du Chanel, allait faire un nouveau retour sur notre continent, sous une forme bien allégée, avec le… « string » ! très en vogue chez certaines de nos contemporaines et qui n’est autre qu’une ficelle « serrée ».